La météorologie est une science d’observation, qui s’aventure dans des prévisions sur le court terme. Pourtant il y a des signes évidents de la méconnaissance de l’évolution du climat que les propagandistes ont utilisé durant tout l’été (boréal) qui s’achemine vers l’automne en cette année 2023. Les arguments utilisés : sécheresse, orages violents, incendies de forêt, diminution de la banquise, trop de moustiques, trop d’épidémies … pour démontrer que le changement du climat est bien réel. Or tous ces arguments n’ont rien à voir avec le climat, car il s’agit de constatations au jour le jour des conditions météorologiques qui, aussi loin que l’on puisse remonter dans la mémoire, ne sont pas prévisibles.Il est possible de constater que par exemple la zone de convergence intertropicale tend à descendre vers le sud : elle se trouvait proche de dix degrés nord le premier juillet alors qu’elle se trouve aujourd’hui presque au niveau de l’Équateur. Il s’agit tout de même d’un glissement de 1100 kilomètres. C’est un phénomène naturel qui est le reflet de l’alternance des saisons. J’ignore quand ce changement a lieu chaque année mais à l’évidence il est accompagné d’une sorte de désordre dans cette zone appelée en anglais ITCZ (Inter Tropical Convergence Zone). C’est un phénomène bien connu et il n’y a pas lieu de s’alarmer. La seule conséquence est l’apparition de typhons et d’ouragans favorisée par la poussée des alizées qui déplacent alors des masses d’air humide et chaud proches de l’équateur météorologique il y a encore quelques semaines. Il suffit d’observer les représentations satellitaires pour se rendre compte de cette instabilité : il y a à ce jour 30 août 2023 deux ouragans proches de la côte est de l’Amérique du Nord, un typhon vers Taïwan, une dépression tropicale au sud du Japon et cinq zone d’investigation, trois dans l’Océan Pacifique et deux dans l’Océan Atlantique. Tout cela relève de la météorologie et n’a strictement rien de «climatique».
Pour l’évolution du climat il est impossible de faire des prévisions car le système Terre-atmosphère est très complexe et tenter d’imaginer des modèles est nécessairement un échec compte tenu de cette complexité. Tout ce que l’on sait à l’heure actuelle est une évolution de l’activité solaire vers un affaissement de son intensité mesurée par le nombre de taches solaires et si cette activité magnétique du Soleil diminue elle aura un effet sur le climat en général. Il existe le précédent du «minimum de Maunder» pour relier le climat avec cette activité du Soleil. On est seulement certain que le climat, c’est-à-dire les températures, durant les 15 000 dernières années passées semble évoluer vers un nouvel âge glaciaire conformément à la théorie de Milankovitch qui a été vérifiée par plusieurs cycle glaciaires passés. Ce n’est qu’une tendance mais elle est indéniable (figure 1) :
Il existe une sorte de complot organisé par des puissances obscures pour mettre en avant ce soit-disant réchauffement du climat provoqué par l’activité humaine qui consomme de l’énergie fossile carbonée. On peut légitimement se poser la question de savoir jusqu’à quel point les données du laboratoire de la NOAA situé sur le Mona-Loa dans l’île de Hawaï sont honnêtes puisque cet organisme joue le jeu de ces puissances obscures. L’examen du graphique ci-dessus indique clairement que les optima consécutifs du climat depuis la fin du Dryas récent, le grand dégel qui a provoqué une remontée du niveau des océans de 130 mètres, ne sont pas du tout dépendants de la teneur en CO2 de l’atmosphère. La dépendance du climat à cette teneur en CO2 existerait-elle seulement maintenant mais était absente durant les périodes «chaudes» de l’optimum romain puis médiéval ? Il y a quelque chose d’illogique dans cet échafaudage de l’IPCC : c’est un MENSONGE ! Pour arriver à me convaincre qu’une différence de CO2 atmosphérique de 280 vers 450 ppm soit 170 ppm pourrait conduire à des températures pires que celles des îles posées sur l’Équateur me laisse dubitatif. À ce premier mensonge grossier s’ajoute l’habitude prise par ces climatologues politisés de s’arranger avec les températures calculées indirectement à partir de divers «proxys», les cernes des arbres, les teneurs en oxygène-18, le pollen et aujourd’hui les données fournies par les satellites. Ces climatologues s’arrangent avec les données pour publier de belles courbes de moyennes de températures, d’écarts de température par rapport à la moyenne judicieusement choisie pour illustrer ce que l’on doit prouver, une incroyable escroquerie scientifique, encore un MENSONGE ! En voici un exemple (figure 2) :
La référence permettant de mettre en évidence ces écarts de température, conformément à l’évolution du climat indiqué dans la première figure ci-dessus devrait être une droite de pente négative prenant en compte cette tendance au refroidissement. Or il n’en est rien et cette représentation (figure 2) est à nouveau MENSONGÈRE car elle a pour but d’amplifier l’optimum actuel du climat pour mieux terroriser les peuples. L’optimum médiéval du climat a duré un peu plus de quatre siècles et il a été suivi du «petit âge glaciaire» qui a duré près de quatre siècles comme l’indique la figure 3 suivante :
Il faut noter que cette alternance de périodes chaudes et froides n’était pas un «long fleuve tranquille» car au contraire il y avait de longues successions répétées de chaleur et de froidure, un peu comme ce que l’on observe aujourd’hui en confondant allègrement, et pour les besoins de la grande cause climatique, météorologie et climat. Ces alternances semblent cycliques avec une période d’environ 1000 ans que les astrophysiciens ont tenté de lier aux variations du barycentre du système solaire sous l’influence des grosses planètes gazeuses que sont Jupiter, Saturne et Neptune mais sans avoir atteint de conclusion convaincante. Néanmoins ces variations auraient un effet sur l’activité magnétique du Soleil en créant des effets de marée dans la structure profonde du Soleil, encore un paramètre soigneusement ignoré par les spécialistes auto-proclamés de l’IPCC de même que cet organisme a tout simplement effacé l’optimum médiéval du climat ainsi que le «petit âge glaciaire» comme l’indique, faut-il le rappeler, la fameuse courbe en crosse de hockey ci-dessous (figure 4) :
Encore un grossier MENSONGE ! (RWP = Roman Warm Period, MWP = Medieval Warm Period, CWP = Contemporary Warm Period). Il reste une inconnue de taille : les mesures de la teneur en CO2 à l’observatoire d’Hawaï sont-elles honnêtes et que représentent-elles réellement ? Le dernier optimum du climat contemporain qui culmina vers 1940, les millésimes de légende des vins de Bourgogne l’attestent, a provoqué un retrait spectaculaire des glaciers alpins avec une latence d’environ 30 ans qu’il est admis d’une manière MENSONGÈRE comme une conséquences des émissions de CO2 et la dernière question qu’il est légitime de se poser est quel est l’effet de cet optimum sur le dégazage des océans avec une libération massive de ce gaz supposé à effet de serre ? Alors que les océans sont le plus important réservoir de CO2 il est logique de penser que l’augmentation de la teneur en ce gaz de l’atmosphère s’explique plutôt par ce dégazage. La seule technique qui puisse conduire à l’évaluation de la contribution de ce dégazage des océans dans la teneur globale atmosphérique de ce gaz serait de mesurer le taux d’oxygène-18 de ce CO2. Je n’ai vu aucun article scientifique à ce sujet. Peut-être qu’il existe des résultats mais comme on peut s’y attendre personne n’ose aborder ce sujet car les résultats pourraient être dérangeants pour le nouvel ordre mondial qui s’installe progressivement, suivez mon regard. Finalement cette histoire de modification, de changement, de dégradation du climat d’origine humaine est une vaste escroquerie adossée à une fausse science répondant aux projets de mise en place d’un totalitarisme climatique par des puissances financières occidentales dont le projet à peine voilé est de dominer le monde. L’avenir de l’humanité est beau, encourageant et parsemé de MENSONGES …
Jacques Henry