par Réseau Voltaire
Le président de la Douma d’État russe, Viacheslav Volodine, a demandé la tenue d’un tribunal militaire international comparable à celui de Nuremberg pour juger l’ancienne chancelière allemande Merkel et l’ancien président français François Hollande.
« Les aveux faits par le représentant du régime de Kyiv et les anciens dirigeants de l’Allemagne et de la France devraient être utilisés comme preuves devant un tribunal militaire international. Ces dirigeants ont comploté pour déclencher une Guerre Mondiale aux conséquences prévisibles. Et ils méritent d’être punis pour leurs crimes », a-t-il déclaré
Angela Merkel avait assuré, lors d’un entretien à Die Zeit, avoir négocié et signé les Accords de Minsk non pas pour faire la paix en Ukraine, mais pour donner du temps à l’armée ukrainienne pour préparer la guerre actuelle1. François Hollande lui avait donné raison dans un entretien à Kyiv Independent2.
Le Droit international considère les « crimes contre la paix » comme plus graves que les crimes contre l’humanité. Cependant, les Nations unies n’ont jamais défini clairement ce qu’ils sont vraiment.
La non-application des Accords de Minsk a prolongé la guerre civile en Ukraine durant 8 ans faisant au moins 20 000 morts.
La Russie n’a pas envahi l’Ukraine, mais a lancé une opération militaire spéciale pour appliquer la résolution 2202 du Conseil de sécurité ; résolution qui valide les Accords de Kiev.
source : Réseau Voltaire
- « Hatten Sie gedacht, ich komme mit Pferdeschwanz ?« , Tina Hildebrandt und Giovanni di Lorenzo, Die Zeit, 7. Dezember 2022.
- « Hollande : ‘There will only be a way out of the conflict when Russia fails on the ground’ », Theo Prouvost, The Kyiv Independant, December 28, 2022.
Voir aussi :
Anatomie de la trahison de Merkel
Merkel vient de nous dire avec précision que les accords de Minsk n’étaient faits, selon sa conception, que pour armer l’Ukraine contre la Russie. Comment elle a trompé Poutine…
– dde.org et Andrew Korybko.
Voici une intéressante analyse de Andrew Korybko de ce que l’histoire pourrait bien reconnaître comme un fait majeur sous l’expression de “la trahison de Merkel”. On sait en effet depuis quelques jours que Merkel confirme entièrement les révélations du “roi du chocolat” que l’on avait prises d’abord pour une crapulerie de plus de la seule direction mafieuse de l’Ukraine. Ce n’est donc plus une “crapulerie” de cette seule direction, mais bien une entreprise complètement soutenue par la puissante ex-chancelière, signataire des accords de Minsk et donc garante, selon les “règles” de la bonne éducation diplomatique de la civilisation européenne, de l’application de ces accords par les mafieux de Kiev.
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