Une information dont les médias parlent très peu mais qui mérite d’être portée à la connaissance du grand public
Excellente lecture
Un véritable coup de massue. Trois ans et demi après l’arrivée de la pandémie à Coronavirus, l’État français est sommé de publier un rapport jusqu’ici confidentiel mené par l’Inspection générale des Affaires sociales (Igas). Un rapport de 205 pages que le ministère de la Santé avait commandé.
Telle est l’information qui nous est parvenue ce 06 avril du média Le Parisien. « La procédure aura été longue et fastidieuse. Condamné par la justice pour manque de transparence, le ministère de la Santé a publié, mercredi soir, le sévère audit de 205 pages qu’il avait commandé sur sa gestion du Covid-19, à la sortie du premier confinement », révèle la source.
Et de poursuivre : « dans un jugement rendu le 22 février 2023, le Tribunal administratif de Paris a annulé la décision du ministère de ne pas transmettre à notre journal ce rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) portant sur les premiers mois de l’épidémie. La requête initiale du Parisien -Aujourd’hui en France concernant ce documentremontait à… il y plus de deux ans, en février 2021″.
A en croire Le Parisien, le rapport qui avait été demandé, en juin 2020, par Olivier Véran (ex ministre de la Santé) a été remis à ce dernier 5 mois plus tard. Mais, en raison de son caractère confidentiel, seul un petit nombre de personnes, bien placées au plus haut sommet de l’État, ont pu le consulter, ce qui n’a pas été du goût du journal Le Parisien qui n’hésitera pas à enclencher une action judiciaire.
« Notre journal avait sollicité l’Igas en février 2021, puis la Commission d’accès aux documents administratifs, afin que ce rapport lui soit transmis. En vain. Nous avons ensuite déposé une requête devant le Tribunal administratif de Paris, avec l’aide d’un cabinet d’avocats, allant jusqu’au Conseil d’État, puis retour devant le Tribunal administratif de Paris », explique le média français.
Les efforts du journal ont fini par porter leurs fruits. Car, l’État a, non seulement, été sommé de rendre public le rapport, mais il a aussi été sanctionné à une amende de 2 000 euros qu’il devra verser à la société Le Parisien Libéré. Quant au rapport en question, d’après Le Parisien, il a été publié mercredi soir.