Deux En Bref dans la même semaine ? Désolés : l’actu nous pond trop de trucs – l’actu est une poule géante [1] qui picore la folie des hommes et qui pond des événements – alors on est obligés de purger le système. On reste dans la folie avec Jacinda Ardern, Premier ministre néo-zélandais de sinistre mémoire covidienne : dans le genre répressif acharné, c’était un croisement hystérisé entre Trudeau et Macron. La transition est toute trouvée.
Elle appelle ces miettes de poudre (à éternuer) une « sweet moustache », c’est assez joli. Dans le genre femme de tête, on préfère amplement mamie Brigitte, qui elle a l’air de ne rien prendre.
La grande fête de la semaine, c’est la Sainte Pénurie. Pénurie est la sainte préférée des oligarques : elle consiste à faire chier les Français mais sans avoir l’air d’y toucher. C’est un fléau qui tombe du ciel, du ciel d’Ukraine, bien entendu. Véran a beau mentir, BFM relaie avec délectation la énième psychose organisée par le gouv :
On a même vu des policiers qui patrouillaient dans les SS (stations service) pour voir si ces salauds de Français n’avaient pas pris un bidon, une gourde, un verre, histoire de tenir une semaine de plus…
On l’a tous compris, avec les gestes qui comptent et qui sauvent (la planète et les multinationales), la sobriété alcoolique et toutes ces salades, la Macronie s’attaque à nouveau aux Français, qui n’ont plus assez peur du corona, avec la répression énergétique.
Elle vient – parce que les terrorismes commencent à s’empiler sérieusement – après la répression terroriste des années 2015-2016, la répression migratoire (2016-2017), la répression policière (anti-Gilets jaunes de 2018-2019), la répression sanitaire (2020-2021), la répression vaccinale (2021-2022) et enfin la petite dernière, qui consiste à couper le jus pour s’assurer de la tranquillité définitive du peuple.
Autant dire la chaise électrique généralisée. Mais à l’envers.
Les salariés des raffineries en profitent pour mettre la pression sur le gouvernement, et obtenir quelques prébendes pour leur syndicat (CGT majoritairement), trahir un peu la cause sociale nationale et passer l’hiver au chaud.
Les députés se sont voté une petite rallonge mais c’est normal, ils sont un rouage absolument essentiel de notre belle démocratie française. Sans eux, que deviendrait-on ? Alors que les ouvriers des raffineries, ils servent à rien, on n’a qu’à raffiner le brut chacun chez soi, en se servant au goulot à l’arrivée des supertankers…
Le 7 octobre, après les délires de la Pannier-Runacher (il y a un anagramme un peu limite), c’est surtout l’anniversaire du tsar de toutes les Russies, Donbass et Crimée comprises.
En face de cet homme au fait de la géopolitique mondiale qui ose résister à l’Empire, il y a le délabré Zelensky, la marionnette – tragique pour son peuple – de l’OTAN. On allait écrire de l’oncle Samuel mais c’est mauvais esprit, et on va rester positifs. Seulement, quand on entend la Zelensky balancer ça, on se demande si la France est vraiment dans le camp de la Raison….
Nous, on n’a pas envie d’être amis ou subordonnés à ce dingue, qui file tout droit vers l’apocalypse nucléaire ou l’HP. On parlait d’Agnès Pannier-Runachier, qui débite fulgurance sur fulgurance, son expression « on est tous dans le même bateau » nous a bien faire rire. D’abord, le discours, ensuite, l’image.
Évidemment qu’on n’est pas dans le même bateau qu’elle, nous on a déjà sauté dans les canots de sauvetage (on nous y a bien poussés aussi), car le navire du Système coule tranquillement. La Pannier, la Véran et la Zelensky trônent encore sur le pont, qui tangue dangereusement à 30 degrés, nous criant des ordres au porte-voix que plus personne n’écoute, trop occupés qu’on est à organiser notre survie. L’expression « Français en situation de sobriété subie » pour les pauvres qui vont morfler macroniquement a fait le tour du Net mais pas des rédactions, qui relayent encore aveuglément les ordres surréalistes de nos pseudo-dirigeants.
Tout ça pour dire que l’autorité est en train de perdre la partie, et pourtant, preuve de sa faiblesse [2], elle jette toutes ses forces dans la bataille (à l’image de l’Amérique avec ses nouveaux conflits) : pénurie de carburant, pénurie de chauffage, pénurie de bouffe, tous les curseurs oligarchiques sont sur la ligne de départ, prêts à faire souffrir les Français.
Du coup, il y en a qui rêvent de révolution, mais de vraie, pas la fête des loges, on se comprend.
En tous cas tous ceux qui disent que Macron détruit l’économie sont des menteurs : en cinq ans seulement, ce qui est cacahuète [3] dans la longue histoire de notre pays, notre Président bien-aimé a réussi à créer une grande entité au service de la nation, un service public qui fonctionne à plein régime : France Pénuries. Un nouveau conseil national de la résistance s’impose.
Notes
[1] En vérité c’est pas une vraie poule, c’est une métaphore.
[2] Quand une équipe de foot durcit le jeu, met des coups, triche à mort, c’est parce qu’elle sait qu’elle est perdante à la loyale.
[3] Traduction de « peanut ».