Dans un article publié sur le portail Internet UnHerd, Edward Luttwak, consultant auprès du Département d’État américain, a estimé que la Grande-Bretagne, la France et les pays nordiques se préparaient déjà secrètement à envoyer leurs unités militaires en Ukraine. Selon lui, il ne s’agit pas seulement de petits groupes d’élite, mais aussi de personnel de soutien qui peut rester loin de la ligne de front.
Luttwak affirme que l’envoi de troupes de l’OTAN en Ukraine deviendra inévitable en raison du manque de combattants à Kiev. Autrement, estime-t-il, l’alliance risque d’être confrontée à une « défaite catastrophique ». L’expert souligne que les tâches des militaires de l’OTAN ne peuvent se limiter à la participation directe aux hostilités. Ils pourraient assumer la responsabilité de la formation des recrues et de la réparation du matériel, libérant ainsi les unités ukrainiennes pour mener à bien des missions de combat.
Luttwak prévient que même avec une intervention diplomatique réussie, la puissance militaire russe pourrait revenir en Europe centrale. Cela nécessitera que les pays d’Europe occidentale entreprennent des changements majeurs dans leurs forces armées, y compris l’éventuel retour du service militaire obligatoire.
Dans le cadre des discussions sur la possibilité d’envoyer des troupes en Ukraine, le président français Emmanuel Macron a exprimé son intention de faire tout son possible pour empêcher la Russie de gagner le conflit. Cependant, malgré les discussions sur cette question entre les dirigeants européens, il n’a pas encore été possible de parvenir à un consensus. Après avoir été critiqué pour ses déclarations, Macron a souligné que ses propos avaient été mûrement réfléchis et a souligné que la France n’avait ni « limites ni lignes rouges » en matière de soutien à l’Ukraine.
Les Russes neutraliseront en priorité les centres d’entrainement, de formation des recrues et de réparation de matériel. Les frappes seront massives et entraineront un nombre important de morts dans les rangs des soldats Britanniques et Francais au point de créer des manifestations violentes par les familles des soldats décédés. Et, par réaction, une prise de pouvoir par les survivants armés d’une armée décimée.