
On se dira plus bon appétit, mais bonne chance !
Et oui, on ne les a pas arrĂȘtĂ©s, et depuis le 3 janvier 2023, sans que les mĂ©dias de masse ne vous en aient vraiment parlĂ©, on nous donne Ă manger de la poudre dâinsectes et de la pĂąte dâinsectes.
Il nây a pas dâindication spĂ©cifique (logo par exemple) sur les emballages ou dans les menus, il vous faut regarder produit par produit la liste des ingrĂ©dients et allergĂšnes.
A priori en boulangerie, les pains tradition, la baguette et le pain classique ne sont pas concernés car soumis à une réglementation bien spécifique et plus drastique.
En revanche, les brioches, les viennoiseries, peuvent en avoir.


Exemple : un parent concerné pour ses enfants, déjeunant en cantines scolaires
» Aujourdâhui jâai abordĂ© la directrice de lâĂ©cole de ma fille pour lui parler de lâacheta domesticus. Mon souci Ă©tant que ma fille mange Ă la cantine. Elle nâĂ©tait pas au courant, je lui ai expliquĂ© briĂšvement le topo et lui ai parlĂ© des 2 rapports et des rĂšglements dâexĂ©cution europĂ©ens. Elle sâest sentie trĂšs concernĂ©e et mâa demandĂ© sur quelles mentions elle devait ĂȘtre attentive sur les Ă©tiquettes ⊠et quâen plus elle avait beaucoup dâenfants allergiques aux fruits de mer et crustacĂ©s dans lâĂ©tablissement. Elle mâa demandĂ© de lui faire un mail avec tous ces Ă©lĂ©ments. En tout cas ce que jâen dis câest quâil faut aller voir les chefs d Ă©tablissement pour les informer, ça peut ĂȘtre un excellent moyen dâaction «
Autres situations
Restauration professionnelle (chez votre employeur, ou en restauration collective, restaurants et autres), vos achats en commerces dont boulangeries, les crĂšches, EHPAD etc. Partout oĂč on mange, en fait
Actions
- prendre connaissance des informations ci-dessous
- imprimer les rĂšglements
- vous adresser aux Ă©tablissements scolaires de vos enfants, Ă vos commerces, etc., un modĂšle dâemail est proposĂ© plus loin dans cette page pour un premier contact ou formaliser vos points aprĂšs un premier Ă©change oral, ce qui est le mieux
Informations
Des protĂ©ines alternatives pour rĂ©pondre aux dĂ©fis dĂ©mographiques et Ă©cologiques ! Lâintention est louable sauf que le but est manquĂ© ! Ces protĂ©ines ne sont quasiment pas digestes pour lâhomme, donc dans ces conditions comment bĂ©nĂ©ficier des nutriments, et donc quelle utilitĂ© ? Les donnĂ©es scientifiques quant Ă la digestibilitĂ© (notamment liĂ©es Ă la chitine) et la biodisponibilitĂ© (proportion a atteindre la circulation sanguine) des protĂ©ines dâinsectes sont absentes. Les risques sanitaires eux sont bien prĂ©sents !
En 2014 lâANSES sâest auto-saisie (saisine numĂ©ro 2014-SA-0153) et a rendu un rapport le 12 fĂ©vrier 2015 relatif Ă la valorisation des insectes dans lâalimentation⊠Tout est intĂ©ressant mais si vous ĂȘtes pressĂ© lisez le 4.3 (page 16 Ă 28) sur lâanalyse des dangers liĂ©s Ă la consommation dâinsectes. Attention ça pique !
En 2018, le ministĂšre de lâagriculture a commandĂ© un rapport au CGAAER (Conseil GĂ©nĂ©ral de lâAlimentation, de lâAgriculture et des Espaces Ruraux). Le but de la commande : encourager purement et simplement le dĂ©veloppement de ces protĂ©ines alternatives. Le rapport du CGAAER numĂ©ro 18079 (paru en avril 2019) rappelle pourtant bien les risques sanitaires pointĂ©s par lâANSES ainsi que les doutes sur lâintĂ©rĂȘt nutritionnel des protĂ©ines dâinsectes (faible digestibilitĂ©, prĂ©sence de facteurs anti-nutritionnels). Lire le 3.1 et 3.1.1 si vous ĂȘtes pressĂ©.
LâEurope nâest pas plus proactive sur les donnĂ©es scientifiques et de sĂ©curitĂ© et sâen remet aux donnĂ©es fournies par les producteurs eux-mĂȘmes. Cela figure noir sur blanc dans les RĂšglements dâExĂ©cution europĂ©ens (RE 2022/188 considĂ©rant numĂ©ro 11 et RE 2023/5 considĂ©rant numĂ©ro 11 Ă©galement, ainsi que RE 2023/58 considĂ©rant 12)
Dans vos assiettes !
- Grillons dâAcheta Domesticus sous forme de poudre ou congelĂ© ou sĂ©chĂ© ou partiellement dĂ©graissĂ© (RĂšglement dâExĂ©cution de la commission RE 2023/5 et RE 2022/188)
- Alphitobius diaperinus (petit ténébrion mat) sous forme congelée, lyophilisée, en pùte et en poudre de larves (RE 2023/58)
Ces RĂšglements dâExĂ©cution (RE) prĂ©cisent tous le risque dâallergies (notamment chez les personnes dĂ©jĂ allergiques aux fruits de mers, crustacĂ©s et acariens), les risques dâanaphylaxie (pour acheta domesticus), les risques de dĂ©clenchement dâallergies primaires aux protĂ©ines dâacheta domesticus et dâalphitobius diaperinus petit tĂ©nĂ©brion mat, les risques allergiques liĂ©s au substrat nourrissant les insectes (par exemple le gluten).
LE COMBLE : le rĂšglement relatif Ă la mise sur le marchĂ© de nouveaux aliments nâest pas respectĂ©: RĂGLEMENT UE 2015/2283 DU PARLEMENT ET DU CONSEIL DU 25 NOVEMBRE 2015. Celui-ci prĂ©voit que :
- les nouveaux aliments doivent ĂȘtre sĂ»rs et quâen cas dâincertitude le principe de prĂ©caution peut sâappliquer. ConsidĂ©rant 20 (Non respectĂ© !)
- que les Ă©valuations de sĂ©curitĂ© devraient ĂȘtre rĂ©alisĂ©es par lâautoritĂ© europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments. (et non par les producteurs eux-mĂȘmes). ConsidĂ©rant 23 ( Non respectĂ© !)
- que la commission ne doit autoriser que les nouveaux aliments ne prĂ©sentant AUCUN RISQUE et quâil nây ait AUCUNE MODIFICATION DE LA VALEUR NUTRITIONNELLE OU DĂSAVANTAGE NUTRITIONNEL. Article 7 (Non respectĂ© !)
- que câest bien a lâautoritĂ© europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments quâil revient dâexaminer la sĂ©curitĂ© des aliments, avec au besoin des demandes complĂ©mentaires aux producteurs, et non lâinverse, de lâaveu mĂȘme de la commission dans les RE ! Article 11 (Non respectĂ© !)
CONCLUSION : Les RE relatifs à « acheta domesticus » et « petit tĂ©nĂ©brion mat » ne remplissent pas les conditions fixĂ©es par lâEurope elle-mĂȘme !
Sources et textes
Les « Considérants » : ce sont les chiffres entre parenthÚse sur les RE : (1) (2) etc⊠et aprÚs viennent les articles
- RĂGLEMENT DâEXĂCUTION (UE) 2023/5 DE LA COMMISSION du 3 janvier 2023 autorisant la mise sur le marchĂ© de la poudre dâAcheta Domesticus : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32023R0005
- RĂGLEMENT DâEXĂCUTION (UE) 2023/58 DE LA COMMISSION du 5 janvier 2023 autorisant la mise sur le marchĂ© des formes congelĂ©e, lyophilisĂ©e, en pĂąte et en poudre de larves dâAlphitobius Diaperinus : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32023R0058
- RĂGLEMENT (UE) 2015/2283 DU PARLEMENT EUROPĂEN ET DU CONSEIL du 25 novembre 2015 relatif aux nouveaux aliments : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32015R2283
- AVIS de lâAnses relatif à « la valorisation des insectes dans lâalimentation et lâĂ©tat des lieux des connaissances scientifiques sur les risques sanitaires en lien avec la consommation des insectes » : https://www.anses.fr/fr/content/avis-de-lâanses-relatif-Ă -la-valorisation-des-insectes-dans-lâalimentation-et-lâĂ©tat-des
- Diversification de la ressource protĂ©ique en alimentation humaine et animale (MinistĂšre de lâAgriculture et de la SouverainetĂ© alimentaire) : https://agriculture.gouv.fr/diversification-de-la-ressource-proteique-en-alimentation-humaine-et-animale
ModĂšle dâemail Ă adapter
Ce modÚle est à adapter conformément à votre situation, et à remettre en page
A lâintention du PrĂ©sident du Conseil RĂ©gional,
A lâintention du PrĂ©sident du Conseil DĂ©partemental,
A lâintention du maire,
A lâintention du Chef dâEtablissement en charge de la gestion de la cantine scolaire,
A lâintention de la direction de structures dâaccueil,
M / Mme âââââââ-
Votre adresse complĂšteââ
ââââââââââââ-
ââââââââââââ-
ââââââââââââ-
Fait Ă (votre ville) le (date dâenvoi du courrier)
Objet :
â RĂšglementation europĂ©enne autorisant lâintĂ©gration dâinsectes « Acheta domesticus » et « Alphatobius diapĂ©rinus » comme ingrĂ©dient alimentaire dans de nombreux produits destinĂ©s Ă lâensemble de la population (RĂšglements dâexĂ©cution (UE) 2023/5 et 2023/58 de la commission)
â Risques liĂ©s aux protĂ©ines dâinsectes indiquĂ©s dans les RĂšglements dâexĂ©cution (UE) 2023/5 et 2023/58 de la commission : anaphylaxie ; rĂ©actions allergiques (notamment chez les personnes dĂ©jĂ allergiques aux crustacĂ©s, fruits de mers et acariens en raison de la prĂ©sence de chitine, constituant fondamental de lâexosquelette de la carapace des crustacĂ©s, des cuticules des acariens et des insectes) ; les risques de sensibilisation primaire aux protĂ©ines dâacheta domesticus et Alphatobius diapĂ©rinus ; les risques allergiques liĂ©s au substrat nourrissant les insectes.
â Votre Obligation de SĂ©curitĂ© pour les aliments proposĂ©s Ă la consommation dans le cadre des cantines scolaires ainsi que dâautres structures dâaccueil (crĂšches, Ehpad, centre de loisirsâŠ)
Madame, Monsieur,
Choisir le cas qui correspond Ă votre situation et supprimer les autres cas :
*Mon (ou mes) enfant est scolarisĂ© Ă (nom de lâĂ©tablissement + ville de lâĂ©tablissement) et mange Ă la cantine.
*Mon enfant fréquente la crÚche (nom de la crÚche + ville) et y prend ses repas.
*Mon (ou mes) enfant fréquente le centre de loisirs de (nom du centre loisirs + ville du centre de loisirs) et y prend ses repas
*Mon enfant (ou mes) est scolarisĂ© Ă (nom de lâĂ©tablissement + ville de lâĂ©tablissement) et mange Ă la cantine et dispose dâun PAI (Projet dâAccueil PersonnalisĂ©) pour allergie.
*Mon parent rĂ©side en Ehpad (nom de lâEhpad + ville) et y prend tous ses repas.
*Autre cas : libre Ă vous.
Par rĂšglements dâexĂ©cution, la Commission EuropĂ©enne a autorisĂ© les 3 et 5 janvier 2023 lâintĂ©gration dâinsectes « Acheta domesticus » et « Alphatobius diapĂ©rinus (petit tĂ©nĂ©brion mat) » comme ingrĂ©dient alimentaire intĂ©grĂ©s dans de nombreux produits destinĂ©s Ă lâensemble de la population, sous formes de poudre partiellement dĂ©graissĂ©e, poudre, congelĂ©e, lyophilisĂ©e, pĂąte et poudre de larves. Ci-aprĂšs les rĂšglements dâexĂ©cution 2023/ 5 (acheta domesticus) et 2023/58 (Alphitobius diaperinus) de la commission :
https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32023R0005
https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32023R0058&from=EN
Lâajout de ces protĂ©ines dites alternatives, pour rĂ©pondre aux dĂ©fis dĂ©mographiques et Ă©cologiques semblent Ă premiĂšre vue louable dans les intentions.
Cependant, ce but est manquĂ© car lâintĂ©rĂȘt nutritionnel fait ici dĂ©faut. Ces protĂ©ines ne sont quasiment pas digestes pour lâhomme, donc dans ces conditions comment bĂ©nĂ©ficier des nutriments ? Les donnĂ©es scientifiques quant Ă la digestibilitĂ© (notamment liĂ©es Ă la prĂ©sence de chitine) et la biodisponibilitĂ© (proportion Ă atteindre la circulation sanguine) des protĂ©ines dâinsectes sont absentes.
Les risques sanitaires quant à eux sont bien présents.
Pour votre parfaite information, veuillez noter :
â Quâen 2014 , LâANSES sâĂ©tait auto-saisie (saisine n° 2014 âSA -0153) et a rendu un rapport le 12 fĂ©vrier 2015 relatif à « la valorisation des insectes dans lâalimentation et lâĂ©tat des lieux des connaissances scientifiques sur les risques sanitaires en lien avec la consommation des insectes. Le paragraphe 4.3. Analyse des dangers liĂ©s Ă la consommation des insectes (page 16 Ă 28) fait un Ă©tat dĂ©taillĂ© des risques sanitaires :
https://www.anses.fr/fr/system/files/BIORISK2014sa0153.pdf
â Quâen 2018, le ministĂšre de lâagriculture a commandĂ© un rapport au CGAAER (Conseil GĂ©nĂ©ral de lâAlimentation de lâAgriculture et des Espaces Ruraux). La motivation substantielle de la commande de ce rapport rĂ©sidant dans le dĂ©veloppement des protĂ©ines alternatives. Le rapport du CGAAER a Ă©tĂ© rendu en avril 2019 sous le n° 18079. Il a rappelĂ© les risques pointĂ©s par lâANSES ainsi que les doutes sur lâintĂ©rĂȘt nutritionnel des protĂ©ines dâinsectes : faible digestibilitĂ©, et prĂ©sence de facteurs anti-nutritionnels. Le paragraphe 3.1 et 3.1.1 y font expressĂ©ment rĂ©fĂ©rence (Pages 16 et 17).
â Quâ Ă ce jour, lâEurope nâest pas proactive sur les donnĂ©es scientifiques et de sĂ©curitĂ© puisquâelle sâen remet purement et simplement aux donnĂ©es fournies par les producteurs eux-mĂȘmes. En effet, lâAutoritĂ© europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments reconnait formellement dans ses avis scientifiques se baser uniquement sur les donnĂ©es transmises par les producteurs ( a) et disposer de « donnĂ©es limitĂ©es » nĂ©cessitant de poursuivre les recherches (b).
(a) LâAutoritĂ© sâen remet uniquement aux donnĂ©es scientifiques et de sĂ©curitĂ© du producteur (demandeur)
Câest ainsi que dans le considĂ©rant (12) du rĂšglement dâexĂ©cution 2023/58, lâAutoritĂ© de sĂ©curitĂ© des aliments reconnait sâen remettre au producteur :
« (12) Dans son avis scientifique, lâAutoritĂ© a aussi indiquĂ© que ses conclusions sur lâinnocuitĂ© du nouvel aliment Ă©taient fondĂ©es sur les donnĂ©es analytiques sur la composition du nouvel aliment, les Ă©tudes de stabilitĂ© sur le nouvel aliment, lâĂ©tude in vitro sur la digestibilitĂ© des protĂ©ines et lâĂ©tude de toxicitĂ© subchronique sur 90 jours qui figurent dans le dossier du demandeur et sans lesquelles elle nâaurait pu Ă©valuer le nouvel aliment et aboutir Ă ces conclusions. »
Il en est de mĂȘme dans le considĂ©rant (11) du rĂšglement dâexĂ©cution 2023/5 :
« (11) Dans son avis scientifique, lâAutoritĂ© a aussi indiquĂ© que ses conclusions sur lâinnocuitĂ© de la poudre dâAcheta domesticus (grillons domestiques) partiellement dĂ©graissĂ©s Ă©taient fondĂ©es sur les donnĂ©es et Ă©tudes scientifiques, Ă savoir la description dĂ©taillĂ©e du procĂ©dĂ© de production, les rĂ©sultats des analyses immĂ©diates, les donnĂ©es analytiques sur les contaminants, les rĂ©sultats des Ă©tudes de stabilitĂ©, les donnĂ©es analytiques sur les paramĂštres microbiologiques et les rĂ©sultats des Ă©tudes sur la digestibilitĂ© des protĂ©ines, qui figurent dans le dossier du demandeur et sans lesquelles elle nâaurait pu Ă©valuer le nouvel aliment et aboutir Ă ces conclusions »
(b) LâAutoritĂ© reconnait disposer de donnĂ©es limitĂ©es
Câest ainsi que dans le considĂ©rant (8) du rĂšglement dâexĂ©cution 2023/5, lâAutoritĂ© de sĂ©curitĂ© des aliments reconnait disposer de donnĂ©es limitĂ©es : «(8) Dans son avis scientifique, lâAutoritĂ© a conclu, sur la base de donnĂ©es limitĂ©es publiĂ©es sur les allergies alimentaires liĂ©es aux insectes en gĂ©nĂ©ral, qui lient de maniĂšre Ă©quivoque la consommation dâAcheta domesticus Ă un certain nombre de cas dâanaphylaxie, et sur la base dâĂ©lĂ©ments dĂ©montrant quâAcheta domesticus contient plusieurs protĂ©ines potentiellement allergĂšnes, que la consommation de ce nouvel aliment pouvait dĂ©clencher une sensibilisation aux protĂ©ines dâAcheta domesticus. Elle a recommandĂ© de poursuivre les recherches sur lâallergĂ©nicitĂ© dâAcheta domesticus »
Il en est de mĂȘme dans le considĂ©rant (8) du rĂšglement dâexĂ©cution 2023/58 : (8) Dans son avis scientifique, lâAutoritĂ© a aussi conclu, sur la base de donnĂ©es limitĂ©es publiĂ©es sur les allergies alimentaires liĂ©es aux insectes, que la consommation du nouvel aliment pouvait entraĂźner une sensibilisation primaire et des rĂ©actions allergiques aux protĂ©ines des larves du petit tĂ©nĂ©brion mat. Elle a recommandĂ© de poursuivre les recherches sur lâallergĂ©nicitĂ© des larves dâAlphitobius diaperinus
â Que les rĂšglements dâexĂ©cution 2023/5 et 2023/58 indiquent tous deux les risques dâallergies, notamment chez les personnes dĂ©jĂ allergiques aux fruits de mers, crustacĂ©s, acariens, les risque dâanaphylaxie (pour acheta domesticus), les risques de dĂ©clenchement dâallergies primaires aux protĂ©ines dâacheta domesticus et dâalphitobius diapĂ©rinus, les risques liĂ©s au substrat nourrissant les insectes(On peut penser au gluten).
Il semble ici utile de vous rappeler lâ Obligation de SĂ©curitĂ© quant aux aliments proposĂ©s Ă la consommation dans le cadre des cantines scolaires et des autres structures dâaccueil , pour laquelle la responsabilitĂ© vous incombe, et de prendre toutes les mesures nĂ©cessaires destinĂ©es Ă protĂ©ger les Ă©lĂšves, collĂ©giens, lycĂ©ens ET ce quâils disposent dâun PAI (Projet dâaccueil PersonnalisĂ©) ou pas puisque cette obligation est une obligation de sĂ©curitĂ© gĂ©nĂ©rale qui vise tous les publics, afin de contrĂŽler que lesdits produits Ă base dâinsectes soient purement et simplement Ă©cartĂ©s des cantines et salles de repas de ces publics. Il en va de mĂȘme pour toutes les autres structures dâaccueils tels que les crĂšches, centres de loisirs, ehpad et toutes autres structures pour lesquelles votre responsabilitĂ© vous engage.
Enfin, veuillez noter que le rĂšglement UE 2015/ 2283 du parlement europĂ©en et du conseil du 25 novembre 2015 relatif Ă la mise sur le marchĂ© europĂ©en des nouveaux aliments, nâa pas Ă©tĂ© respectĂ© :
EUR-Lex â 32015R2283 â EN â EUR-Lex (europa.eu)
Ce texte prévoit :
â Que Les nouveaux aliments doivent ĂȘtre sĂ»rs et que, en cas dâincertitude, le principe de prĂ©caution peut sâappliquer. Le considĂ©rant (20) nâest pas respectĂ© : « (20) Les nouveaux aliments ne devraient ĂȘtre autorisĂ©s et utilisĂ©s que sâils rĂ©pondent aux critĂšres fixĂ©s dans le prĂ©sent rĂšglement. Les nouveaux aliments devraient ĂȘtre sĂ»rs, et si leur sĂ©curitĂ© ne peut ĂȘtre Ă©valuĂ©e et quâune incertitude scientifique persiste, le principe de prĂ©caution peut sâappliquer. Leur utilisation ne devrait pas induire le consommateur en erreur. Par consĂ©quent, lorsquâun nouvel aliment est destinĂ© Ă remplacer une autre denrĂ©e alimentaire, il ne devrait pas diffĂ©rer de cette denrĂ©e dâune maniĂšre qui soit dĂ©savantageuse pour le consommateur sur le plan nutritionnel. »
â Que les Ă©valuations de sĂ©curitĂ© devraient ĂȘtre rĂ©alisĂ©es par lâAutoritĂ© europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments (et non par les producteurs eux-mĂȘmes). Le considĂ©rant 23 nâest pas respectĂ© : « (23) Il y a Ă©galement lieu de dĂ©finir clairement les critĂšres dâĂ©valuation des risques en matiĂšre de sĂ©curitĂ© liĂ©s aux nouveaux aliments et de fixer ces critĂšres. Afin de garantir que les nouveaux aliments sont soumis Ă des Ă©valuations scientifiques harmonisĂ©es, ces Ă©valuations devraient ĂȘtre rĂ©alisĂ©es par lâAutoritĂ© europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments (ci-aprĂšs dĂ©nommĂ©e «Autorité»). Dans le cadre de la procĂ©dure dâautorisation dâun nouvel aliment et de mise Ă jour de la liste de lâUnion, il y a lieu de demander Ă lâAutoritĂ© de rendre un avis lorsque la mise Ă jour est susceptible dâavoir un effet sur la santĂ© humaine. Dans son avis, lâAutoritĂ© devrait Ă©valuer toutes les caractĂ©ristiques du nouvel aliment susceptibles de prĂ©senter un risque en matiĂšre de sĂ©curitĂ© pour la santĂ© humaine et tenir compte des effets possibles sur les groupes vulnĂ©rables de la population. Lorsquâun aliment nouveau se compose de nanomatĂ©riaux manufacturĂ©s, lâAutoritĂ© devrait notamment vĂ©rifier que les mĂ©thodes dâessai les plus rĂ©centes sont employĂ©es pour Ă©valuer leur sĂ©curitĂ©. »
De mĂȘme dâailleurs que lâarticle 11 qui nâest pas respectĂ©, câest Ă lâAutoritĂ© dâexaminer la sĂ©curitĂ©, avec au besoin des demandes complĂ©mentaires au producteur (demandeur) : Article 11 â Avis de lâAutoritĂ© â
1. Lorsque la Commission sollicite lâavis de lâAutoritĂ©, elle lui transmet la demande valable sans retard, et au plus tard un mois aprĂšs avoir vĂ©rifiĂ© sa validitĂ©. LâAutoritĂ© adopte son avis dans un dĂ©lai de neuf mois Ă compter de la date de rĂ©ception dâune demande valable.
2. Lors de lâĂ©valuation de la sĂ©curitĂ© dâun nouvel aliment, lâAutoritĂ© examine, le cas Ă©chĂ©ant: a) si le nouvel aliment concernĂ© est aussi sĂ»r quâune denrĂ©e alimentaire dâune catĂ©gorie dâaliments comparable dĂ©jĂ mise sur le marchĂ© dans lâUnion; b) si la composition du nouvel aliment et ses conditions dâutilisation ne prĂ©sentent aucun risque en matiĂšre de sĂ©curitĂ© pour la santĂ© humaine dans lâUnion; c) si un nouvel aliment destinĂ© Ă remplacer un autre aliment ne diffĂšre pas de cet aliment dâune maniĂšre telle que sa consommation normale serait dĂ©savantageuse pour le consommateur sur le plan nutritionnel.
3. LâAutoritĂ© transmet son avis Ă la Commission, aux Ătats membres et, le cas Ă©chĂ©ant, au demandeur.
4. Dans des cas dĂ»ment justifiĂ©s, lorsque lâAutoritĂ© sollicite des informations complĂ©mentaires auprĂšs du demandeur, le dĂ©lai de neuf mois prĂ©vu au paragraphe 1 peut ĂȘtre prolongĂ©. AprĂšs consultation du demandeur, lâAutoritĂ© fixe le dĂ©lai dans lequel ces informations complĂ©mentaires doivent ĂȘtre fournies et en informe la Commission. Si la Commission ne fait pas objection Ă cette prolongation dans les huit jours ouvrables suivant lâinformation faite par lâAutoritĂ©, le dĂ©lai de neuf mois prĂ©vu au paragraphe 1 est automatiquement prolongĂ© de la durĂ©e du dĂ©lai supplĂ©mentaire. La Commission informe les Ătats membres de cette prolongation.
5. Lorsque les informations complĂ©mentaires visĂ©es au paragraphe 4 ne lui sont pas fournies dans le dĂ©lai supplĂ©mentaire visĂ© audit paragraphe, lâAutoritĂ© Ă©labore son avis sur la base des informations disponibles.
6. Lorsquâun demandeur fournit des informations complĂ©mentaires de sa propre initiative, il transmet ces informations Ă lâAutoritĂ©. Dans ce cas, lâAutoritĂ© rend son avis dans le dĂ©lai de neuf mois prĂ©vu au paragraphe 1.
7. LâAutoritĂ© met les informations complĂ©mentaires communiquĂ©es conformĂ©ment aux paragraphes 4 et 6 Ă la disposition de la Commission et des Ătats membres.
â Que la commission ne doit autoriser que les nouveaux aliments ne prĂ©sentant aucun risque et quâil nây ait aucune modification de la valeur nutritionnelle ou de dĂ©savantage nutritionnel. Lâarticle 7 nâest pas respectĂ©, les 3 conditions (cumulatives) ne sont ni rĂ©unies ni respectĂ©es : Article 7- Conditions gĂ©nĂ©rales Ă remplir pour lâinscription de nouveaux aliments sur la liste de lâUnion â La Commission nâautorise et nâinscrit un nouvel aliment sur la liste de lâUnion que sâil remplit les conditions suivantes:
a) lâaliment ne prĂ©sente aucun risque en matiĂšre de sĂ©curitĂ© pour la santĂ© humaine, compte tenu des donnĂ©es scientifiques disponibles;
b) lâutilisation prĂ©vue de lâaliment nâinduit pas le consommateur en erreur, surtout lorsque lâaliment est destinĂ© Ă en remplacer un autre et quâune modification importante est apportĂ©e Ă la valeur nutritionnelle;
c) lorsque lâaliment est destinĂ© Ă remplacer un autre aliment, le nouvel aliment ne diffĂšre pas de cet autre aliment dâune maniĂšre telle que sa consommation normale serait dĂ©savantageuse pour le consommateur sur le plan nutritionnel.
Votre ResponsabilitĂ© demeure donc pleine et entiĂšre quant Ă lâobligation de sĂ©curitĂ© liĂ©e aux aliments proposĂ©s Ă la consommation dans les cantines scolaires et autres salles de repas.
Par consĂ©quent, nous demandons expressĂ©ment quâaucun produit alimentaire comprenant lesdits insectes visĂ©s actuels, ou futurs qui seraient imposĂ©s dans les mĂȘmes conditions, ne soient proposĂ©s dans ces lieux ainsi que leur retrait immĂ©diat si ils y sont dĂ©jĂ prĂ©sents !
EspĂ©rant compter sur votre bon sens et votre coopĂ©ration sur ce sujet majeur, bien prĂ©fĂ©rable Ă la voie judiciaire. Il semble permis de pouvoir sâentendre et de dĂ©battre sur ce sujet important de lâalimentation qui a surgi sans aucune concertation ni communication, pour vous comme pour la population de façon gĂ©nĂ©rale.
Dans lâattente de votre retour, veuillez agrĂ©er, lâexpression de nos sincĂšres salutations.
Source : https://telegra.ph/Insectes-dans-lassiette-02-09
Les insectes comestibles et leur rĂŽle dans la transmission des maladies parasitaires Ă lâhomme

Le 1er janvier 2018 est entré en vigueur le rÚglement (UE) 2015/2238 du Parlement européen et du Conseil du 25 novembre 2015, introduisant la notion de « nouveaux aliments », y compris les insectes et leurs parties.
Parmi les espĂšces dâinsectes les plus couramment utilisĂ©es, on trouve : les vers de farine ( Tenebrio molitor ), les grillons domestiques ( Acheta domesticus ), les blattes (Blattodea) et les criquets migrateurs ( Locusta migrans)). Dans ce contexte, la question insondable est le rĂŽle des insectes comestibles dans la transmission des maladies parasitaires qui peuvent causer des pertes importantes dans leur Ă©levage et peuvent constituer une menace pour les humains et les animaux.Le but de cette Ă©tude Ă©tait dâidentifier et dâĂ©valuer les formes de dĂ©veloppement des parasites colonisant les insectes comestibles dans les fermes familiales et les animaleries en Europe centrale et de dĂ©terminer le risque potentiel dâinfections parasitaires pour les humains et les animaux. Le matĂ©riel expĂ©rimental comprenait des Ă©chantillons dâinsectes vivants provenant de 300 fermes familiales et animaleries, dont 75 fermes de vers de farine, 75 fermes de grillons domestiques, 75 fermes de cafards siffleurs de Madagascar et 75 fermes de criquets migrateurs.
Des parasites ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s dans 244 (81,33 %) des 300 (100 %) Ă©levages dâinsectes examinĂ©s. Dans 206 (68,67%) des cas, les parasites identifiĂ©s Ă©taient pathogĂšnes pour les insectes uniquement ; dans 106 (35,33 %) cas, les parasites Ă©taient potentiellement parasitaires pour les animaux ; et dans 91 (30,33 %) cas, les parasites Ă©taient potentiellement pathogĂšnes pour lâhomme.
Les insectes comestibles sont un rĂ©servoir sous-estimĂ© de parasites humains et animaux. Nos recherches indiquent le rĂŽle important de ces insectes dans lâĂ©pidĂ©miologie des parasites pathogĂšnes des vertĂ©brĂ©s. Lâexamen parasitologique conduit suggĂšre que les insectes comestibles peuvent ĂȘtre le vecteur de parasites le plus important pour les animaux domestiques insectivores.
Selon nos Ă©tudes, les recherches futures devraient se concentrer sur la nĂ©cessitĂ© dâune surveillance constante des Ă©levages dâinsectes Ă©tudiĂ©s pour les agents pathogĂšnes, augmentant ainsi la sĂ©curitĂ© des denrĂ©es alimentaires et des aliments pour animaux. Les insectes comestibles sont un rĂ©servoir sous-estimĂ© de parasites humains et animaux.
Nos recherches indiquent le rĂŽle important de ces insectes dans lâĂ©pidĂ©miologie des parasites pathogĂšnes des vertĂ©brĂ©s. Lâexamen parasitologique conduit suggĂšre que les insectes comestibles peuvent ĂȘtre le vecteur de parasites le plus important pour les animaux domestiques insectivores. Selon nos Ă©tudes, les recherches futures devraient se concentrer sur la nĂ©cessitĂ© dâune surveillance constante des Ă©levages dâinsectes Ă©tudiĂ©s pour les agents pathogĂšnes, augmentant ainsi la sĂ©curitĂ© des denrĂ©es alimentaires et des aliments pour animaux. Les insectes comestibles sont un rĂ©servoir sous-estimĂ© de parasites humains et animaux.
Nos recherches indiquent le rĂŽle important de ces insectes dans lâĂ©pidĂ©miologie des parasites pathogĂšnes des vertĂ©brĂ©s. Lâexamen parasitologique conduit suggĂšre que les insectes comestibles peuvent ĂȘtre le vecteur de parasites le plus important pour les animaux domestiques insectivores. Selon nos Ă©tudes, les recherches futures devraient se concentrer sur la nĂ©cessitĂ© dâune surveillance constante des Ă©levages dâinsectes Ă©tudiĂ©s pour les agents pathogĂšnes, augmentant ainsi la sĂ©curitĂ© des denrĂ©es alimentaires et des aliments pour animaux.
Introduction
La demande croissante dâaliments faciles Ă digĂ©rer et nutritifs a contribuĂ© Ă lâĂ©mergence de nouvelles sources alimentaires dans la transformation agricole. Les insectes comestibles font partie de ces catĂ©gories dâaliments sous-utilisĂ©s Ă haute valeur nutritionnelle.
Les insectes sont Ă©levĂ©s pour la consommation directe et pour ĂȘtre utilisĂ©s dans la production de denrĂ©es alimentaires et dâaliments pour animaux. Le concept de « nouveaux aliments », y compris les insectes et leurs parties, a Ă©tĂ© introduit par le rĂšglement (UE) 2015/2238 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 25 novembre 2015 relatif aux nouveaux aliments, entrĂ© en vigueur le 1er janvier 2018. La popularitĂ© croissante des animaux de compagnie exotiques a Ă©galement accru la demande de nouveaux aliments.
Cependant, les insectes comestibles sont souvent infectĂ©s par des agents pathogĂšnes et des parasites qui entraĂźnent des pertes de production importantes. Ces agents pathogĂšnes constituent Ă©galement une menace indirecte pour les humains, le bĂ©tail et les animaux exotiques. La majoritĂ© des entreprises dâĂ©levage dâinsectes dans le monde sont des entreprises familiales et, en Europe, les insectes comestibles sont rarement produits Ă grande Ă©chelle.
Dans lâUnion europĂ©enne, lâentomophagie est rare et considĂ©rĂ©e comme un tabou culturel. Plus de 1900 espĂšces dâinsectes sont considĂ©rĂ©es comme comestibles. Les insectes comestibles les plus populaires sont les vers de farine ( Tenebrio molitor ), les grillons domestiques ( Acheta domesticus ), les blattes ( Blattodea ) et les criquets migrateurs ( Locusta migrans ).
Les vers de farine sont des colĂ©optĂšres de la famille des Tenebrionidae. Les colĂ©optĂšres adultes mesurent gĂ©nĂ©ralement de 13 Ă 20 mm de long et les larves ont une longueur dâenviron 30 mm. Au cours de leur court cycle de vie de 1 Ă 2 mois, les femelles pondent environ 500 Ćufs. Lâun des plus grands fournisseurs de vers de farine au monde est HaoCheng Mealworm Inc. qui produit 50 tonnes dâinsectes vivants par mois et exporte 200 000 tonnes dâinsectes sĂ©chĂ©s par an [ 7 ] .
Les vers de farine sont utilisĂ©s dans lâalimentation humaine et animale et constituent une source de nourriture populaire pour les animaux de compagnie exotiques, notamment les reptiles et les insectivores. La valeur nutritionnelle des larves de vers de farine est comparable Ă celle de la viande et des Ćufs de poule. Les vers de farine sont faciles Ă stocker et Ă transporter. Ils sont riches en nutriments hautement disponibles et sont considĂ©rĂ©s comme une source dâalimentation trĂšs prometteuse pour lâĂ©levage de volailles et de poissons. Les vers de farine peuvent Ă©galement ĂȘtre administrĂ©s aux animaux de compagnie et au bĂ©tail.
La popularité de la consommation de vers de farine par les humains est à la hausse, en particulier en Europe. Les vers de farine dégradent efficacement les déchets biologiques et la mousse de polystyrÚne. Les parasites de vers de farine les plus courants comprennent Gregarine spp., Hymenolepis diminuta et les acariens de la famille des Acaridae. Les vers de farine sont des insectes modÚles dans la recherche parasitologique.
Le grillon domestique ( A. domesticus ) a une longueur allant jusquâĂ 19 mm et son cycle de vie sâĂ©tend sur 2 Ă 3 mois. Câest une source de nourriture pour les reptiles, les amphibiens et les arachnides Ă©levĂ©s en captivitĂ©, y compris les araignĂ©es de la famille des Theraphosidae. Les grillons domestiques sont consommĂ©s par lâhomme sous forme de poudre ou dâextraits protĂ©iques. Les grillons entiers sont consommĂ©s directement en ThaĂŻlande [ 1 ]. Ces insectes sont frĂ©quemment infestĂ©s par Nosema spp., Gregarine spp. et Steinernema spp.
Les blattes de lâordre Blattodea comprennent la blatte germanique ( Blattella germanica ), la blatte amĂ©ricaine ( Periplaneta americana ), la blatte fouisseuse cubaine ( Byrsotria fumigata ), la blatte sifflante de Madagascar ( Gromphadorhina portentosa ), la blatte mouchetĂ©e ( Nauphoeta cinerea ), la blatte du Turkestan ( Shelfordella lateralis ) et la blatte orientale ( Blatta orientalis ). Les cafards peuvent vivre jusquâĂ 12 mois et les plus gros individus atteignent jusquâĂ 8 cm de long. Les cafards sont de plus en plus populaires dans lâalimentation humaine et font partie de la cuisine locale dans diverses rĂ©gions du monde.
Les criquets migrateurs appartiennent Ă la famille des Acrididae, ordre des OrthoptĂšres. Les insectes mesurent jusquâĂ 9 cm de long et vivent jusquâĂ 3 mois. Les criquets sont consommĂ©s par les amphibiens, les reptiles et les humains, principalement en Afrique et en Asie. Les criquets contiennent jusquâĂ 28 % de protĂ©ines et 11,5 % de matiĂšres grasses, dont jusquâĂ 54 % de graisses insaturĂ©es. Nosema spp. et Gregarine spp. sont les parasites acridiens les plus rĂ©pandus.
Le but de cette Ă©tude Ă©tait dâidentifier et dâĂ©valuer les formes de dĂ©veloppement des parasites colonisant les insectes comestibles dans les fermes familiales et les animaleries en Europe centrale et de dĂ©terminer le risque potentiel dâinfections parasitaires pour les humains et les animaux.
RĂ©sultats
Prévalence
Des formes parasitaires de dĂ©veloppement ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©es dans 244 (81,33%) des 300 (100%) Ă©levages dâinsectes examinĂ©s. Dans 206 (68,67%) des cas, les parasites identifiĂ©s Ă©taient pathogĂšnes pour les insectes uniquement ; dans 106 (35,33 %) cas, les parasites Ă©taient potentiellement parasitaires pour les animaux ; et dans 91 (30,33 %) cas, les parasites Ă©taient potentiellement pathogĂšnes pour lâhomme. Nosema spp. des spores ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©es dans 27 (36,00%) Ă©levages de criquets et 35 (46,67%) Ă©levages de criquets.
La prĂ©sence de Cryptosporidium spp. a Ă©tĂ© observĂ©e dans 12 (16%) Ă©levages de vers de farine, 5 (6,67%) Ă©levages de criquets, 13 (17,33%) Ă©levages de blattes et 4 (5,33%) Ă©levages de criquets. Quarante-quatre (58,67%) Ă©levages de vers de farine, 30 (40,00%) Ă©levages de criquets, 57 (76%) Ă©levages de blattes et 51 (68,00%) Ă©levages de criquets Ă©taient infestĂ©s par Gregarine spp., dontSteganorhynchus dunwodyii , Hoplorhynchus acanthatholius , Blabericola haasi , Gregarina blattarum , G. niphadrones , Gregarina cuneata et Gregarina polymorpha . Isospora spp. ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s dans 7 (9,33%) Ă©levages de vers de farine, 4 (5,33%) Ă©levages de criquets, 9 (12,00%) Ă©levages de blattes et 8 (10,67%) Ă©levages de criquets. Onze (14,67%) Ă©levages de vers de farine, 13 (17,33%) Ă©levages de blattes et 9 (12,00%) Ă©levages de criquets Ă©taient infestĂ©s par Balantidium spp. y compris B. coli et B. blattarum . La prĂ©sence dâ Entamoeba spp., dont E. coli ,E. dispar , E. hartmanii et E. histolytica , ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s dans 9 (12%) Ă©levages de vers de farine, 14 (18,67%) Ă©levages de blattes et 4 (5,33%) Ă©levages de criquets. Dix-sept (22,67 %) Ă©levages de blattes ont Ă©tĂ© colonisĂ©s par Nyctotherus spp., dont N. ovalis et N. periplanetae . Des cysticercoĂŻdes de tĂ©nias, y compris Hymenolepis nana , H. diminuta et Raillietina spp., ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s dans 9 (12 %) Ă©levages de vers de farine, 3 (4 %) Ă©levages de grillons, 4 (5,33 %) Ă©levages de blattes et 3 (4,00 %) Ă©levages de criquets. Les nĂ©matodes de lâordre Gordiidea ont colonisĂ© 6 (8,00%) Ă©levages de grillons et criquets. Hammerschmidtiella diesignia Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© dans 35 (46,67%) Ă©levages de blattes. Steinernema spp. a Ă©tĂ© identifiĂ© dans 22 (29,33%) Ă©levages de criquets, et Pharyngodon spp.âdans 14 (18,67%) Ă©levages de criquets. La prĂ©sence de Physaloptera spp. a Ă©tĂ© observĂ© dans 4 (5,4%) Ă©levages de vers de farine, 2 (2,67%) Ă©levages de criquets, 9 (12,00%) Ă©levages de blattes et 7 (9,33%) Ă©levages de criquets. Cinq (6,67%) Ă©levages de vers de farine et 7 (9,33%) Ă©levages de blattes Ă©taient infestĂ©s par Spiruroidea. ThelastomidĂ©s spp. a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© dans 10 (13,33%) Ă©levages de criquets et criquets. ThĂ©lastomespp. a Ă©tĂ© identifiĂ© dans 58 (77,33%) Ă©levages de blattes. Des acanthocĂ©phales ont Ă©tĂ© observĂ©s dans 2 (2,67%) Ă©levages de vers de farine et 3 (4,00%) Ă©levages de blattes. Deux Ă©levages de blattes (2,67 %) Ă©taient infestĂ©s de Pentastomida. La prĂ©sence dâAcaridae, dont les acariens, a Ă©tĂ© observĂ©e dans 35 (46,67%) Ă©levages de vers de farine, 15 (20,00%) Ă©levages de blattes et 7 (9,33%) Ă©levages de criquets. Dans le groupe dâĂ©chantillons prĂ©levĂ©s dans les Ă©levages de vers de farine, Cryptosporidium spp. ont Ă©tĂ© notĂ©s dans 37 (12,33%) Ă©chantillons, Gregarine spp. ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s dans 99 (33,00 %) Ă©chantillons, Isospora spp. â dans 12 (4 %) Ă©chantillons, Entamoeba spp. â dans 12 (4,00 %) Ă©chantillons, Balantidium spp. â dans 14 (4,67 %) Ă©chantillons, cysticercoĂŻdes â dans 18 (6.00%) Ă©chantillons, Pharyngodonspp.âdans 10 (3 %) des Ă©chantillons, Physaloptera spp.âdans 15 (5,00 %) Ă©chantillons, Spiruroidea âdans 6 (2,00 %) Ă©chantillons, Acanthocephala spp.âdans 2 (0,67 %) et Acaridae dans 80 ( 26,67 %) Ă©chantillons. Dans le groupe dâĂ©chantillons prĂ©levĂ©s dans les Ă©levages de grillons, Nosema spp. ont Ă©tĂ© identifiĂ©s dans 74 (24,67 %) Ă©chantillons, Cryptosporidium spp. â dans 5 (1,67 %) Ă©chantillons Isospora spp. â dans 8 (2,67 %) Ă©chantillons, Gregarine spp. â dans 72 (24,00 %) Ă©chantillons, cysticercoĂŻdes â dans 4 ( 1,33 %) Ă©chantillons, Physaloptera spp.âdans 4 (1,33 %) Ă©chantillons, Steinernemaspp.âdans 11 (3,67%) Ă©chantillons, et nĂ©matodes de lâordre Gordiideaâdans 19 (6,33%) Ă©chantillons. Dans le groupe dâĂ©chantillons provenant dâĂ©levages de blattes, la prĂ©sence de Cryptosporidium spp. a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e dans 89 (11,87%) Ă©chantillons, Gregarine spp.âdans 236 (31,47%) Ă©chantillons, Isospora spp.âdans 16 (2,13%) Ă©chantillons, Nyctotherus spp.âdans 57 (7,60%) Ă©chantillons, Entamoeba spp.â dans 34 (4,53 %) Ă©chantillons, Balantidium spp. â dans 35 (4,67 %) Ă©chantillons, cysticercoĂŻdes â dans 4 (0,53 %) Ă©chantillons, Pharyngodon spp. â dans 20 (2,67 %) Ă©chantillons, Physaloptera spp. â dans 23 (3,07 %) Ă©chantillons %) Ă©chantillons, Spiruroideaâdans 14 (1,87%) Ă©chantillons, Thelastoma spp.âdans 270 (36,00%) Ă©chantillons,H. diesigni â dans 143 (19,07 %) Ă©chantillons, Acanthocephala spp. â dans 5 (0,67 %) Ă©chantillons, Pentastomida spp. â dans 5 (0,67 %) Ă©chantillons, et Acaridae â dans 29 (3,87 %) Ă©chantillons. Les parasites suivants ont Ă©tĂ© identifiĂ©s dans les Ă©levages acridiens : Nosema spp.âdans 125 (16,67%) Ă©chantillons, Cryptosporidium spp.âdans 13 (1,73%) Ă©chantillons, Gregarine spp.âdans 180 (24,00%) Ă©chantillons, Isospora spp.âdans 15 (2,00 %) Ă©chantillons, Entamoeba spp. dans 9 (1,20 %) Ă©chantillons, Balantidium spp. â dans 14 (1,87 %) Ă©chantillons, cysticercoĂŻdes â dans 15 (2,00 %) Ă©chantillons, Physaloptera spp. â dans 17 (2,27 %) Ă©chantillons, Steinernemaspp.âdans 31 (4,13%) Ă©chantillons, nĂ©matodes de lâordre Gordiideaâdans 7 (0,93%) Ă©chantillons, et Acaridaeâdans 31 (4,13%) Ă©chantillons. Les rĂ©sultats dĂ©taillĂ©s de lâexamen parasitologique ont Ă©tĂ© mis en Tableau 1.
Tableau 1
Type / EspÚce et formes de développement des parasites trouvés chez les insectes examinés dans les échantillons collectifs / individuels examinés en fonction du lieu de détection.
Parasite (formes de développement) | ColéoptÚre du ver de farine | Grillon domestique | Cafard sifflant de Madagascar | Criquet migrateur | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
gt | rb | gt | rb | gt | rb | gt | rb | |
Nosema spp. (spores) | â | â | 74 | â | â | â | 125 | â |
Cryptosporidium spp. (oocystes) | 31 | dix | 5 | 2 | 57 | 35 | 13 | 4 |
GrĂ©garine spp. (oocystes, sporozoĂŻtes) | 99 | â | 72 | â | 236 | â | 180 | â |
Isospora spp. (oocystes) | 3 | 12 | 1 | 8 | 6 | 16 | 1 | 15 |
Balantidium spp. (amibe, kystes) | 1 | 14 | â | â | 29 | 8 | 5 | 14 |
Entamoeba spp. (amibe, kystes) | 3 | 11 | â | â | 30 | 7 | 1 | 9 |
Nyctotherus spp. (amibe, kystes) | â | â | â | â | 57 | 2 | â | â |
Cestodes (Ćufs, cysticercoĂŻdes) | 8 | 22 | â | 4 | 3 | 4 | 2 | 15 |
Gordiidae spp (kystes, juvĂ©niles) | â | â | â | 19 | â | â | 16 | â |
H. diessigni (formes adultes, Ćufs) | â | â | â | â | 143 | â | â | â |
Pharyngodon spp. (larves L3) | â | 13 | â | â | â | 22 | â | â |
Physaloptera spp. (larves L3) | â | 19 | â | 4 | â | 42 | â | 17 |
Spiruroidea (larves L3) | â | 8 | â | â | â | 14 | â | â |
Thelastomatidae (formes adultes, Ćufs) | â | â | 47 | â | â | â | 31 | â |
Steinernema spp. (formes adultes) | â | â | â | 11 | â | â | â | 17 |
Thelastoma spp. (formes adultes, Ćufs) | â | â | â | â | 270 | â | â | â |
Acanthocephala spp. (cystacanthes) | â | 2 | â | â | â | 5 | â | â |
Pentastomides (nymphes) | â | â | â | â | â | 5 | â | â |
Acaridae (Ćufs, nymphes, formes adultes) | 4 | 80 | â | â | 2 | 29 | 1 | 31 |
gtâtractus gastro-intestinal ; rbâreste du corps
ProbabilitĂ© dâapparition du parasite
Le risque dâinfections Ă Cestoda, Acanthocephala et Acaridae Ă©tait significativement plus Ă©levĂ© chez les insectes importĂ©s dâAfrique et dâAsie que chez les insectes achetĂ©s auprĂšs de fournisseurs europĂ©ens. Les Ă©levages dont le cheptel Ă©tait complĂ©tĂ© par des insectes provenant dâautres Ă©levages Ă©taient plus frĂ©quemment colonisĂ©s par Nosema spp., Isospora spp., Cryptosporidium spp., Entamoeba spp., Cestoda, Pharyngodon spp., Gordius spp., Physaloptera spp., Thelastoma spp. et H. diesigni que les fermes fermĂ©es. Le risque dâinfection par Cryprosporidium spp., Gregarine spp, Balantidium spp,Entamoeba spp., Steinernema spp., Gordiidea, H. diesigni et Acaridae Ă©taient plus Ă©levĂ©s chez les insectes nourris avec des dĂ©chets de cuisine et des sources dâalimentation collectĂ©es localement que chez les insectes nourris uniquement avec des produits frais ou des aliments spĂ©cialisĂ©s. Les insectes qui sont entrĂ©s en contact direct ou indirect avec des animaux prĂ©sentaient un risque plus Ă©levĂ© dâexposition Ă Isospora spp., Cryptosporidium spp., Cestoda, Pharyngodon spp., Physaloptera spp., Thelastoma spp. et H. diessigni , mais Ă moindre risque dâexposition Ă Nyctotherus spp. Les rĂ©sultats statistiquement significatifs de la rĂ©gression logistique ont Ă©tĂ© placĂ©s dans Tableau 2.
Tableau 2
ModĂšle de rĂ©gression logistique, montrant des relations statistiquement significatives entre les espĂšces de parasites et lâorigine des insectes, le systĂšme de rotation des stocks dâinsectes, le type dâalimentation et le contact avec les animaux.
Nosema spp. | rotation | <0,000001 | 2.28 | 0,18 | 33,99 | <0,000001 | 2,90 | 2.03-4.14 |
Isospora spp. | rotation | 0,000043 | 28,88 | 0,31 | 10h45 | 0,0012 | 2,74 | 1.49-5.06 |
animaux | 12.03 | 0,32 | 3,95 | 0,047 | 1,87 | 1.01-3.48 | ||
Cryprosporidium spp. | rotation | 0,00001 | 14.54 | 0,22 | 15.53 | 0,00002 | 5.11 | 1.03-14.65 |
alimentation | 17.76 | 0,19 | 19.22 | 0,0013 | 10.21 | 0,81-6,45 | ||
animaux | 4.03 | 0,34 | 7.81 | 0,001 | 3.62 | 1.95-12.83 | ||
Grégarine spp. | alimentation | 0,000001 | 11.85 | 0,11 | 21h40 | 0,000004 | 1,65 | 1.33-2.04 |
Nyctotherus spp. | animaux | 0,020 | 49.02 | 0,29 | 8.29 | 0,004 | 0,44 | 0,25-0,77 |
Balantidium spp. | alimentation | 0,000001 | 6.43 | 0,32 | 15.63 | 0,000072 | 3.52 | 1.69-6.57 |
Entamoeba spp. | rotation | 0,000022 | 4,50 | 0,54 | 5,78 | 0,016 | 0,27 | 0,095-0,79 |
alimentation | 3.58 | 0,34 | 11.03 | 0,000098 | 3.13 | 1.60-6.13 | ||
Cestode | origine | 0,000064 | 11.66 | 1.06 | 4.71 | 0,03 | 10.07 | 1.25-81.05 |
rotation | 8.38 | 4.46 | 4,59 | 0,035 | 2,92 | 1.08-7.92 | ||
animaux | 2.48 | 1,50 | 6.46 | 0,011 | 18.54 | 1.95-177.14 | ||
Pharyngodon spp. | rotation | 0,000001 | 8.24 | 0,63 | 4.25 | 0,040 | 0,27 | 0,078-0,93 |
animaux | 11.21 | 0,73 | 14.10 | 0,00017 | 15.73 | 3.73-66.31 | ||
Steinernema spp. | alimentation | 0,047 | 15.26 | 0,28 | 5.46 | 0,019 | 1,94 | 1.11-3.39 |
Gordiidés | rotation | 0,000001 | 1.44 | 0,41 | 5,87 | 0,02 | 2,69 | 1.21-5.97 |
alimentation | 4,89 | 1.03 | 18.67 | 0,000016 | 87,54 | 11.51-665.54 | ||
Physaloptera spp. | rotation | 0,000001 | 12.28 | 0,36 | 8.62 | 0,0033 | 0,35 | 0,17-0,70 |
animaux | 7.45 | 0,29 | 28.18 | <0,000001 | 4,75 | 2.67-8.45 | ||
Thelastoma spp. | rotation | 0,00087 | 33.09 | 0,19 | 4.61 | 0,031 | 1.51 | 1.04- 2.21 |
animaux | 9.44 | 0,16 | 4,89 | 0,0002 | 1.26 | 1.26-2.43 | ||
Hammerschmidtiella diesigni | rotation | <0,000001 | 11h15 | 0,22 | 14.09 | 0,00017 | 2.32 | 1.49-3.59 |
alimentation | 7.64 | 0,22 | 12h41 | 0,00042 | 2.18 | 1.41-3.73 | ||
animaux | 5,82 | 0,20 | 7.47 | 0,0062 | 1,75 | 1.17-2.61 | ||
Acanthocéphales | origine | 0,00001 | 14.23 | 0,55 | 5.11 | 0,02 | 9.11 | 1.67-73.01 |
Acaridés | origine | 0,000001 | 5,89 | 0,20 | 13.72 | 0,00021 | 2.08 | 1.41-3.06 |
alimentation | 7.43 | 0,20 | 11.52 | 0,00069 | 1,99 | 1.34-2.96 |
X 2 -Test du chi carrĂ© ; W â statistique de Wald ; IC Ă 95 % â Intervalle de confiance Ă 95 % ; Origine : 0 â spĂ©cimens de lâĂ©levage venus dâEurope, 1- individus reproducteurs importĂ©s dâAsie ou dâAfrique ; Rotation : 0âindividus provenant dâexploitations avec rotation animale fermĂ©e, 1âindividus provenant dâexploitations avec rotation animale ouverte ; Alimentation : 0âinsectes nourris avec des produits frais ou de la nourriture, 1âinsectes nourris avec des dĂ©chets ; Animaux : 0âaucun contact avec des animaux, 1âcontact avec des animaux. H.diesigni â Hammerschmidtiella diesigni .
Des corrĂ©lations significatives ont Ă©tĂ© observĂ©es entre la prĂ©sence de Nosema spp. et Isospora spp. (V = 0,75), Gregarine spp. (Q = â0,27) Steinernema spp. (Q = 0,42) et Gordiidae spp (Q = 0,45). La prĂ©sence dâ Isospora spp. Ă©tait Ă©galement significativement corrĂ©lĂ© avec Gregarine spp. (Q = -0,22), cestodes (Q = 0,63), Gordiidae spp. (Q = 0,73) Thelastoma spp. (Q = 0,96). La prĂ©sence de Nyctotherus spp. Ă©tait corrĂ©lĂ© avec Spiruroidea (Q = 0,55), Thelastoma spp. (Q = 0,52) et H. diesigni (Q = 0,18). Des corrĂ©lations ont Ă©tĂ© observĂ©es entre Gregarine spp. etHymenolepis diminuta (Q = 0,48), Pharyngodon spp. (Q = 0,30), Steinernema spp. (Q = 0,33), Physaloptera spp. (Q = 0,32), Spiruroidea. (Q = 0,44), Thelastoma spp. (Q = 0,51), H. diesigni (Q = 0,31) et Acanthocephala (Q = 0,44). La prĂ©sence de Cryptosporidium spp. Ă©tait significativement corrĂ©lĂ© avec Balantidium spp. (Q = 0,21), Entamoeba spp. (Q = 0,33), Nyctotherus spp. (Q = â0,41), H. diesigni (Q = 0,49) et Acaridae (Q = 0,17).
Discussion
En raison de lâabsence dâobligation dâenregistrement, nous ne sommes actuellement pas en mesure dâestimer le nombre exact de ces exploitations dans la zone Ă©tudiĂ©e. Le nombre dâexploitations obtenu pour lâexpĂ©rimentation rĂ©sulte dâun nombre minimum dâĂ©chantillons calculĂ© Ă titre indicatif. Pour obtenir les rĂ©sultats les plus fiables Ă partir dâun seul emplacement (par exemple, une ville), nous avons testĂ© jusquâĂ 3 fermes. La sĂ©lection des espĂšces dâinsectes pour la recherche rĂ©sulte de la diffusion de ces animaux auprĂšs des Ă©leveurs. Dans le cas oĂč nous avons montrĂ© que les insectes provenaient du mĂȘme fournisseur, nous nâavons pas poursuivi les recherches.
Les questions de lâenquĂȘte concernant les fermes dâinsectes testĂ©es sont liĂ©es aux activitĂ©s observĂ©es pratiquĂ©es par les Ă©leveurs. Les Ă©leveurs dĂ©sireux dâinstaller ou dâagrandir leurs fermes commandent souvent des insectes dans les pays dâorigine ou dans des endroits oĂč lâimportation de ces aliments est moins chĂšre que dâEurope. Ă notre avis, un tel phĂ©nomĂšne est une grande menace du fait quâil peut y avoir un risque dâattraper des animaux de lâenvironnement, et donc dâintroduire de nouveaux parasites, aussi bien pathogĂšnes pour les insectes que pour lâhomme et les animaux. Certains Ă©leveurs amateurs ne sâintĂ©ressent pas Ă la qualitĂ© des aliments introduits dans lâĂ©levage. Ils se nourrissent dâinsectes de lâenvironnement (fourrage vert, arbres fruitiers sauvages) ou utilisent les restes de lâalimentation dâautres animaux. Les insectes comestibles peuvent Ă©galement ĂȘtre en contact direct ou indirect avec les animaux. Parmi les pratiques, nous pouvons inclure la redĂ©position des insectes dans les fermes aprĂšs que lâanimal ne les a pas mangĂ©s. Ces insectes se dĂ©plaçant dans lâhabitat des animaux (par exemple, les terrariums) peuvent introduire mĂ©caniquement des agents pathogĂšnes potentiels spĂ©cifiques aux animaux.
Au cours de la recherche dans des fermes individuelles, nous avons observĂ© des pratiques contraires Ă lâĂ©thique dâĂ©leveurs individuels, telles que nourrir des insectes avec des excrĂ©ments dâanimaux provenant dâune animalerie, nourrir des insectes avec des cadavres dâanimaux plus petits ou nourrir des insectes avec de la nourriture moisie et mĂȘme de la viande crue. Ces pratiques rĂ©duisent considĂ©rablement la qualitĂ© du produit final et compromettent la sĂ©curitĂ© microbiologique/parasitologique de ces aliments. Actuellement, cependant, il nâexiste aucune rĂ©glementation concernant les conditions zoohygiĂ©niques et le bien-ĂȘtre de ces animaux en tant quâanimaux potentiels pour lâalimentation. Bien que la recherche ait Ă©tĂ© menĂ©e dans des Ă©levages dâinsectes amateurs, la plupart ne se sont pas rĂ©vĂ©lĂ©s gravement dĂ©fectueux. LâĂ©levage dâinsectes comestibles effectuĂ© dans des lieux non prĂ©vus Ă cet effet (maisons) peut entraĂźner un danger supplĂ©mentaire pour lâhomme. Au cours de lâĂ©tude, nous avons enregistrĂ© des cas individuels de propagation dâinsectes Ă partir de fermes, qui ont entraĂźnĂ© une infestation de chambres, par exemple. par des cafards ou des grillons. Un autre exemple est la possibilitĂ© de transmission de parasites tels queCryptosporidium spp. sur lâhomme par voie aĂ©rogĂ©nique, donc si les Ă©levages ne sont pas bien protĂ©gĂ©s ou sâil y a un manque dâhygiĂšne au contact des insectes, de telles invasions peuvent se produire.
Parasites pathogĂšnes pour les insectes
Les Ă©chantillons de ferme analysĂ©s ont Ă©tĂ© colonisĂ©s par des formes de dĂ©veloppement de parasites spĂ©cifiques aux insectes, notamment Nosema spp., Gregarine spp., Nyctotherus spp., Steinernema spp., Gordiidae, H. diesigni , Thelastomidae et Thelastoma spp. Ces agents pathogĂšnes constituent la flore parasitaire la plus rĂ©pandue et des infections massives peuvent compromettre la santĂ© des insectes et rĂ©duire les bĂ©nĂ©fices des exploitations. Selon Van der Geest et al. et Johny et al., les agents pathogĂšnes ci-dessus ont Ă©tĂ© impliquĂ©s comme pseudo-parasites des humains et des animaux. Cependant, lâimpact des parasites spĂ©cifiques aux insectes sur lâhomme nâa pas encore Ă©tĂ© entiĂšrement Ă©lucidĂ©. Pong et al. ont avancĂ© que Gregarine spp., un parasite spĂ©cifique des blattes, pouvait provoquer de lâasthme chez lâhomme. Les rĂ©sultats de lâenquĂȘte menĂ©e dans notre Ă©tude indiquent que lâĂ©levage dâinsectes peut augmenter lâexposition humaine aux agents pathogĂšnes et allergĂšnes.
La nosĂ©mose est une maladie causĂ©e par des parasites microsporidiens, et elle peut compromettre la santĂ© des grillons et des criquets. Cependant, les parasites Nosema contrĂŽlent Ă©galement les populations de grillons et de criquets dans lâenvironnement naturel. Lange et Wysiecki ont dĂ©couvert que Nosema locustae peut ĂȘtre transmis par des criquets sauvages jusquâĂ une distance de 75 km. Ce parasite se transmet Ă©galement facilement dâun insecte Ă lâautre, ce qui peut contribuer Ă la propagation des infections dans les Ă©levages dâinsectes. Johnson et Pavlikova ont rapportĂ© une corrĂ©lation linĂ©aire entre le nombre de Nosema spp. spores chez les criquets et une diminution de la consommation de matiĂšre sĂšche. Les rĂ©sultats de notre Ă©tude indiquent que Nosemaspp. les infections peuvent rĂ©duire les bĂ©nĂ©fices de lâĂ©levage dâinsectes.
GrĂ©garine spp. sont des protistes parasites qui colonisent les voies digestives et les cavitĂ©s corporelles des invertĂ©brĂ©s. Selon Kudo, les grĂ©garines sont des micro-organismes commensaux non pathogĂšnes, mais des recherches rĂ©centes indiquent que ces protistes sont pathogĂšnes pour les insectes. Ces micro-organismes utilisent les nutriments ingĂ©rĂ©s par lâhĂŽte, compromettent la fonction immunitaire de lâhĂŽte et endommagent les parois des cellules hĂŽtes. Des infestations massives peuvent entraĂźner une occlusion intestinale chez les insectes. Lopes et Alves ont trouvĂ© que les cafards infectĂ©s par la grĂ©garinespp. Ă©taient caractĂ©risĂ©s par des abdomens gonflĂ©s, des mouvements plus lents, des corps assombris et une odeur putride indiquant une septicĂ©mie. Il a Ă©galement Ă©tĂ© constatĂ© que les grĂ©garines compromettaient la reproduction, raccourcissaient le cycle de vie et augmentaient la mortalitĂ© chez les insectes. Une Ă©tude des libellules a rĂ©vĂ©lĂ© que Gregarine spp. peut diminuer la teneur en graisse et la force musculaire chez les insectes. Johny et al. ont dĂ©montrĂ© que le mĂ©tronidazole et la grisĂ©ofluvine peuvent diminuer Gregarine spp. compte chez les insectes. Les rĂ©sultats prĂ©sentĂ©s par Johny et al. peut ĂȘtre utilisĂ© pour dĂ©velopper des stratĂ©gies de gestion des parasites et minimiser les effets nĂ©gatifs de la grĂ©garinespp. dans les Ă©levages dâinsectes. Lopes et Alves ont dĂ©montrĂ© que les blattes infectĂ©es par Gregarine spp. Ă©taient plus sensibles Ă Metarhizium anisopliae et au triflumuron, ce qui pourrait impliquer que les insectes malades sont plus sensibles aux autres agents pathogĂšnes. Une revue de la littĂ©rature suggĂšre que Gregarine spp. peut affecter nĂ©gativement la santĂ© des insectes dâĂ©levage.
Nyctotherus spp. est un parasite ou un endosymbionte qui colonise le systĂšme intestinal des insectes. Gijzen et al. ont trouvĂ© une forte corrĂ©lation entre la taille de la population de N. ovalis et lâactivitĂ© de digestion de la carboxymĂ©thyl-cellulase et du papier filtre dans les intestins des blattes, qui Ă©tait corrĂ©lĂ©e Ă la capacitĂ© de ces insectes Ă produire du mĂ©thane. Les rĂ©sultats de notre Ă©tude indiquent que le ciliĂ© N. ovalis doit ĂȘtre considĂ©rĂ© comme la microflore commensale du tractus gastro-intestinal de la blatte. Nyctotherus spp. Ă©taient moins susceptibles dâĂȘtre dĂ©tectĂ©s chez les insectes qui avaient dĂ©jĂ Ă©tĂ© en contact avec des animaux. Ce qui prĂ©cĂšde pourrait impliquer que les insectes dont le tube digestif est colonisĂ© par ces parasites sont plus facilement consommĂ©s par les animaux.Nyctotherus ovalis est rarement pathogĂšne pour les animaux. Satbige et al. ont signalĂ© deux tortues chez lesquelles une infection Ă N. ovalis a provoquĂ© diarrhĂ©e, dĂ©shydratation et perte de poids.
Les Gordiidae, Ă©galement connus sous le nom de vers de crin, sont des nĂ©matodes parasites dâune longueur pouvant atteindre 1,5 m qui colonisent les invertĂ©brĂ©s. Lorsquâelles sont consommĂ©es par des insectes, les larves parasites pĂ©nĂštrent dans la paroi intestinale et sont enveloppĂ©es par des kystes protecteurs Ă lâintĂ©rieur de lâintestin. Gordius spp. sont gĂ©nĂ©ralement spĂ©cifiques aux insectes, mais ces nĂ©matodes ont Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s chez lâhomme et lâanimal. Plusieurs cas de parasitisme et de pseudo-parasitisme par des vers gordiidĂ©s provenant de diverses localitĂ©s, dont la France, lâItalie, la BaviĂšre, la Dalmatie, lâAfrique de lâEst, lâAfrique du Sud-Est, lâAfrique de lâOuest, le Transvaal, le Chili, les Ătats-Unis et le Canada, ont Ă©tĂ© dĂ©crits dans la littĂ©rature. Des vers de crin ont Ă©galement Ă©tĂ© identifiĂ©s dans les vomissures et les matiĂšres fĂ©cales. Cependant, aucune des invasions parasitaires dĂ©crites nâĂ©tait pathogĂšne pour lâhomme. Dans la prĂ©sente Ă©tude, des parasites ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s chez des insectes nourris avec des dĂ©chets de cuisine ou des sources de nourriture collectĂ©es localement.
Hammerschmidtiella diesigni , Thelastoma spp. et Thelastomatidae sont des nĂ©matodes spĂ©cifiques aux invertĂ©brĂ©s. Les nĂ©matodes colonisant le tube digestif des insectes sont gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ©s comme des organismes commensaux. Taylor a dĂ©montrĂ© que Leidynema spp. a exercĂ© un effet nĂ©gatif sur les tissus de lâintestin postĂ©rieur chez les insectes. De mĂȘme que les pathogĂšnes identifiĂ©s dans notre Ă©tude, Leidynema spp. appartiennent Ă la famille des Thelastomatidae. Capinera a dĂ©montrĂ© que ces nĂ©matodes peuvent augmenter la mortalitĂ© dans les Ă©levages de blattes. Dans notre Ă©tude, les insectes colonisĂ©s par H. diessigni et Thelastoma spp. se caractĂ©risent par une faible teneur en tissu adipeux. McCallister ont rapportĂ© une prĂ©valence plus Ă©levĂ©e de nĂ©matodes H. diesigni et T. bulhoes chez les cafards femelles et adultes, mais nâont pas observĂ© de variations significatives dans le nombre diffĂ©rentiel dâhĂ©mocytes ou la gravitĂ© spĂ©cifique de lâhĂ©molymphe.
Steinernema spp. est un nĂ©matode entomopathogĂšne dont la pathogĂ©nicitĂ© est liĂ©e Ă la prĂ©sence de bactĂ©ries symbiotiques dans les intestins parasites. Ces nĂ©matodes sont utilisĂ©s en agriculture comme agents de lutte biologique contre les ravageurs des cultures, ce qui peut favoriser la propagation de lâinfection Ă dâautres insectes. Dans notre Ă©tude, les insectes infectĂ©s par Steinernema spp. ont probablement Ă©tĂ© nourris avec des plantes contaminĂ©es par des Ćufs de parasites.
Parasites pathogĂšnes pour lâhomme et les animaux
Cryptosporidium spp. sont des parasites qui colonisent les voies digestives et respiratoires de plus de 280 espĂšces de vertĂ©brĂ©s et dâinvertĂ©brĂ©s. Ils ont Ă©tĂ© associĂ©s Ă de nombreuses maladies animales impliquant une diarrhĂ©e chronique. Selon la littĂ©rature, les insectes peuvent servir de vecteurs mĂ©caniques de ces parasites. Les mouches peuvent ĂȘtre des vecteurs de Cryptosporidium spp. qui transportent des oocystes dans leur tube digestif et contaminent les aliments. Les bousiers foreurs et les cafards peuvent Ă©galement agir comme vecteurs mĂ©caniques de ces parasites dans lâenvironnement. Cependant, la prĂ©valence de Cryptosporidiumspp. chez les insectes comestibles nâa pas Ă©tĂ© documentĂ©e dans la littĂ©rature. Dans notre Ă©tude, Cryptosporidium spp. ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s dans le tube digestif et dâautres parties du corps de toutes les espĂšces dâinsectes Ă©valuĂ©es. Ă notre avis, les insectes sont un vecteur sous-estimĂ© de Cryptosporidium spp., et ils contribuent de maniĂšre significative Ă la propagation de ces parasites.
Isospora spp. sont des protozoaires cosmopolites de la sous-classe des coccidies qui provoquent une maladie intestinale connue sous le nom dâisosporose. Ces parasites constituent une menace tant pour les humains (en particulier les personnes immunodĂ©primĂ©es) que pour les animaux. LâhĂŽte sâinfecte en ingĂ©rant des ovocytes et lâinfection se manifeste principalement par des symptĂŽmes gastro-intestinaux (diarrhĂ©e aqueuse). Selon la littĂ©rature, les blattes, les mouches domestiques et les bousiers peuvent agir comme vecteurs mĂ©caniques dâIsospora spp.. Dans notre Ă©tude, des Ă©levages dâinsectes ont Ă©tĂ© contaminĂ©s par ce protozoaire, qui pourrait ĂȘtre Ă lâorigine de coccidiose rĂ©currente chez les insectivores. Isospora spp. ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s Ă la surface du corps et dans le tractus intestinal des insectes. A notre avis, la prĂ©sence deIsospora spp. chez les insectes comestibles rĂ©sulte de mauvaises normes dâhygiĂšne dans les Ă©levages dâinsectes.
Balantidium spp. sont des protozoaires cosmopolites de la classe Ciliata. Certaines espĂšces constituent la flore commensale des animaux, mais elles peuvent Ă©galement provoquer une maladie connue sous le nom de balantidose. Selon la littĂ©rature, ces protozoaires sont omniprĂ©sents chez les insectes synanthropes. Chez certains insectes, Balantidium spp. est considĂ©rĂ© comme faisant partie de la flore intestinale normale et peut participer aux processus digestifs. Les insectes peuvent ĂȘtre des vecteurs de Balantidium spp. pathogĂšne pour lâhomme et lâanimal. Dans notre Ă©tude, des ciliĂ©s potentiellement pathogĂšnes ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s mĂȘme dans des Ă©levages dâinsectes avec des habitats fermĂ©s.
Entamoeba spp. sont des amiboĂŻdes du groupe taxonomique Amoebozoa qui sont des parasites internes ou commensaux chez lâhomme et les animaux. La majoritĂ© des espĂšces dâEntamoeba , y compris E. coli , E. dispar et E. hartmanni , identifiĂ©es dans notre Ă©tude appartiennent Ă la microflore intestinale commensale non pathogĂšne. Cependant, E. histolytica pathogĂšne et E. invadens ont Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s dans lâĂ©tude prĂ©sentĂ©e. Entamoeba histolytica peut provoquer la dysenterie chez lâhomme et les animaux, alors que E. invadens est particuliĂšrement dangereux pour les animaux insectivores tels que les reptiles et les amphibiens. Dâautres auteurs ont dĂ©montrĂ© queE. histolytica est transmis par des insectes dans le milieu naturel.
Les cestodes colonisent les insectes en tant quâhĂŽtes intermĂ©diaires. Des cysticercoĂŻdes, le stade larvaire des tĂ©nias tels que Dipylidium caninum , Hymenolepis diminuta , H. nana , H. microstoma , H. citelli , Monobothrium ulmeri et Raillietina cesticillus , ont Ă©tĂ© identifiĂ©s chez les insectes. Les insectes ont dĂ©veloppĂ© des mĂ©canismes immunitaires qui inhibent le dĂ©veloppement de ces parasites. Les tĂ©nias peuvent induire des changements de comportement chez les insectes, tels quâune diminution significative de lâactivitĂ© et un comportement photophobe. Les changements de comportement peuvent inciter les hĂŽtes dĂ©finitifs Ă consommer des insectes contenant des cysticercoĂŻdes. Notre Ă©tude a dĂ©montrĂ© que les fermes dâinsectes qui sont exposĂ©es au contact avec des animaux et les fermes qui sont complĂ©tĂ©es par des insectes provenant de sources externes sont plus Ă risque dâinfection par le tĂ©nia. Des rĂ©sultats similaires ont Ă©tĂ© rapportĂ©s dans des Ă©tudes sur des insectes synanthropes. Dans notre Ă©tude, des cysticercoĂŻdes et des Ćufs ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s, ce qui suggĂšre que les Ă©levages peuvent ĂȘtre continuellement exposĂ©s Ă des sources dâinfection. Cependant, les corrĂ©lations entre les insectes comestibles et la prĂ©valence du taeniasis chez lâhomme et lâanimal nâont jamais Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es en dĂ©tail. Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que la tempĂ©rature influence de maniĂšre significative le dĂ©veloppement des larves de tĂ©nia chez les insectes. Ă notre avis, le maintien dâune tempĂ©rature plus basse dans les Ă©levages dâinsectes pourrait rĂ©duire considĂ©rablement le succĂšs reproducteur des tĂ©nias, et les insectes comestibles pourraient ĂȘtre traitĂ©s thermiquement avant consommation afin de minimiser le risque dâinfection par le tĂ©nia. Les rĂ©sultats de notre Ă©tude indiquent que les insectes comestibles jouent un rĂŽle important dans la transmission des tĂ©nias aux oiseaux, aux animaux insectivores et aux humains.
Pharyngodon spp. sont des nĂ©matodes parasites qui colonisent les animaux exotiques dans les environnements sauvages et captifs. Ces parasites sont plus rĂ©pandus chez les animaux de compagnie captifs que chez les animaux sauvages, ce qui pourrait ĂȘtre corrĂ©lĂ© avec les insectes comestibles. Dans notre Ă©tude, les insectes qui avaient dĂ©jĂ Ă©tĂ© en contact avec des animaux Ă©taient significativement plus souvent des vecteurs de Pharyngodon spp. nos rĂ©sultats indiquent que les insectes agissent comme des vecteurs mĂ©caniques pour la transmission des formes dĂ©veloppementales du parasite. Le rĂŽle des insectes comme hĂŽtes dĂ©finitifs de Pharyngodon spp. nâa pas Ă©tĂ© confirmĂ©e par la recherche. Infections humaines causĂ©es par Pharyngodonspp. avaient Ă©tĂ© notĂ©s dans le passĂ©, mais ces nĂ©matodes ne sont plus des facteurs de risque significatifs de maladie zoonotique potentielle.
Physaloptera spp. forment des kystes dans lâhĂ©mocĂšle de lâhĂŽte environ 27 jours aprĂšs lâingestion. Cawthorn et Anderson, ont dĂ©montrĂ© que les grillons et les blattes peuvent agir comme hĂŽtes intermĂ©diaires pour ces nĂ©matodes. Notre Ă©tude est le tout premier rapport indiquant que Physaloptera spp. peut ĂȘtre transmis par les vers de farine et les criquets migrateurs. Les insectes peuvent jouer le rĂŽle de vecteurs dans la transmission de ces parasites, notamment aux mammifĂšres insectivores. MalgrĂ© ce qui prĂ©cĂšde, les hĂŽtes dĂ©finitifs ne sont pas toujours infectĂ©s. Les blattes jouent un rĂŽle important dans la transmission des parasites Ă©voquĂ©s, notamment dans les jardins zoologiques. Une Ă©tude de triboliums de la farine infectĂ©s expĂ©rimentalement ( Tribolium confusum ) a dĂ©montrĂ© que les spiruridĂ©s peuvent Ă©galement influencer le comportement des insectes. Les changements de comportement augmentent le risque que les insectivores sĂ©lectionnent des individus infectĂ©s.
Les spiruroides sont des nĂ©matodes parasites qui ont besoin dâhĂŽtes intermĂ©diaires invertĂ©brĂ©s, tels que les bousiers ou les cafards, pour complĂ©ter leur cycle de vie. Chez les sauterelles, Spirura infundibuliformis atteint le stade infectieux en 11-12 jours Ă des tempĂ©ratures ambiantes de 20-30°C. Des recherches ont dĂ©montrĂ© que ces insectes sont des rĂ©servoirs de Spiruroidea dans le milieu naturel. Ces parasites forment des kystes dans les muscles des insectes, lâhĂ©mocĂšle et les tubules de Malpighi. Ils colonisent principalement les animaux, mais des infections humaines ont Ă©galement Ă©tĂ© signalĂ©es. Selon Haruki et al., Spiruroidea peut infecter les humains qui consomment accidentellement des hĂŽtes intermĂ©diaires ou boivent de lâeau contenant des larves L3 de Gongylonemaspp. (nĂ©matodes de la superfamille Spiruroidea). La prĂ©valence de Spiruroidea chez les insectes nâa jamais Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e chez les insectes dâEurope centrale. Dans notre Ă©tude, ces nĂ©matodes ont Ă©tĂ© identifiĂ©s principalement dans des Ă©levages important des insectes hors dâEurope.
Les acanthocĂ©phales sont des endoparasites obligatoires du tube digestif chez les poissons, les oiseaux et les mammifĂšres, et leurs larves (acanthor, acanthella, cystacanth) sont transmises par les invertĂ©brĂ©s. La prĂ©valence de ces parasites chez les insectes sauvages nâa jamais Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e. Chez les blattes, des espĂšces dâAcanthocephala telles que Moniliformis dubius et Macracanthorhynchus hirudinaceus pĂ©nĂštrent dans la paroi intestinale et atteignent lâhĂ©mocĂšle. La membrane externe de lâacanthor forme des protubĂ©rances ressemblant Ă des microvillositĂ©s qui enveloppent les larves Ă un stade prĂ©coce. Lâinfluence des acanthocĂ©phales sur la physiologie des insectes a Ă©tĂ© largement Ă©tudiĂ©e. La prĂ©sence de larves de Moniliformis moniliformis dans lâhĂ©mocĂšle de blatte diminue la rĂ©activitĂ© immunitaire, ce qui, Ă notre avis, peut contribuer Ă des infections secondaires. Les vers Ă tĂȘte Ă©pineuse influencent la concentration de phĂ©noloxydase, une enzyme responsable de la synthĂšse de mĂ©lanine au site de la blessure et autour des agents pathogĂšnes dans lâhĂ©molymphe . Il nây a pas dâĂ©tudes publiĂ©es dĂ©crivant lâimpact des acanthocĂ©phales sur le comportement des insectes. Une Ă©tude sur les crustacĂ©s a dĂ©montrĂ© que les formes de dĂ©veloppement de ces parasites augmentaient significativement les niveaux de glycogĂšne et diminuaient la teneur en lipides chez les femelles. Les vers Ă tĂȘte Ă©pineuse compromettent Ă©galement le succĂšs reproducteur des crustacĂ©s. Des recherches supplĂ©mentaires sur les arthropodes sont nĂ©cessaires pour dĂ©terminer la sĂ©curitĂ© des insectes en tant que sources dâalimentation humaine et animale. Des acanthocĂ©phales ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s chez des reptiles insectivores, ce qui pourrait indiquer que les insectes peuvent agir comme vecteurs de transmission de formes dĂ©veloppementales parasites.
Les Pentastomida sont des arthropodes endoparasites qui colonisent les voies respiratoires et les cavitĂ©s corporelles des reptiles sauvages et captifs. La pentastomose est considĂ©rĂ©e comme une maladie zoonotique, en particulier dans les pays en dĂ©veloppement. La prĂ©sence dâacariens, qui ressemblent Ă des nymphes pentastomides lors dâobservations microscopiques, doit ĂȘtre exclue lors du diagnostic de pentastomose dans les Ă©levages dâinsectes. Le rĂŽle des insectes hĂŽtes intermĂ©diaires/vecteurs des nymphes pentastomides nâa pas encore Ă©tĂ© entiĂšrement Ă©lucidĂ©. Cependant, Winch et Riley ont dĂ©couvert que les insectes, y compris les fourmis, sont capables de transmettre les vers de la langue et que les cafards sont rĂ©fractaires Ă lâinfection par Raillietiella gigliolii . Esslinger, et Bosch, ont dĂ©montrĂ© que Raillietiella spp. compter sur les insectes comme hĂŽtes intermĂ©diaires. Notre Ă©tude a confirmĂ© la possibilitĂ© ci-dessus, mais nous nâavons pas Ă©tĂ© en mesure dâidentifier les facteurs qui font des insectes sĂ©lectionnĂ©s les hĂŽtes intermĂ©diaires prĂ©fĂ©rĂ©s. Le choix de lâhĂŽte intermĂ©diaire est probablement dĂ©terminĂ© par lâespĂšce de parasite. Nous nâavons pas Ă©tĂ© en mesure dâidentifier les nymphes pentastomides au niveau de lâespĂšce en raison de lâabsence de donnĂ©es morphomĂ©triques dĂ©taillĂ©es. Nos rĂ©sultats et les dĂ©couvertes dâautres auteurs suggĂšrent que les insectes pourraient ĂȘtre des vecteurs importants pour la transmission des pentastomides aux reptiles et aux amphibiens.
Prévalence
La prĂ©valence des infections parasitaires chez les insectes a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e principalement dans le milieu naturel. Thyssen et al. ont constatĂ© que 58,3 % des blattes germaniques Ă©taient porteuses de nĂ©matodes, dont des Ćufs dâOxyuridae (36,4 %), des Ćufs dâAscaridae (28,04 %), des larves de nĂ©matodes (4,8 %), dâautres nĂ©matodes (0,08 %) et des Ćufs de Toxocaridae (0,08 %) . Des Ćufs de cestodes (3,5 %) ont Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s dans lâĂ©tude ci-dessus. Chamavit et al. rapportent la prĂ©sence de parasites chez 54,1 % des blattes, dont Strongyloides stercoralis (0,8 %), Ascaris lumbricoides (0,3 %), Trichuris trichuria (0,3 %), Taenia spp. (0,1 %), Cyclospora spp. (1.3%), Endolimax nana(1,3 %), B. hominis (1,2 %), Isospora belli (9,6 %), Entamoeba histolytica / E. dispar (4,6 %), Cryptosporidium spp. (28,1 %), Chilomastix mesnilli (0,3 %), Entamoeba coli (4,0 %), Balantidium coli (5,8 %) et Iodamoeba butschlii (0,1 %). Les parasites spĂ©cifiques Ă lâhomme tels que Oxyuridae, Ascaridae, Trichuris spp. et Taeniaspp. nâont pas Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s dans notre Ă©tude, ce qui suggĂšre que les insectes analysĂ©s nâont pas eu accĂšs aux excrĂ©ments dâhumains infectĂ©s. Dans une Ă©tude sur les blattes sauvages en Irak, la prĂ©valence des formes dĂ©veloppementales parasitaires Ă©tait prĂšs de deux fois plus Ă©levĂ©e (83,33 %) que dans notre Ă©tude. Les blattes irakiennes portaient E. blatti (33%), N. ovalis (65,3%), H. diesingi (83,3%), Thelastoma bulhoe (15,4%), Gordius robustus (1,3%), Enterobius vermicularis , (2%) et Ascaris lumbricoides (1,3 %). Contrairement Ă notre expĂ©rience, H. diesgniĂ©tait lâespĂšce de nĂ©matode prĂ©dominante chez les blattes irakiennes. Les auteurs citĂ©s nâont identifiĂ© aucune forme dĂ©veloppementale de tĂ©nias. Tsai et Cahill ont analysĂ© les blattes de New York et identifiĂ© Nyctotherus spp. dans 22,85% des cas, Blatticola blattae dans 96,19% des cas, et Hammerschmidtiella diesingi dans 1,9% des cas. Les rĂ©sultats de notre Ă©tude suggĂšrent que les insectes comestibles dâĂ©levage sont moins exposĂ©s Ă certains parasites (Ascaridae, Enterobius spp.) pathogĂšnes pour lâhomme et lâanimal. Lâabsence de nĂ©matodes et de vers ronds spĂ©cifiques Ă lâhomme pourrait ĂȘtre attribuĂ©e au fait que les fermes analysĂ©es Ă©taient des habitats fermĂ©s sans accĂšs Ă des sources infectieuses. Dans les travaux de Fotedar et al., la prĂ©valence des parasites a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e Ă 99,4 % chez les blattes hospitaliĂšres et Ă 94,2 % chez les blattes domestiques. Le pourcentage de blattes infectĂ©es Ă©tait beaucoup plus Ă©levĂ© que dans notre Ă©tude, ce qui pourrait indiquer que les facteurs environnementaux influencent de maniĂšre significative la prĂ©valence des espĂšces de parasites sĂ©lectionnĂ©s. Nos observations confirment que le risque dâinfections parasitaires peut ĂȘtre considĂ©rablement minimisĂ© lorsque les insectes sont Ă©levĂ©s en milieu clos. La forte prĂ©valence de certaines formes de dĂ©veloppement de parasites dans les Ă©levages dâinsectes Ă©valuĂ©s pourrait ĂȘtre attribuĂ©e aux faibles normes dâhygiĂšne et Ă lâabsence de traitements prĂ©ventifs. La faune parasitaire des Ă©levages dâinsectes nâa jamais Ă©tĂ© dĂ©crite dans la littĂ©rature Ă une telle Ă©chelle. Ces rĂ©sultats pourraient ĂȘtre attribuĂ©s au fait que tous les insectes examinĂ©s provenaient dâun seul stock, ce qui a contribuĂ© Ă la rĂ©Ă©mergence dâinfections parasitaires. Des observations similaires ont Ă©tĂ© faites dans plusieurs fermes dâinsectes dans la prĂ©sente Ă©tude.
La transformation des insectes comestibles comme la cuisson ou la congĂ©lation peut inactiver les formes de dĂ©veloppement parasites. Tanowitz et al. ont rapportĂ© que Teania solium est tuĂ© en faisant cuire le porc Ă une tempĂ©rature interne de 65°C ou en le congelant Ă 20°C pendant au moins 12 heures. Fumer, sĂ©cher ou congeler de la viande peut Ă©galement inactiver des protozoaires comme Toxoplasma gondii. Lâutilisation de micro-ondes peut ĂȘtre inefficace. Sur lâexemple dâ Anisakis simplex , il a Ă©tĂ© prouvĂ© que la cuisson et la congĂ©lation peuvent amĂ©liorer significativement la sĂ©curitĂ© alimentaire vis-Ă -vis de ce nĂ©matode. Faire bouillir lâinsecte pendant 5 minutes est Ă©galement un processus efficace pour Ă©liminer les entĂ©robactĂ©ries. Des mĂ©thodes de conservation simples telles que le sĂ©chage/acidification sans utiliser de rĂ©frigĂ©rateur ont Ă©tĂ© testĂ©es et considĂ©rĂ©es comme prometteuses. Cependant, il est nĂ©cessaire dâĂ©valuer en profondeur les mĂ©thodes de traitement des insectes, y compris les tempĂ©ratures et le temps de cuisson/congĂ©lation pour prĂ©venir dâĂ©ventuelles infections parasitaires. MalgrĂ© les processus de prĂ©paration des aliments, des allergĂšnes parasites peuvent encore ĂȘtre dĂ©tectĂ©s.
Les insectes peuvent Ă©galement ĂȘtre un vecteur/rĂ©servoir bactĂ©rien, mais il nâexiste actuellement aucune donnĂ©e disponible pour les tests bactĂ©riologiques chez les insectes reproducteurs. Il a Ă©tĂ© prouvĂ© que les insectes peuvent ĂȘtre un facteur Ă©pidĂ©miologique important dans la transmission des maladies bactĂ©riennes. Lâune des bactĂ©ries les plus importantes transmises par les insectes comprend Campylobacter spp. et Salmonella spp.. Kobayashi et al. ont montrĂ© que lâinsecte pouvait aussi ĂȘtre un vecteur dâ Escherichia coli 0157:H7. Les blattes libres abritaient des organismes pathogĂšnes comme Escherichia coli , Streptococcus Group D, Bacillus spp.,Klebsiella pneumoniae et Proteus vulgaris. Des Ă©tudes in vitro ont montrĂ© que certaines espĂšces dâinsectes peuvent Ă©galement ĂȘtre le rĂ©servoir de Listeria monocytogenes. Ă notre avis, des recherches supplĂ©mentaires devraient Ă©galement se concentrer sur la sĂ©curitĂ© microbiologique de lâĂ©levage dâinsectes comestibles.
Ătant donnĂ© que lâidentification des parasites Ă©tait basĂ©e sur des mĂ©thodes morphologiques et morphomĂ©triques, les recherches molĂ©culaires ultĂ©rieures devraient se concentrer sur la dĂ©termination prĂ©cise des espĂšces individuelles de parasites identifiĂ©s afin de dĂ©terminer la menace rĂ©elle pour la santĂ© publique. Les rĂ©sultats de cette Ă©tude indiquent que les insectes comestibles jouent un rĂŽle important dans lâĂ©pidĂ©miologie des maladies parasitaires chez les vertĂ©brĂ©s. Les insectes comestibles agissent comme des vecteurs importants pour la transmission de parasites aux animaux de compagnie insectivores. Les Ă©levages dâinsectes qui ne respectent pas les normes dâhygiĂšne ou sont Ă©tablis dans des endroits inappropriĂ©s (par exemple, des maisons) peuvent prĂ©senter des risques directs et indirects pour les humains et les animaux. Par consĂ©quent, les fermes fournissant des insectes comestibles doivent ĂȘtre rĂ©guliĂšrement contrĂŽlĂ©es pour les parasites afin de garantir la sĂ©curitĂ© des sources dâalimentation humaine et animale. La quantitĂ© de parasites est liĂ©e Ă la cause des maladies humaines et animales. Par consĂ©quent, Ă lâavenir, des Ă©tudes quantitatives de lâintensitĂ© des parasites dans les Ă©levages dâinsectes devraient ĂȘtre rĂ©alisĂ©es. Ă notre avis, la mĂ©thode de recherche quantitative la plus fiable serait la mĂ©thode PCR en temps rĂ©el. Des normes de bien-ĂȘtre des insectes et des mĂ©thodes dâanalyse devraient Ă©galement ĂȘtre Ă©laborĂ©es pour minimiser les pertes de production et Ă©liminer efficacement les agents pathogĂšnes des Ă©levages.
C le g.no.ci.de le plus important depuis la naissance de lâhumanitĂ©. Nous sommes gouvernĂ©s par des psychopathes richissimes qui dĂ©tiennent le monde, qui ont choisis de nous ex.ter.mi.ner en grande majoritĂ©. Car, nous avons justement, les moyens technologiques pour ĂȘtre remplacĂ©s par des robots dâapparence Humaine, pour effectuer les tĂąches, et pour servir ces monstres au pouvoir. De plus, ils dĂ©sirent formater nos propres enfants pour lâhomosexualite, afin de lĂ©galiser les futures naissances en couveuses artificielles, oĂč nous pourrions choisir nos futurs enfants tout comme un objet, avec choix des couleurs des yeux, sexe, etc⊠sans plus jamais aucune union de couples, mais, seulement en couveuses artificielles pour leurs Grand Reseat tellement calculĂ©, depuis des dĂ©cennies dĂ©jĂ par nos propres Ă©lites machiavĂ©liques.
JâespĂšre que lâhumanitĂ© se rĂ©veillera, avant que ces psychopathes au pouvoir nous auront exterminĂ©s. Que tous comprennent quâil faut impĂ©rativement cesser dâobĂ©ir aux ordres, pour contrecarrer leurs plans machiavĂ©liques.
Jamais je nâaurais ImaginĂ© quâil existe autant de personnes consentantes sans se poser les bonnes questions, et laisser nos toubibs et infirmiers intĂšgres, abandonnĂ©s comme des malpropres, sans lever le petit doigt. Jamais nâaurais pu imaginer que câest la grande majoritĂ© qui accepte tout, sans aucune condition, qui nous mĂšnent droit vers une dictature, aprĂšs un g.no.ci.de pareil !!!!. Peu sont Ă©veillĂ©s, et peu comprennent les manipulations de nos Ă©lites pour nous Ă©radiquer en grande majoritĂ©, et asservir totalement les survivants par un contrĂŽle absolu.
Notre sociĂ©tĂ© actuelle est programmĂ©e pour crĂ©er une population pĂ©do- sa.ta.ni.que⊠et pĂ©dophile, oĂč nos enfants sont les premiĂšres victimes, pour les formater Ă une normalitĂ© dĂ©s leurs plus jeunes Ăąges, pour leurs faire croire que tout est normal. Quâils doivent tout accepter. Que câest La nouvelle Norme⊠Bien que tout soit particuliĂšrement bien orchestrĂ© pour nous imposer lâOrdre Mondial, oĂč nous nâaurions seulement que des enfants nĂ©s sans humain, mais en couveuses artificielles dĂ©nuĂ©s dâĂąmes, et dâamour. Lâamour devrait ĂȘtre banni de ce monde, pour imposer leurs Great Reseat.