Par Ian Miller − Le 29 octobre 2024 − Source brownstone.org
Le parti de la « Science » semble avoir trompé des centaines de millions de personnes sur les véritables éléments scientifiques entourant la pandémie de Covid 19.
À partir de début 2020, les efforts combinés du Dr. Anthony Fauci, du Centers for Disease Control, du Département de la Santé et des Services Humains et leurs partenaires médiatiques ont causé des dégâts colossaux dans la société et dans le système de santé publique, et pourraient même avoir contribué à augmenter la propagation du Covid. Comment ? En communiquant de fausses informations, de manière répétée, profonde, et souvent à dessein, tout en dépensant des centaines de millions de dollars pour faire passer leurs messages préférés.
Voici qu’un gros rapport (113 pages) émis par le Comité à l’Énergie et au Commerce de la Chambre des Représentants des États-Unis a détaillé les remarquables fraudes commises par l’administration Biden-Harris, et la manière selon laquelle ces acteurs ont communiqué durant le Covid.
Les partenaires du CDC ont littéralement gaspillé une fortune pour mentir au peuple étasunien
Le rapport détaille diverses inexactitudes incroyables en 2021, émises par l’équipe de communication de l’administration Biden et du département à la communication du CDC. Fauci et les National Institutes of Health de Francis Collins sont également parmi les responsables, qui ont émis des conseils avec l’argent du contribuable, quasiment 1 milliard de dollars selon le rapport, des conseils qui ont trompé des millions de gens et provoqué des dégâts inimaginables.
« Les conseils de santé publique émis par l’administration Biden-Harris ont amené à la fermeture prolongé des écoles et des entreprises, cependant que le NIH dépensait presque un milliard de dollars d’argent du contribuable à manipuler les Étasuniens au moyen de publicités — qui contenaient parfois des informations erronées ou non prouvées. En émettant de fausses promesses concernant les capacités des vaccins contre le Covid-19 — en contradiction directe avec les autorisations de la Food and Drugs Administration — et en insistant trop sur les risques causés par le vaccin pour les enfants et les jeunes adultes, l’administration Biden-Harris ont provoqué la perte de confiance des Étasuniens envers le système de santé publique« , a affirmé Cathy McMorris Rodgers (R-WA), la présidente du comité, après la publication du rapport. « Notre enquête a également révélé l’ampleur des financements publics consentis aux entreprises de haute technologie pour espionner et surveiller les Étasuniens, ce qui souligne la nécessité de meilleures protections de la vie privée en ligne. »
L’une des campagnes de communication les plus dommageables et les plus lamentablement fausses a concerné l’efficacité du vaccin contre l’infection. Comme l’indiquent les détails du rapport, la campagne de Biden « Arrêtons la propagation » a constitué un effort de marketing omniprésent, en conjonction avec les affirmations du CDC selon lesquelles les vaccins mettraient fin à la pandémie en réduisant les infections. Cela a produit des retombées énormes, comme une perte de la confiance dans toutes les vaccinations, et en fin de compte une dégradation de la santé publique.
« La campagne ‘Arrêtons la propagation’ de Biden-Harris avait pour présupposé absolu que si vous vous faisiez vacciner contre le COVID-19, vous pourriez reprendre vos activités quotidiennes, car ils affirmaient que les personnes vaccinées ne propageraient pas la maladie, » a affirmé Morgan Griffith (R-VA), président du sous-comité de Surveillance et d’Enquête. « En dépit de l’absence de fondements scientifiques, l’administration a fait sienne cette affirmation du CDC et a trompé le public étasunien. Cela a eu pour conséquence une diminution de la couverture vaccinale pour d’autres maladies, je pense en raison d’une défiance croissante envers les informations provenant de nos institutions de santé publique. »
Cette campagne était encore plus fallacieuse et volontairement trompeuse qu’on ne le pensait auparavant. La publicité choc « arrêtons la propagation » dissimulait un message émis par le CDC, qui affirmait ne pas savoir si les vaccins bloquaient réellement l’infection ou la transmission. Le rapport contient la capture d’écran d’une page tirée des documents marketing de l’administration Biden, affirmant spécifiquement que « la science » ne savait pas dans quelle mesure les vaccins prévenaient l’infection.
Nous sommes encore en train d’apprendre dans quelle mesure les vaccins contre le COVID empêchent la propagation de la maladie entre personnes. Les premières données indiquent que les vaccins peuvent empêcher la propagation du virus entre personnes, mais nous en apprenons davantage à mesure que les gens se font vacciner.
Cela n’a pas empêché l’administration Biden de prendre des décisions propres à changer des vies, comme des obligations de vaccination, des processus d’accès discriminés, et des exigences de vaccination pour les militaires. Et cela s’est additionné aux impacts moins faciles à quantifier, comme pousser des millions de gens vers la ligne d’action choisie.
Les conseils du CDC ont amplifié les problèmes existants
Le rapport explique également comment l’administration Biden s’est lourdement appuyée sur les conseils du CDC, une organisation qui s’est totalement décrédibilisé durant la pandémie [elle s’était décrédibilisée bien avant cela, NdT]. Quelques exemples sont apportés, le principal d’entre eux étant que les « experts » du CDC sont allés bien plus loin au sujet de la capacité des vaccins que ce que même la FDA affirmait.
Le rapport affirme que le marketing de Biden énonçait que « les vaccins COVID étaient très efficaces contre la transmission. » En l’espace de quelques mois à peine, il est apparu comme une évidence que tous les éléments disponibles indiquaient précisément le contraire. Selon le rapport, cela a eu un « impact négatif sur la confiance envers les vaccins et envers la crédibilité du CDC, lorsque cela s’est avéré faux. »
Le CDC envoyait également « des messages incohérents et incorrects concernant l’efficacité des masques, » qui ont créé des obligations apparemment sans fin, et une fois de plus un excès de confiance envers une politique inefficace. Certaines de ces obligations ont même été maintenues jusqu’à ce jour.
Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, pour ce qui concerne leurs désinformations. Une montagne de données et d’humiliations publiques envers le CDC a confirmé que cette organisation « surestimait constamment le risque du COVID-19 pour les enfants, » énonce le rapport. Ce maniement de la peur a eu des conséquences désastreuses, terrifiant les parents, provoquant des fermetures d’écoles prolongées, et empêchant toute une génération d’enfants de nouer des liens sociaux.
Pourtant, bien que les faits aient donné tort au CDC de manière répétée et profonde, l’organisation a montré qu’elle n’en avait toujours pas tiré les enseignements. Fin 2024, le CDC continue de recommander des vaccins Covid-19 pour les nourrissons à partir de 6 mois. Cela isole les États-Unis par rapport aux nations européennes, qui ont maintenu au moins un certain niveau d’honnêteté intellectuelle [il faut le dire vite, NdT].
Comment régler les dérives du CDC ?
Le rapport détaille plusieurs recommandations pour régler les problèmes de ces organisations après leur production désastreuse durant la pandémie. La mise en œuvre d’une partie seulement d’entre elles pourrait faire des merveilles pour nettoyer la pourriture institutionnelle qui a influencé ces erreurs.
- Le Congrès devrait envisager de clarifier les responsabilités dans le processus d’évaluation de la sûreté des vaccins, et de moderniser les systèmes de signalement des lésions et effets secondaires dûs aux vaccins.
- Le HHS et ses agences devrait adopter une culture de transparence et de responsabilité
- Le CDC et les dirigeants fédéraux de la santé publique ne devraient pas essayer de réduire au silence les opinions scientifiques divergentes
Le rapport souligne également la manière dont le CDC et le NIH ont pesé de tout leur poids pour essayer de censurer les scientifiques qui s’écartaient des récits choisis par ces organisations. Ces tentatives de censure sont tout aussi préoccupantes que leurs profondes erreurs et leurs dépenses quasiment sans limite.
Comme nous l’avons appris durant le Covid, si les « experts » détestent une chose, c’est qu’on leur montre qu’ils se sont trompés. Au lieu d’apprendre, d’ajuster leur cheminement et de présenter leurs excuses, ils pratiquent la censure, la critique et la tromperie. Ce nouveau rapport vient confirmer encore une fois de plus ces « erreurs » inacceptables. Et réaffirme l’importance de s’assurer que cela ne puisse plus jamais se produire.
Ian Miller
Question rhétorique du Saker Francophone
Et en France, donc, à quand un travail parlementaire sérieux sur le sujet ?
Traduit par José Martí, relu par Wayan, pour le Saker Francophone