par Erwan Castel.
Même après 8 années de bombardements ukrainiens ininterrompus sur ses familles, le Donbass n’avait pas vu de la part des ukro-atlantistes une telle haine et lâcheté criminelles, et je laisse à chacun le soin de trouver dans les bas-fonds du vocabulaire les pires qualificatifs injurieux pour tenter d’approcher la nature de ces rebus de l’humanité qui viennent un fois encore de répandre par bombardement terroriste des centaines de mines antipersonnelles au cœur de Donetsk.
Lors des combats pour Lisichansk, les forces ukrainiennes avaient disséminé devant les progressions des forces alliée contournant la ville d’où ils tentaient de s’échapper. Cette pollution de zone, réalisée par l’artillerie et les drones afin de freiner une progression adverse est une technique militaire acceptable lorsqu’elle reste dans le domaine du combat. Mais ce que nous observons depuis quelques jours à Donetsk où il n’y a aucun combat urbain ni objectif militaire en ville, relève juste d’un terrorisme à caractère génocidaire.
• Le 20 juillet, les « ukrops » dispersent avec des roquettes de 220mm « Uragan » à sous munitions sur les quartiers Ouest de Yasinovataya (secteur de la gare ferroviaire) plus de 200 mines antipersonnelles Pf1 .
• Le 29 juillet, nouveau nouveau bombardement ukro-atlantiste dispersant des mines antipersonnelles, cette fois sur le quartier « Textile » à l’Ouest du centre ville de Donetsk. 8 morts et des dizaines de blessés pour cette seule journée.
Ce 30 juillet 2022, au milieu de la nuit, des lance roquettes multiples ukrainiens de 220mm « Uragan » bombardent le centre ville de Donetsk avec des roquettes à sous munitions qui larguent des centaines de mines « Tulipe », espérant surprendre la population dimanche matin, quand les enfants vont jouer dans les jardins, les mères vont au marché, les familles vont à l’église ou les amoureux se balader dans les parcs ensoleillés…
Comme à leur habitude, plutôt que de combattre avec audace les forces russes et les milices républicaines sur le champ de bataille, les soudards ukro-atlantistes préfèrent bombarder et terroriser les familles au coeur des cités. C’est le mariage du sadisme avec la lâcheté !
Séquences d’une nuit de terreur :
Vidéo prise par un habitant au moment du bombardement ukrainien
ayant dispersé des mines antipersonnelles au cœur de Donetsk
Très rapidement les mines sont repérées et l’alerte est donnée, les gens restent chez eux
tandis que les plus courageux protègent les zones minées en attendant les démineurs
Malgré les bombardements qui continuent et le danger des mines, des dizaines d’habitants viennent immédiatement aider les services d’urgences, signalant aux passants et démineurs les mines repérées ou restant sur place jusqu’à l’arrivée des sapeurs. Une fois encore la solidarité et le courage de la population du Donbass se dressent devant la peur et la haine.
Arrivés immédiatement sur place, les sapeurs du ministère des Situations d’Urgence fouillent
méticuleusement les rues, les parcs, les jardins neutralisent une par une des centaines de mines.
Devant l’ampleur et l’urgence de la tâche l’armée est appelée en renfort,
avec ses moyens et des méthodes peu orthodoxes mais très efficaces
Plus de 700 mines ont été déjà neutralisées sur Donetsk suite aux précédents bombardements de vendredi et le travail des sapeurs, dont il est important de saluer ici le courage et l’abnégation continue inlassablement malgré les bombardements qui se poursuivent.
Toute la nuit durant les sapeurs de la République populaire de Donetsk et de
la Fédération de Russie vont déminer mètre par mètre le centre de Donetsk
Le type de mine qui est dispersée depuis le 20 juillet sur les populations civiles de Donetsk et des environs est la PFM1 dite « papillon » (appelée aussi pétale ou tulipe) en raison de sa forme ailée et aplatie. Il s’agit de la copie soviétique de la mine américaine BLU-43 « Dragontooth » utilisée contre les populations du Laos pendant la guerre du Vietnam.
C’est une petite mine aux dimensions très discrètes (12 cm x 6.1 cm x 2 cm) et très légère (75 g) contenant 37 grammes d’explosif liquide destiné, non pas à tuer mais à mutiler gravement. Ce type de mine peut être dispersé par aéronefs ou artillerie grâce à son dispositif d’armement lent (3 minutes) qui permet à la mine d’être de tomber au sol avant son d’être active. Officiellement il faut une pression de 5 kg pour déclencher l’explosion mais la membrane plastique souple de la mine en pression sur son détonateur fait qu’une simple pression de la manipulation peut le déclencher. La meilleure méthode pour ramasser cette mine est d’utiliser une pelle (et des équipements de protection).
Le vecteur de dispersion utilisé par les ukropithèques pour miner les quartiers résidentiels du Donbass est la roquettes de 220mm à sous munitions tirées par le Lance Roquettes Multiples BM 27 « Uragan ». Chaque roquette peut emporter jusqu’à 300 mines PFM1 qui sont éjectées et dégoupillées a quelques centaines de mètres d’altitude.
Pour avoir une idée de la dangerosité de la mine PFM1 voici à quoi ressemble son explosion :
Destruction d’une mine PFM1 tombée dans un jardin
Je rappelle ici que ce type de bombardement constitue un crime de guerre multiple :
- Bombardement intentionnel d’une population civile (Convention de Genève, 1949),
- Utilisation de mines antipersonnelles (Convention d’Ottawa 1997),
- Utilisation d’armes à sous-munitions (Convention d’Oslo, 2007).
La question est maintenant de savoir où sont ces politiciens, ces journaleux occidentaux pourtant si prompts à hurler « crime de guerre ! » lorsque d’une roquette russe détruisant un dépôt de munitions ukro-atlantiste tue dramatiquement un passant qui était « au mauvais endroit au mauvais moment ». La réponse est simple : le nez dans leur gamelle et leur servitude crasses tenues par le grande Capital ! Ici, les victimes civiles tuées ou blessées sous les bombardements ukrainiens ne sont pas des « dommages collatéraux » mais bien des cibles d’une haine terroriste et lâche de génocidaires qui depuis 8 ans voient leurs crimes non seulement impunis mais même soutenus par les « démocraties droitdelhommistes » occidentales !
Ce qui est sûr c’est que Zelensky, cet acteur médiocre devenu la marionnette sanguinaire de l’Oncle Sam en Ukraine, a bien appris son texte, car quelques heures avant que ses soudards ne sèment une nouvelle fois la mort au milieu des familles de Donetsk, ce maroufle a déclaré dans ce cynisme si caractéristique de la pensée occidentale : « Nous ne sommes pas la Russie précisément parce que pour nous chaque vie compte. Et nous profiterons de chaque occasion pour sauver plus de vies et limiter autant que possible la terreur russe ». Qu’il aille raconter cela aux enfants de Donetsk ou de Makeevka qui ont été blessés en allant jouer dans leurs jardins !
Le plus difficile, face à cette infamie ukro-atlantiste, c’est de ne pas sombrer dans cette même haine qui donne l’envie de coller une balle dans le crâne des assassins mais aussi de tous ces fanatiques qui sur les plateaux télévisés du grand théâtre de la marchandise leur vouent une admiration sans borne tandis qu’ils montrent du doigt l’armée russe dans une inversion accusatoire hystérique. De l’artilleur ukrainien au « journaliste » de BFM TV en passant par Zelensky et Macron, ces occidentaux étouffant les européens avec leur pensée unique et criminelle, ne sont que des gibiers de potence !
Quand est-ce que les populations européennes vont ouvrir leurs yeux et fermer leurs poings ?
Au moment de prendre mon service, les bombardements ukro-atlantistes continuent
source : Alawata rebellion