L’OMS s’apprête à faire passer en Europe un nouveau volet de son Règlement Sanitaire International, qui permettra d’imposer aux Etats les décisions « sanitaires » de l’OMS en matière de « pandémies ». L’OMS pourra imposer des rétentions de masse, le traçage, le blocage des Etats, les injections de masse aux populations même si les gouvernements refusent.
Mis en place en 2005, le Règlement Sanitaire International a force de loi dans les pays signataires. L’OMS veut désormais y ajouter un « traité international sur la prévention des pandémies et la préparation à celles‑ci ».
L’OMS, maître du monde au nom de la lutte contre les futures « pandémies »
Parmi les enjeux affichés:
- Détection précoce des « épidémies », dès les tout premiers cas: à ce train-là les alertes vont se succéder au moindre rhume de pangolin.
- Apporter les traitements / vaccins à tous, ce qui signifie surtout les financer pour les déployer partout avec un bon retour sur investissement.
- Renforcer le rôle d’ « autorité de coordination » de l’OMS pour « ce qui concerne les questions sanitaires mondiales ».
- Renforcer le concept cher à Klaus Schwab de « Une seule santé » qui relie environnement et santé humaine. On ne comprend pas vraiment l’objectif puisque ces gens n’ont rien à cirer ni de l’un, ni de l’autre, mais a priori ca sert de prétexte pour une gestion globale des masses.
- La supervision des systèmes de santé nationaux: « Les pays doivent pouvoir compter sur leurs systèmes de santé publique pour réagir efficacement lorsque survient une pandémie. Pour ce faire, il faudrait un mécanisme de rapport par pays plus solide, un recours plus généralisé aux évaluations externes conjointes et un meilleur suivi » explique le communiqué de l’OMS.
- La propagande intensive doublée de la censure de toute parole critique : « il établirait les bases d’une meilleure communication et d’une meilleure information des citoyens. La mésinformation risque de saper la confiance du public et de réduire l’efficacité des réponses apportées en matière de santé publique. Pour regagner la confiance des citoyens, il faudrait prévoir des mesures concrètes destinées à améliorer la diffusion d’informations fiables et exactes et à contrer la mésinformation à l’échelle mondiale » précise l’OMS.
Le processus pour imposer ce truc a commencé dès 2020. En juin, la commission, sans aucun mandat dans ce sens puisqu’elle n’est pas censée s’occuper de santé, présentait une « stratégie commune » sur les « vaccins », accompagnée dès novembre 2020 de propositions de règlements sur les menaces « sanitaires » transfrontalières pour :
- consolider le mandat de l’Agence européenne des médicaments, et
- consolider le mandat du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies
En novembre 2020 l’Europe définit une « stratégie pharmaceutique » dont le premier objectif est d’ « aider l’industrie à favoriser des travaux de recherche et des technologies« . Le 6 mai 2021 la commission fait passer une stratégie de l’Union pour la mise au point et la disponibilité de traitements contre la COVID-19 qui s’ajoute à la stratégie « vaccins », mais qui englobe la recherche, la passation des marches et leur déploiement.
En février 2021 le conseil de l’Europe (piloté par le mircon) demandait à renforcer la « coopération multilatérale mondiale pour faire face aux menaces sanitaires » et en décembre 2021 il diffusait une recommandation afin, entre autres, d’ « offrir la possibilité d’actualiser et de renforcer le rôle de premier plan et de coordination de l’OMS et sa fonction qui est d’agir en tant qu’autorité directrice et coordonnatrice dans le domaine de la santé« .
Et le 16 septembre 2021, la commission européenne a créé une « Autorité européenne de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire (HERA) » qui est en fait une structure interne de la commission européenne, pour renforcer la capacité à prévenir et détecter les urgences sanitaires transfrontières et réagir le plus vite possible en créant et diffusant des produits de Big Pharma. Dotée d’un budget de 6 milliards sur 5 ans (2022-2027), elle va donc « stimuler la capacité industrielle » grâce à « un dialogue étroit avec l’industrie » et « des investissements ciblés« .
L’OMS a donc préparé un texte pour que l’Union Européenne le valide d’un coup sans passer par les parlements nationaux alors qu’il s’agit d’un traité qui va profondément modifier la constitution française, pour ce qu’elle vaut encore aujourd’hui.
Evidemment, au-delà des intentions sympathiques affichée (quoi que), ce texte est particulièrement toxique et signe en réalité la fin des Etats souverains. Il y plusieurs problèmes: d’abord, la gestion automatique disproportionnée de l’OMS s’imposera partout, ensuite il faut comprendre que cette gestion « sanitaire » est de plus en plus militarisée (confinements, injections de masse, traçage, sanctions disproportionnées, mensonges officiels de masse, censure radicale, anathèmes sur les réfractaires et effacement de la vie sociale des dissidents, contrôle de police intempestifs, lois déconnectées des principes du droit…).
De plus, ce n’est là qu’un début, évidemment. Si on laisse faire l’OMS, qui rappelons-le est d’abord financée par Bill Gates, lui-même suppôt de Big Pharma et de l’appareil sécuritaire US, elle prendra encore plus de pouvoirs puisque l’objectif affiché est la régulation « sanitaire » au niveau mondial en appliquant des méthodes militaires de contrôle des populations.
Quand l’OMS se prend pour la police de la pensée
L’OMS a déployé tout un volet sur l’étude du comportement des populations et les moyens de manipuler l’opinion. C’est d’ailleurs un des objectifs affichés de cette « académie d’OMS » que le micron a lancée en juin 2019 à Lyon avec l’ami Tedros.
« L’Académie réunira des compétences dans les domaines des sciences de l’éducation pour adultes et des sciences comportementales, elle sera dotée de technologies pédagogiques de pointe comme l’intelligence artificielle et la réalité virtuelle, elle appliquera les normes de l’OMS et elle disposera de données afin de dispenser un enseignement multilingue accrédité, adapté et à fort impact pour répondre à des besoins différents » annonçait alors l’OMS. Vague, mais inquiétant quand-même.
Elle a ouvert en septembre 2021 et va proposer des dizaines de formations numériques aux agents de l’OMS et des Etats membres. Qui est la directrice exécutive, avec statut diplomatique? Agnès Buzyn bien-sûr!
En août 2020 l’OMS a annoncé qu’elle allait lutter contre ce qu’elle appelle l’ « infodémie » c’est-à-dire les informations qui contredisent sa propagande ou la mettent simplement en question. Elle visait déjà les critiques des futurs « vaccins », disponibles seulement 1 an plus tard et voulait cibler ceux qui hésitaient: il fallait donc les couper des informations contradictoires et leur laver le cerveau à coup de propagande intensive par le biais des médias, des politiques, des entreprises…
Mais contrer les rumeurs, comme dit l’OMS, n’est pas suffisant: il faut anticiper grâce à « une approche d’écoute sociale » via les réseaux sociaux par une société spécialisée dans l’analyse de données. « Chaque semaine, la société examine 1,6 million d’informations sur diverses plateformes de médias sociaux, puis utilise l’apprentissage automatique pour effectuer des recherches (…) Cela aide l’OMS à suivre les sujets de santé publique qui gagnent en popularité et à élaborer et adapter des messages de santé en temps opportun » car « l’analyse du langage peut mettre en lumière l’anxiété, la tristesse, le déni, l’acceptation et d’autres émotions exprimées dans les publications sur les réseaux sociaux« .
C’est ainsi que l’OMS a mené une « stratégie offensive et efficace » pour « apaiser les inquiétudes du public avant que la désinformation ne prenne de l’ampleur« . Un ancien du GAVI passé à l’OMS, le dénommé Tim N’Guyen, membre de comité, a déclaré « Nous devons vacciner 30% de la population avec de « bonnes informations », afin d’avoir un certain degré d’immunité du « troupeau » contre la désinformation« .
Et c’est ainsi qu’une nouvelle « science » est née: l’ »infodémiologie ».
On notera aussi que les chinois (Lei Zhou du CDC chinois) participent depuis le début aux conférences de l’OMS sur ce sujet.
Toute cette connaissance a été utilisée dans le cadre de la campagne d’injection des mixtures expérimentales, pour faire croire à la population qu’elles étaient efficaces, sûres et inoffensives, et pour effacer les paroles critiques de l’espace public.
La population a été divisée en plusieurs groupes-cibles (soignants, + de 65 ans, – de 65 ans, urbains / ruraux, hommes / femmes…) qui ont fait l’objet d’une propagande ciblée. Un guide étape par étape a même été diffusé en 2022, pour donner les ficelles aux acteurs nationaux et régionaux afin d’ « assurer une forte vaccination« .
Bloquer le totalitarisme pseudo « sanitaire »
Nous en étions là quand l’OMS a mis en place sa révision du règlement « sanitaire » international. Beaucoup s’insurgent contre ce processus sans fin de mise à bas des libertés publiques et individuelles, dont la révision du RSI n’est qu’une des étapes.
Les Etats-Unis ont proposé une série d’amendements pour aller encore plus loin en créant un « comité d’urgence » capable de prendre les décisions à la place des Etats. « Sous le couvert de règlements sanitaires, ces amendements permettraient à l’OMS de s’emparer des pouvoirs de gouvernance exécutifs sur les États membres, accordant des pouvoirs de direction à des bureaucrates non élus et non responsables » souligne Robert Kennedy.
Les Etats ne seraient là que pour financer et mettre en application les mesures décidées par un groupe d’individus à l’OMS. Ce texte doit être discuté au parlement européen du 22 au 28 mai 2022.
En gros, en cas de « pandémie » déclarée par l’OMS, un état se verra « proposer » dans les 24 h une « collaboration » qu’en fait il ne peut pas refuser et que l’OMS peut de toute manière l’imposer par le biais de son « comité d’urgence », lui permettant de dérouler son plan de financement de l’industrie et de gestion de crise, c’est-à-dire le contrôle de la population et les injections masses.
Le mieux est que tout cela peut être mené au prétexte pas seulement d’une menace existante mais aussi d’une menace « potentielle ». Imaginons, par exemple, que dans un pays des mouvements sociaux remettent un peu trop en question l’ordre établi: alors rien de plus facile que de trouver une épidémie « potentielle » qui justifierait la mise sous cloche de cet Etat par l’OMS.
En cas d’urgence, « Les recommandations temporaires peuvent concerner le déploiement d’équipes d’experts ainsi que les mesures sanitaires à mettre en œuvre par l’État Partie où survient l’urgence de santé publique de portée internationale, ou par d’autres États Parties, en ce qui concerne les personnes, bagages, cargaisons, conteneurs, moyens de transport, marchandises et/ou colis postaux pour prévenir ou réduire la propagation internationale de maladies et éviter toute entrave inutile au trafic international« .
Deux éléments à retenir, en parallèle de ce processus:
- Bill Gates met en place ses GERM Team depuis mars 2022, un réseau de 3.000 « experts » afin d’intervenir n’importe où dans le monde au premier rhume de pangolin, colique de hibou ou autre. Elle interviendra en renfort de la Global Outbreak Alert and Response Network de l’OMS, créé en 2000 mais sans équipes de terrain. Les GERMS Team agiront aussi pour détecter les « épidémies émergentes » et modeler le système de santé dans « les pays pauvres ». Qui bizarrement le sont toujours malgré 50 ans d’ONU. Objectif: stopper les « pandémies » avant qu’elles ne surviennent.
- La micronie a tout récemment (avril 2022) fait passer une ordonnance permettant au Conseil d’Etat de donner un statut diplomatique aux, « organisations internationales », à leurs membres et à leurs familles.