Voici l’essentiel de ce « tweet » qui résume parfaitement un article du Parisien qui revient sur une enquête de l’IFOP.
Les données sont catastrophiques.
Que le pouvoir se rassure.
Il peut toujours matraquer.
Il peut passer en force des réformes à coups de 47.2 et autre calibre 49.3.
Ce sera difficile. Ce sera compliqué, mais cela passera.
Mais que le pouvoir s’inquiète.
Quand les gamelles se vident, que la paix civile vacille, et que les ventres crient famine, alors qu’il tremble.
En France, les révolutions viennent quand les gamelles sont vides.
Macron et ses ministres vident les gamelles des Français.
Ils avaient attaqué celles des Gilets Jaunes à un moment où globalement il y avait encore un peu de gras. Ce coup de semonce n’a pas été compris comme il devait l’être.
Une dynamique révolutionnaire prend du temps. C’est un processus.
Il manquait les gamelles vides.
Nous y arrivons.
Tremblez au palais.
La violence c’est comme le dentifrice qui sort du tube. Impossible de le faire rentrer et donc de l’arrêter.
La meilleure solution c’est toujours l’anticipation.
Les prix alimentaires se sont envolés de + 15,8 % en mars sur un an, selon l’INSEE
-Pour 2023, le risque c’est +20 % SUPPLÉMENTAIRE sur l’alimentaire
-C’est déjà une augmentation des courses de 800 € en moyenne sur l’année.
-Le nombre de foyers financièrement fragilisés s’accroît en flèche : ils sont 13 millions (+25 % par rapport à mai 2022) et 3 millions de foyers ne s’en sortent plus du tout.
-2,4 millions de Français ont recours quotidiennement à la banque alimentaire, soit trois fois plus qu’en 2017 ; parmi eux, beaucoup de jeunes.
-11 millions de pauvres.
-12 millions de mal-logés et 14 millions ayant eu des difficultés à se chauffer cet hiver.
-Plus de 300 000 de sans-abris.
Selon l’enquête IfopOpinion publiée dans Le Parisien :
-80 % des 30 % des Français les plus pauvres (gagnant le Smic ou moins) ont restreint leurs achats de nourriture à cause de la hausse des prix.
-42 % affirment avoir supprimé un repas pour rentrer dans leur budget.
-Des enfants arrivent affaiblis à l’école faute de n’avoir par petit-déjeuner.