Auteur(s)
Christophe Lemardelé, pour France-Soir
TRIBUNE/OPINION – On se souvient de la fameuse formule d’une ministre de la santé lors du scandale du sang contaminé par le virus du VIH à la fin du siècle dernier : responsable mais pas coupable. Maintenant qu’une surmortalité, touchant toutes les classes d’âge vaccinées dans les pays occidentaux, apparaît en 2021 et 2022 et qu’elle ne trouve d’autre explication que la vaccination massive à l’ARN messager, la responsabilité est une culpabilité.
Le principal responsable et coupable n’est autre que le chef de l’État français actuel. Car en août 2021, dans l’enthousiasme (…) d’une loi sur le pass sanitaire s’appliquant à tous, même à des mineurs dès l’âge de 12 ans, ce président en tee-shirt n’hésita pas à enjoindre les adolescents et les jeunes de son pays à se faire vacciner sans réserve en allant à leur rencontre sur leurs réseaux sociaux.
Un pays témoin : Israël
Et quand ceux-ci l’interrogeaient sur les risques pour leur santé, il minimisa à l’extrême sans savoir ce qu’il en était : il fallait seulement lui faire confiance et faire confiance aux scientifiques autorisés.
Pourtant, il ne pouvait ignorer ces risques puisque le pays qui était à la pointe de cette vaccination de masse faisait déjà voir des problèmes cardiaques chez les jeunes vaccinés. Ce pays témoin était Israël, premier pays occidental à mettre en danger sa jeunesse pour soi-disant protéger les aînés en pensant éradiquer un virus à l’heure de la mondialisation…
Le « Nous sommes en guerre » autorisait les Conseils de défense et les couvre-feux, et il légitimait le fait d’envoyer au feu les troupes les plus jeunes. Accidents cardiaques et AVC, tumeurs soudaines et recrudescence de cancers, cycles menstruels incroyablement perturbés furent le prix à payer pour des personnes en bonne santé qui avaient peu à craindre d’un virus mutant à trop grande vitesse pour ces vaccins déjà obsolètes. Efficacité nulle, dangerosité potentielle avérée ! Épée de Damoclès sur toute une population et, surtout, au-dessus des têtes d’une jeunesse déjà tellement fragilisée.
La seule immunité qui soit effective est celle d’un président devant la justice tant qu’il occupe ce poste d’élu.
Science corrompue
La publication des livres du statisticien Pierre Chaillot (Covid 19. Ce que révèlent les chiffres officiels : Mortalité, tests, vaccins, hôpitaux, la vérité émerge) et, plus encore, de la généticienne Alexandra Henrion-Caude (Les Apprentis-sorciers. Tout ce que l’on vous cache sur l’ARN messager) montre que nos responsables ont bien ouvert la boîte de Pandore : jamais on n’eût dû procéder à une vaccination massive, qui plus est impliquant des adolescents et des jeunes – des enfants aussi puisque ces vaccins furent peu de temps après la loi sur le pass recommandés aux parents pour leur progéniture dès l’âge de 5 ans –, car seul le principe de précaution, tant vanté, devait être l’unique boussole dans un pays se réclamant de la raison et de la science, non de la croyance aveugle en telle ou telle nouvelle technologie médicale.
En précipitant des populations entières dans l’inconnu d’une science corrompue par les conflits d’intérêt, ivre de ses bénéfices financiers au point de négliger la balance bénéfices/risques, le président français et son conseil scientifique, son sinistre de la santé d’alors – filant la métaphore militaire de son mentor en évoquant les variants delta et omicron comme deux ennemis à combattre pour justifier le passage au pass vaccinal lors de l’hiver 2021-2022 –, la présidente de la Commission européenne ayant réservé avec de l’argent magique dix doses de vaccin par citoyen de l’Union et tous les dirigeants occidentaux (le Canadien Trudeau en tête) portent une lourde responsabilité qui ne peut pas se dissimuler derrière une vague formule pleine de lâcheté : « on ne savait pas ». Car ils sont allés trop loin, se sont trop engagés personnellement, ils sont donc coupables !
Il importe que ces responsables politiques ayant franchi le seuil de la culpabilité rendent des comptes sur leur gestion calamiteuse et dangereuse d’une pandémie dramatisée à outrance. Les livres d’histoire ne parleront pas du Covid-19 comme ils relatent la grippe espagnole un siècle auparavant. Le fait marquant de cet événement n’est pas viral mais humain.
Valeurs démocratiques et républicaines
Désormais, les tragédies sont fabriquées, ce sont d’absurdes tragi-comédies qui tuent moins qu’une vraie guerre mais qui laissent des traces profondes dans la psychologie collective : comment faire société après une telle instrumentalisation des peurs et après la stigmatisation de ceux qui ne voulaient pas se conformer ?
L’industrie pharmaceutique n’est pas la science, les médias ne sont pas du journalisme, la théâtralisation n’est pas de la politique et des vaccinés dociles ne sont pas des citoyens. Il est plus que temps de revenir dans le réel de valeurs démocratiques et républicaines.
La justice devra passer car sinon le déni généralisé emporterait ce qui reste de l’esprit des Lumières chez des héritiers d’une civilisation qui n’en ont gardé qu’un esprit de supériorité qu’ils ne pourront plus jamais imposer au monde. L’Occident vieillissant est discrédité d’avoir mis en danger sans raison valable la part moindre en nombre de ses populations : sa jeunesse, son avenir. Nous devons nous sauver de nous-mêmes. Nous sommes un danger pour nous-mêmes. Nous sommes notre premier ennemi.
Christophe Lemardelé est enseignant – chercheur en sciences sociales
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