Par Kamel M. – Question à deux sous : qu’est-ce qui pousserait un groupe armé qui se dit sunnite à commettre un attentat sanglant contre un pays qui, dans le contexte du génocide à Gaza, défend bec et ongles les musulmans massacrés par Israël avec la bénédiction des Etats-Unis ?Pourquoi ce groupe armé islamiste ne s’en est-il pas pris à l’entité sioniste ? Réponse évidente : Daech est un appendice de la CIA. En Russie, l’heure est au deuil, à l’enterrement des plus de 130 victimes, au traitement des dizaines de blessés et, surtout, à l’interrogatoire des assaillants par tous les moyens, y compris par la torture, comme s’autorisent les services secrets américains à Guantanamo pour, ainsi que se justifiait l’ancien secrétaire d’Etat à la Défense Donald Rumsfeld, «prévenir d’autres attentats et sauver des vies».
Les premiers à pâtir de cette dangereuse provocation des Américains et de leurs vassaux européens, ce sont les Ukrainiens qui verront l’armée russe passer à la vitesse supérieure en Ukraine, où celle-ci s’est contentée, jusqu’ici, de grignoter des territoires sans pour autant recourir à la grosse artillerie – proportionnellement à la redoutable puissance de feu russe. L’opération militaire lancée par Moscou dans ce pays limitrophe dirigé par le pantin de Washington, Volodymyr Zelensky, est passée à la phase de guerre totale depuis que l’administration Biden et les dirigeants français, allemand, britannique et italien ont décidé de s’impliquer directement dans le conflit armé, en fournissant des équipements militaires, de l’argent à coup de milliards et des mercenaires au régime de Kiev.
L’attentat de Moscou intervient quelques jours à peine après la réélection du président Vladimir Poutine. Preuve que l’attentat de Moscou était minutieusement préparé de longue date par les officines occidentales. Nous révélions dans un précédent article, en nous référant à des sources médiatiques crédibles, que la CIA a récemment exfiltré des éléments armés de Daech de Syrie vers l’Irak, où ils ont été disséminés dans des lieux secrets situés au plus près des bases militaires américaines. Ce déplacement a-t-il un lien avec l’action meurtrière qui vient d’avoir lieu dans la capitale russe ? Aucune hypothèse n’est à exclure.
L’attentat intervient également au lendemain de la mise en garde ferme du vice-président du Parlement russe, la Douma, Piotr Tolstoï, qui a averti sans ambages le président français, qui répète à tue-tête vouloir envoyer des troupes en Ukraine, que l’armée russe «tuera tous les soldats français» au cas où le farfelu pensionnaire de l’Elysée mettrait sa menace à exécution. Si le Kremlin exclut tout recours à l’arme nucléaire dans cette dangereuse évolution dans l’antagonisme qui met aux prises la Russie et l’Occident hégémonique, il n’en reste pas moins que le monde est désormais au bord d’un conflit généralisé, qui aura pour probable incidence le lâchage du régime de Kiev par les Etats-Unis et leurs inféodés européens, par peur que Poutine n’appuie sur le bouton fatal.
La réaction russe prendra clairement la forme d’une vengeance, en fomentant des attentats similaires dans les pays qui seront identifiés par les services de renseignement russes comme ayant une responsabilité directe dans l’action terroriste perpétrée en plein cœur de Moscou. Des attentats qui seront greffés à des actions ciblées contre des responsables politiques de haut rang. Le FSB sait faire.
Joe Biden, Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Richi Sunak viennent d’entraîner leurs peuples – divertis avec les cancers de la couronne britannique – dans une aventure hasardeuse dont ils ne se sortiront pas indemnes, à cause de leur incompréhensible entêtement à affronter l’ogre russe, engageant des milliards d’euros et de dollars des contribuables américains et européens écrasés par une crise économique sans précédent – la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne sont à fort peu de distance de la faillite.
Seules des révolutions internes qui devront renverser les régimes occidentaux en place semblent pouvoir sauver l’humanité d’une nouvelle guerre d’envergure mondiale qui point à l’horizon.
K. M.
Conclusion « hors stratégie ».
Depuis des décennies, la Russie répond aux attentat terroristes par des guerres conventionnelles.
Tchetchenie, daguestan, syrie… Je vois pas pourquoi il changerais de méthode.