Des documents internes concernant les vaccins Pfizer et Moderna démontrent que leur production a débuté avant la date revendiquée par les laboratoires. Le croisement de deux documents, issus de deux requêtes judiciaires différentes, permet de dater plus précisément le début du programme de développement du vaccin Pfizer. Celui-ci aurait commencé en réalité le 27 mai 2019.
La déclassification des données soumises par le laboratoire Pfizer à la Food and Drug Administration (FDA) en vue de l’homologation du vaccin BNT162b2 destiné aux 16 ans et plus a été ordonnée le 2 février 2022 par le juge Mark P. Pittman (Texas), au terme d’un interminable bras de fer juridique initié par un groupe de scientifiques et de chercheurs médicaux (Public Health and Medical Professionals for Transparency — PHMTP), représenté par l’avocat Aron Siri.
Déclassification des données d’homologation du vaccin Pfizer, retour sur une affaire hors norme
La demande de sursis réclamée par la FDA et Pfizer, solidaires dans cette affaire, a donc été rejetée par le juge après trois mois de procédure où tout aura été tenté pour empêcher les citoyens et leurs familles de savoir sur quelles bases les injections ont été déclarées sûres et efficaces, l’agence exigeant initialement un délai de 75 ans (20 000 jours) pour livrer les plus de 390 000 pages de données qu’elle avait pourtant validées en 108 jours, soit le délai séparant la demande d’homologation adressée par Pfizer au régulateur (7 mai 2021) et la date d’autorisation accordée en retour par la FDA.
Le juge Mark T. Pittman (Dallas, Cour d’appel du Texas) vient de récidiver le 9 mai 2023, en exigeant la remise de l’ensemble des données concernant le vaccin pédiatrique Pfizer et le vaccin adulte Moderna, incluant 4,8 millions de pages, sous 2 ans vs les 23,5 que réclamait la FDA. Les laboratoires ont en l’occurrence jusqu’au 31 juin 2025 pour s’exécuter.
La publication de ces données a par ailleurs été jalonnée d’une série d’informations concernant l’origine du virus dont les scientifiques ont acquis la conviction qu’il est issu de recherches de gain de fonction financées clandestinement par le Dr A. Fauci, ancien directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) et ancien conseiller médical de la Maison-Blanche durant la pandémie de COVID-19. On sait également aujourd’hui que la fabrication des vaccins a débuté avant la date officielle, communiquée au public, le PDG de Moderna ayant reconnu dans une interview que sa société avait déjà produit 100 000 doses de vaccin Covid-19 en 2019.
La divulgation d’un accord de confidentialité montre en réalité que « des candidats vaccins potentiels contre le coronavirus ont été transférés de Moderna à l’Université de Caroline du Nord le 12 décembre 2019, soit dix-neuf jours avant que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’ait eu connaissance de l’émergence des premiers cas de SARS-CoV-2 à Wuhan » (The Expose).
Selon le PDG de BioNTech, le vaccin Pfizer a commencé au plus tard en janvier 2020
Concernant le vaccin commercialisé par Pfizer, deux articles du Brownstone Institute publiés le 18 et le 30 janvier 2023, avaient déjà démontré que le calendrier de production du vaccin BNT162b2 n’est pas celui relaté par les fondateurs de BioNTech, Ugur Sahin et Özlem Türeci, dans leur livre The Vaccine. L’article du 18 janvier 2023 cite notamment deux documents obtenus dans le cadre de la déclassification des données Pfizer : le rapport d’étude R&D de BioNTech n° R-20-0072 et l’étude non clinique, soumise à la FDA pour approbation, qui cite ce document, référencé FDA-CBER-2021-5683-0013936, à la page 8.
Cette étude porte sur les tests précliniques réalisés sur des animaux en amont de l’évaluation du vaccin sur des cobayes humains, et dont les fondateurs de BioNTech prétendent qu’elle aurait débuté le 27 janvier 2020.
Comme l’explique l’article du Brownstone Institute, le but de l’étude R-20-0072, résumé à la p. 6 du document, visait à tester les performances de l’ARNm modifié de BioNTech encapsulé dans des nanoparticules lipidiques produites par la firme canadienne Acuitas en amont des essais précliniques. La page 8 du rapport montre que cette étude a en réalité débuté le 14 janvier 2020, soit deux semaines avant la date revendiquée publiquement par BioNTech, c’est-à-dire : le lendemain seulement de la publication du génome complet du virus et à peine deux semaines après le signalement du cas zéro à Wuhan.
Or ce point n’est pas problématique en soi puisque les équipes de BioNTech ont déclaré à la FDA avoir testé le vaccin avec un antigène dit « proxy » (en l’occurrence la luciférase) en attendant de pouvoir le faire avec la protéine de pointe du SRAS-CoV-2.
Les fondateurs de BioNTech datent pourtant dans leur livre, au 3 février 2020, les premiers tests de la plateforme vaccinale basée sur la luciférase. L’auteur de l’article du 18 janvier 2023 (« Un document FOIA montre que les fondateurs de BioNTech ont postdaté le début du projet vaccin C19 »), le journaliste Robert Kogon (pseudonyme), s’interroge sur les raisons de ce mensonge, qu’il attribue au caractère choquant que pourrait présenter la divulgation de la date où le projet de vaccin a réellement vu le jour :
« Pourquoi Sahin et Türeci ont-ils postdaté le lancement de leur projet de vaccin Covid-19 dans leur livre ? Eh bien, sans doute parce que la date de début réelle – et nous ne savons pas exactement quand était la date de début réelle – aurait semblé beaucoup trop tôt. Sur la base des considérations ci-dessus, cela devait être au plus tard quelques jours seulement après le premier rapport du 31 décembre 2019 sur les cas de Covid-19 à Wuhan. »Kogon R. FOIA doc shows BioNTech founders postdated start of C19 vax project. Brownstone Institute. 18/01/2023
Dans le second volet de cette enquête (« Tout a commencé avant l’épidémie : une chronologie du projet de vaccin BioNTech-“Pfizer” »), Robert Kogon rembobine le fil à partir des informations techniques fournies par le livre The Vaccine et parvient à la conclusion que l’ARNm vaccinal était probablement prêt le 2 janvier 2020, soit seulement deux jours après le premier signalement de cas de COVID-19 à Wuhan, le 31 décembre 2019, ce qui soulève l’interrogation suivante : l’épidémie avait-elle pour objectif de diffuser un vaccin préexistant ou a-t-elle débué avant l’annonce du premier cas, et le cas échéant, avec quels risques pour la santé des populations ?
« Mais avant de pouvoir être fabriquée, il va sans dire que la formulation à tester devait d’abord être conçue et conçue ; et il a fallu prendre contact avec Polymun et Acuitas pour obtenir les autorisations requises et organiser la collaboration requise. Tout cela prend du temps.
Il est impossible d’éviter la conclusion que le projet de vaccin Covid-19 de BioNTech doit en fait avoir commencé avant même qu’aucun cas de Covid-19 n’ait été signalé ! La question évidente est : comment est-ce possible ? »Kogon R. It started before the outbreak: A BioNTech-“Pfizer” vax project Timeline. Brownstone Institute. 30/01/2023
Une nouveau document démontre que la production du vaccin Pfizer a débuté en réalité en… mai 2019
Un lanceur d’alerte pointe aujourd’hui une information inédite, contenue dans un autre document, également déclassifié suite à une requête FOIA, qui permet de répondre à cette question, en tout cas techniquement. Le document en question est le rapport d’évaluation non clinique produit par le régulateur australien (Therapeutic Goods Administration — TGA). La page 40 du rapport montre que la société Acuitas a formulé l’ARNm codant pour la luciférase transmis par BioNTech et référencé (ARN-EH190611-01c) dans le rapport R-20-0072, en trois types de nanoparticules : LNP12 (formulation DODMA:DOPE), LNP5 et LNP8.
Or la page 29 du rapport BioNTech montre que la formulation des nanoparticules destinées au vaccin (LNP8, comme mentionné à la page 12 du même rapport) a été réalisée le 9 décembre 2019, soit trois semaines avant la divulgation du cas zéro à Wuhan. Les indications de formulation étant strictement identique entre les deux documents, cette concordance ne permet pas de douter que le certificat d’analyse contenu dans le rapport BioNTech concerne les nanoparticules utilisées dans l’étude australienne :
- Référence du produit : RNA-EH190611-01c ;
- No de lot : FM-1074-D ;
- Taux d’encapsulation : 90 % ;
- Concentration en ARN : 1.0 mg/ml ;
- Diamètre : 71 nm ;
- Rendement : 90 %;
- Polydispersité : 0,053 :
- Température de stockage : – 80 °C.
Or la page 31 du rapport indique que la commande a été passée non pas en décembre, mais en… mai 2019. Le 27 mai 2019 au plus tard. Qui avait entendu parler du COVID à cette date ?
Est-il utile de commenter cette information ?
Source : lepointcritique.fr – 28 juillet 2023