La présence de l’antigène T du SV40 dans les lots de Pfizer ne peut qu’inquiéter sur le caractère cancérigène du produit. Pfizer est actuellement sur la défensive et ses réponses ne rassureront que les journalistes français
La transformation maligne (souvent raccourci en « transformation » tout court) est le processus par lequel une cellule normale de l’organisme devient une cellule cancéreuse. Elle peut être induite par différents événements (par exemple, par l’exposition aux carcinogènes chimiques ou l’irradiation ionisante), y compris par l’infection virale. La transformation comprend souvent une perte de contrôle de la croissance, la croissance indépendante de l’ancrage de la cellule, la capacité d’envahir la matrice extracellulaire, la dé-différenciation et l’immortalisation.
La perturbation des contraintes normales sur la prolifération cellulaire qui caractérise la transformation maligne ne peut se produire que d’un nombre de façons strictement limité, et il peut y avoir aussi peu que quarante gènes cellulaires chez lesquels une mutation ou une autre perturbation de leur expression conduit à une croissance cellulaire effrénée.
Il y a deux classes de ces gènes dont l’expression altérée peut entraîner une transformation maligne:
(a) Les gènes qui stimulent la croissance et qui provoquent le cancer lorsqu’ils sont hyperactifs. Des mutations dans ces gènes seront dominantes. Ces gènes sont appelés des oncogènes.
(b) Les gènes qui inhibent la croissance des cellules, et qui provoquent le cancer lorsqu’ils sont inactivés. Des mutations dans ces gènes seront récessives. Ce sont les anti-oncogènes ou des gènes suppresseurs de tumeurs.
L’étude des virus qui provoquent des cancers chez les rongeurs et chez les oiseaux a été extrêmement importante dans l’identification des oncogènes et des anti-oncogènes. Ce chapitre est donc divisé en deux sections. Dans un premier temps, les principales observations chez les virus transformants dans des systèmes modèles seront exposées, afin d’expliquer les mécanismes par lesquels les virus oncogènes à ARN et à ADN provoquent des cancers. Dans un deuxième temps, les virus qui sont impliqués dans le développement de cancers humains seront présentés, et nous verrons en quelle mesure les mécanismes observés dans des systèmes modèles sont pertinents pour la compréhension des cancers humains provoqués par les virus.
1 la contamination est évidente, personne ne peut la nier
https://www.mdpi.com/2409-9279/7/3/41
informations et données disponibles indiquent que le vaccin à ARNm prêt à l’emploi Comirnaty contient des impuretés d’ADN qui dépassent de plusieurs centaines de fois, voire de plus de 500 fois, la valeur limite autorisée et que cela est passé inaperçu car la quantification de l’ADN effectuée dans le cadre des tests par lots uniquement au niveau de la substance active s’avère méthodologiquement inadéquate lors de l’utilisation de la qPCR, comme expliqué ci-dessus.
En raison des conditions de production de la substance active ARNm de Comirnaty, la qPCR utilisée est conçue de telle sorte qu’une sous-détection massive des impuretés de l’ADN semble en être le résultat. Il faut ici garder à l’esprit que la qPCR est sans égal si l’on quantifie des séquences d’ADN spécifiques, mais ce n’est pas le cas si l’on vise à quantifier la teneur totale en ADN.
Cependant, la contamination de l’ADN dans Comirnaty concerne l’ADN total, quelles que soient les séquences qu’il contient. Par conséquent, on peut supposer qu’une mesure spectrométrique de fluorescence de l’ADN total dans le produit final, analogue à la quantification du principe actif ARNm, un processus qui est en fait effectué dans le produit final, n’est pas associée à un risque de sous-détection de contaminations de l’ADN mais fournit plutôt des valeurs fiables et satisfait ainsi au niveau requis de sécurité des médicaments.
Dans ce contexte, il semble indispensable de procéder à des tests expérimentaux de l’ADN total contenu dans le vaccin dilué Comirnaty ® prêt à l’emploi par spectrométrie de fluorescence, qui doivent être effectués par les autorités dans le cadre du mandat légal de contrôle officiel des lots. La raison pour laquelle les laboratoires de contrôle européens ont systématiquement omis de procéder à ces tests, d’après les déclarations du gouvernement fédéral allemand citées ci-dessus, devrait donc faire l’objet de discussions approfondies et de réexamens entre experts.Il faut également tenir compte du fait que les impuretés d’ADN contenues dans Comirnaty
sont apparemment intégrées dans les nanoparticules lipidiques et sont ainsi transportées directement dans les cellules d’une personne vaccinée, tout comme le principe actif ARNm. Les conséquences de cette situation sur les risques de sécurité, notamment l’intégration éventuelle de cet ADN dans le génome humain, c’est-à-dire le risque de mutagénèse insertionnelle, doivent être un point secondaire de la discussion requise, qui doit aller bien au-delà de ce qui aurait pu être envisagé des années avant l’introduction si inattendue des médicaments à ARNm sur le marché mondial.
2 Aveux et tentatives de minimiser de Pfizer
vous trompez le public sur la quantité d’ADN et les petits peptides non divulgués de la protéine oncogène T1 trouvée dans les vaccins Pfizer-BNTech Covid-19, comme le montrent les scientifiques
3Mais les risques sont évidents, les scientifiques le prouvent
https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC6669359
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1044579X00903420
Le virus SV40
Le virus SV40 (Figure 15) a été découvert dans les cellules de rein de singe rhésus utilisées pour la culture du virus de la poliomyélite lors de la fabrication du vaccin inactivé Salk. Il a été constaté que lorsque le virus de la poliomyélite inactivé a été ajouté à cellules de rein de singe vert, le vaccin provoquait un effet cytopathogène (CPE) indicatif de la présence d’un virus infectieux qui n’avait pas été inactivé par le formol utilisé lors de la production du vaccin. Le virus SV40 se réplique dans les cellules de rein de singe rhésus, mais ne provoque pas de CPE sur ce type cellulaire, ce qui explique pourquoi ce contaminant n’avait pas été détecté dès le début de production du vaccin.
La présence d’anticorps spécifiques de l’antigène T du virus SV40 chez un grand nombre des premiers enfants ayant reçu le vaccin Salk contre la poliomyélite a indiqué que ces enfants avaient été contaminés par le virus SV40. Aucune incidence élevée du cancer n’a été trouvé chez ces personnes, démontrant que ce virus n’est pas associé avec le développement de cancer chez l’Homme.
Bien que le virus SV40 soit un virus de singe qui n’a pas d’effet apparent sur son hôte naturel, il provoque les sarcomes lorsqu’il est injecté à des hamsters jeunes. Les cellules tumorales de hamster ne produisent pas de virus infectieux.
https://www.microbiologybook.org/French-virology/virol-french6.htm
Les protéines précoces du virus SV40 sont les protéines « T » et « t » (antigènes « Grand T » et « Petit t »). L’antigène T stimule la réplication de l’ADN viral en se fixant sur l’origine de réplication de l’ADN viral, et en recrutant l’ADN polymérase au site d’initiation de réplication virale. De plus, l’antigène T se fixe sur (et inactive) les protéines cellulaires p53 et p105-Rb (pour Rétinoblastome) qui jouent un rôle clé dans le contrôle de la réplication de l’ADN cellulaire. Cette fonction de l’antigène T induit la transition de la cellule hôte de la phase G0 vers la phase S du cycle cellulaire. Les Polyomaviridae (comme la plupart des petits virus à ADN) doivent induire l’entrée de la cellule dans la phase S car ils sont dépendants de multiples facteurs cellulaires impliqués pour la réplication de l’ADN viral.
En résumé, l’antigène T du virus SV40:
− est nécessaire pour la transformation maligne d’une cellule
− se fixent sur et inactive les protéines p53 et p105-Rb
− stimule la réplication de l’ADN virale et cellulaire
− se trouve majoritairement dans le noyau
− peut se fixer sur l’ADN cellulaire, si l’origine de réplication virale est intégrée dans l’ADN cellulaire