Comme nous l’apprend cet article de BFM qui relaie un article de l’AFP (source ici), les secteurs de l’aéronautique et de la défense recrutent à tour de bras.
Si Thales a annoncé samedi son souhait de recruter 12.000 salariés dans le monde, dont 4.000 créations de poste en 2023 c’est en réalité tout le secteur aéronautique et de la défense français qui lance de vastes plans d’embauches et qui s’inquiète au passage des difficultés rencontrées pour trouver les compétences rares et assurer les montées en cadence.
« Portées par la reprise du trafic aérien, la préparation des futurs programmes et l’augmentation des budgets de défense dans le monde, les 400 entreprises de la filière employant plus de 190.000 personnes, prévoient plus de 15.000 embauches en France en 2023, selon le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas). »
Airbus a annoncé tabler sur 3.500 embauches en France, Safran table lui sur 4.500 en France, chez Dassault Aviation, dont la maison mère compte 9.200 salariés ce sera 1.000 embauches supplémentaires cette année, ou encore l’équipementier aéronautique Daher, qui emploie 10.500 salariés et compte recruter 1.100 personnes en 2023, dont 700 seront des créations nettes.
Bref, partout les vannes du recrutement sont ouvertes, et pour cause, il va falloir passer et très vite en économie de guerre, l’histoire de la reprise du transport aérien y étant un peu pour quelque chose, mais c’est surtout la défense, la guerre en Ukraine et le réarmement majeur face à la menace sino-russe qui va nous contraindre à augmenter considérablement nos capacités de production d’armements.
Si vous avez peur du chômage, allez fabriquer des canons, avenir « radieux » assurés en termes professionnels, et puis cela vous permettra d’échapper à la conscription au cas ou les choses tourneraient vraiment au vinaigre !