Source Aphadolie
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Le premier prototype roulant de l’Hopium Machina a été dévoilé en juin 2021, et la berline à hydrogène de luxe devrait être disponible sur le marché en 2025 ou 2026. Elle se classera dans la catégorie mid-luxury pour un prix estimé aux alentours de 120 000 euros.
Fondée en 2019 par le jeune pilote français Olivier Lombard, plus jeune vainqueur des 24H du Mans en catégorie LMP2, Hopium ambitionne de lancer et assembler en France une automobile fonctionnant à l’hydrogène.
Si l’électrique tend à se démocratiser, c’est moins le cas concernant l’hydrogène. Pourtant, de nombreux constructeurs s’intéressent à cette énergie qui pourrait être, d’ici quelques années, la principale alternative aux voitures 100 % électriques.
Toyota et Hyundai proposent actuellement des voitures propulsées par une pile à combustible, tandis que BMW prévoit également de s’immiscer dans ce marché d’ici quelques années. À l’inverse, certains constructeurs, comme Volkswagen, jugent la technologie trop complexe à déployer et trop peu efficace et misent tout sur l’électrique.
Le déploiement d’une nouvelle énergie implique généralement l’arrivée de nouvelles entreprises. C’est le cas de la start-up française Hopium, le « premier constructeur français de véhicules haut de gamme à hydrogène » comme l’indique l’entreprise elle-même.
Une marque française ambitieuse
Hopium est dirigée par le pilote Olivier Lombard, vainqueur en 2011 des 24 Heures du Mans, mais son seul produit reste pour l’instant un prototype, l’Hopium Machina. Il s’agit d’une opulente berline à hydrogène dont la puissance serait d’au moins 500 ch et l’autonomie d’environ 1 000 km. Pour le moment, la marque n’en a pas dit beaucoup plus concernant les spécificités techniques, mais en termes de style, la Machina impressionne.
Sa version de série devrait arriver en 2025 et, bonne nouvelle, la société française a décidé de produire sa voiture dans l’Hexagone, et plus précisément en Normandie, du côté de Vernon. Hopium compte employer « plus de 1 500 personnes » sur ce site, composé à terme d’une usine avec une capacité annuelle de production de 20 000 véhicules et d’un centre de recherche et de développement.
Avec une telle capacité de production, Hopium devrait, à terme, sans doute présenter un autre véhicule que la Machina, moins onéreux et par conséquent au volume de vente supérieur.
L’hydrogène, comment cela fonctionne ?
L’hydrogène présente pour avantage de n’émettre que de la vapeur d’eau, ce qui en fait l’une des principales pistes pour remplacer les hydrocarbures, au même titre que les carburants de synthèse. L’Union européenne va notamment mettre en place une nouvelle banque publique dédiée au développement de l’hydrogène, capable d’investir trois milliards d’euros.
Cependant, comme énoncé plus haut, l’hydrogène n’est pas forcément l’énergie sur laquelle tout le monde mise. En effet, experts et industriels sont divisés sur la place de l’hydrogène dans la décarbonation du secteur automobile.
Sa production est énergivore et largement tributaire d’énergies fossiles, tandis que le manque de stations de distribution est aussi un frein à son développement. Cette énergie intéresse, pour le moment, essentiellement les industries dédiées aux utilitaires et aux poids lourds. Mais également aux bateaux et aux avions.
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Elle en fait rêver plus d’un, mais le défi à relever est immense. Qu’à cela ne tienne, Olivier Lombard, y croit dur comme fer : l’Hopium Machina, la luxueuse berline à hydrogène française, sera bien commercialisée dans l’hexagone en 2025.
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Comment produit-on de l’hydrogène en France
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hopium