Ils viennent chez nous par centaines de milliers chaque année parce qu’on est un pays accueillant bourré d’avantages :paysages jolis, climat clément, aides sociales, soins gratuits, viols possibles. Les trois-quarts des Français ne sont pas d’accord, la plupart des (petits) maires non plus, mais dans le millefeuille administratif et politique, ils n’ont pas leur mot à dire : ce sont les préfets qui décident, sous la houlette de l’Intérieur, lui-même sous influence du pouvoir profond. Et en plus la gauche encourage l’invasion.
Trahison de la gauche, trahison de la droite
Repousser les barcasses à la mer ou les clandestins à nos frontières est interdit par la loi, on leur doit aide et « humanité ». C’est comme ça. En haut lieu, on se frotte les mains, parce que le gain est double : politiquement, ça casse l’unité nationale qui pourrait offrir une résistance à l’ordre néolibéral, et économiquement, ça avantage le grand patronat qui y voit source de profits supplémentaires, car les migrants qui trouvent du boulot sont sous-payés.
Du côté du peuple, ça renâcle parce que grossit en face de lui une armée de tendance nettement antifrançaise, qui en plus tire les salaires vers le bas en plein dans une phase avancée de paupérisation (la traduction de « Great Reset »). La colère commence à monter. Le Figaro ose même parler de légitime défense, mais dans la bouche d’un habitant d’Orvault, près de Nantes :
« Ils nous ont dit qu’ils venaient ici car on leur apporte une certaine paix et un dispositif social qui fait qu’ils sont bien chez nous. En Italie, ils sont persona non grata. On a atteint un point de tension très palpable. Si l’État ne répond pas présent, il risque d’y avoir des dérapages sérieux. Les gens vont finir par se faire justice eux-mêmes. »
Voilà pour l’Ouest (qui a voté Macron en masse), passons au Sud, avec les récents arrivants africains sur l’île de Lampedusa, située sur la route Tunisie-Malte-Sicile. [1] Eux aussi semblent adorer la France, mais sans l’aimer :
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Il en est débarqué 11.000 en une semaine, mettant la Meloni dans la merde. Elle qui râlait contre la politique migratoire de l’UE, la voilà obligée d’avaler une grosse couleuvre noire.
D’où vient cet afflux soudain au milieu d’une tendance déjà lourde ? Selon l’antirusse Patrick Edery, ce serait un coup de Wagner en Afrique, une sorte de terrorisme migratoire pour coincer l’Union européenne. Une attaque par le sud !
Vrai ou pas pour Wagner, ce chantage à l’ouverture du robinet à migrants existe déjà : le Maroc l’utilise contre l’UE avec les Africains, et la Turquie l’a utilisé – toujours contre l’UE, qui a sorti son chéquier – avec ses 3 millions de réfugiés syriens qu’elle a hébergés pendant le conflit.
Pour le Français ou l’Italien moyen, ça ne fait pas de différence : le débarquement d’une armée étrangère est en cours. Et ne comptons pas sur le président de la République pour faire rempart de son corps aux Noirs : « Nous agirons comme on a toujours fait, avec rigueur mais humanité. » Traduction de ce énième « tout et son contraire » : on ouvre les vannes !
Notes
[1] L’Italie et la Tunisie avaient trouvé un accord à 100 millions d’euros pour gérer les migrants subsahariens : les Ritals auraient-ils oublié de payer ?