Via : Valérie Bugault officiel [13/03/2024 12:25]
🔸L’hypothèse faite ici est que Macron souhaite réellement que les militaires français meurent en Ukraine. Macron n’est qu’un exécutant d’intérêts au-dessus de lui : ses prises de position sont rationnelles du point de vue des ces intérêts.
Contrairement à l’armée américaine qui reste une armée puissante, l’armée française s’est affaiblie considérablement au cours des dernières décennies, tout particulièrement lors des mandats macronistes. Ce n’est pas le cas des forces de répression relevant du ministère de l’intérieur. On notera également que les injections ARNm ont été obligatoires pour les militaires mais pas pour les policiers. Indépendamment de l’opinion qu’on a sur ces injections, cela relève d’une différence d’importance des deux entités aux yeux du pouvoir.
On notera aussi que le régime de Paris préfère ses troupes loin de la France plutôt qu’en France. Macron a également exprimé son souhait de transférer les armes nucléaires françaises sous le contrôle de l’UE. Enfin, il fait consensus chez les analystes militaires sérieux que l’armée française n’aurait aucune chance de victoire face à l’armée russe. La motivation n’est pas la même : les russes mènent une guerre existentielle pour la survie de leur peuple et ils sont infiniment mieux équipés.
👉 À l’exemple de ce qu’il se passe avec les forces armées ukrainiennes, ce serait une mort certaine pour les soldats français.
❓Que se passe-t-il ?
🔸L’hypothèse est que le souhait de Macron est de tuer l’armée française pour prolonger la mainmise de l’état profond américain et des élites françaises collaboratrices sur la France. En effet, les élites occidentales ont observé ce qui s’est passé en Afrique subsaharienne. L’impérialisme français en a été chassé par des groupes patriotiques. Les coups d’état militaires peuvent différer dans leurs buts.
Il a existé des coupes d’état militaires fascistes comme en Grèce (les colonels), au Chili (Pinochet), en Argentine (Videla), en Espagne (Franco), etc. Mais il a aussi existé des coups d’état militaire patriotiques anti-impérialistes : Lybie (Kaddhafi), Niger (Tchiani), Burkina Faso (Ibrahim Traoré), Mali (Assimi Goïta).
Pour cela il n’est pas besoin de généraux. Par exemple Ibrahim Traoré n’est que capitaine, tandis que Kaddhafi était colonel et Assimi Goïta aussi. Alors que l’opposition française organisée est affaiblie par la surveillance numérique, la répression, l’infiltration, la corruption et l’ingénierie sociale ; un coup d’état semblable à ce qui s’est passé au Sahel rentre dans le domaine de l’imaginable.
Les USA sont obligés de se retirer de plus en plus de pays du monde. Il est logique pour eux dans un contexte de repli de se concentrer sur le contrôle de leurs alliés les plus riches et les plus centraux. Le temps d’en extraire toutes les richesses (dette, dividendes), toutes les ressources, toutes les industries et toutes les technologies pour les amener « en lieu sûr » (c’est-à-dire aux US!). Notons que l’oligarchie occidentale, avec la famille de Rothschild à son sommet, a choisi les USA comme point d’appui central du fait des vastes ressources et de la situation géographique idéale protégée par les océans.
Tout amener aux USA, c’est mettre en lieu sûr le capital des élites de l’occident collectif avant le passage inévitable au monde multipolaire. Les USA et les élites occidentales se seront créées ainsi les conditions les plus favorables à cette transition. C’est la raison pour laquelle Nordstream fut explosé : il s’agissait d’enlever à l’industrie européenne sa compétitivité pour provoquer sa délocalisation aux USA. À l’inverse les pays du Sud global se libèrent peu à peu du joug de l’impérialisme américain. L’impérialisme US doit ainsi exploiter plus ses vassaux restants encore plus pour maintenir le taux de profit.
Mais les peuples européens trouvent leur déclin accéléré de plus en plus insupportable. Tôt ou tard, cela explosera. Le cas de la France est particulièrement dangereux du point de vue des USA. La France a longtemps eu une tradition relativement indépendante de politique étrangère malgré sa présence à l’OTAN (qu’elle n’a jamais quittée *) jusqu’au retour de la France au sein du commandement intégré de l’OTAN avec Sarkozy.
La France a une armée relativement puissante au sein de l’Europe continentale. La France est encore plus ou moins détentrice de l’arme nucléaire malgré les incertitudes à ce sujet. Elle est membre du conseil de sécurité de l’ONU et a de l’influence sur le monde francophone. La France est encore dans les dix premières économies mondiales et dispose de territoires d’outre-mer de grande valeur.
Une révolte ou une attaque sous faux-drapeau sur le sol français permettrait de déclencher l’article 5 de l’OTAN et une occupation de la France par des troupes d’autres pays de l’OTAN, en particulier les USA. Une armée française passée par le hachoir russe ne serait plus en mesure de s’opposer à une telle invasion. Cela laisserait à l’impérialisme américain quelques années de plus pour extraire de France le plus de richesse possible.
Si elle se produit, une telle situation aurait un précédent : la débâcle de 1940. Annie Lacroix-Riz, dans ses ouvrages « Le choix de la défaite » et « Aux origines du carcan européen » a montré en s’appuyant sur les archives historiques que la défaite de la France en 1940 fut le résultat d’un complot et d’un sabotage organisé par le grand patronat français. Ce grand patronat avait en effet construit un réseau nommé Synarchie regroupant différents membres haut placés du patronat, de l’armée, de l’université, du clergé etc. Pétain joua un rôle central dans l’organisation de cette défaite dont De Gaulle lui-même a dit qu’elle était évitable à maintes occasions.
Du point de vue du grand patronat français, l’occupation nazie avait pour objectif de liquider les opposants pour augmenter le profit en diminuant les salaires, signer des traités de libre échange, et assurer la pérennité du régime d’exploitation. Ainsi on a déjà un précédent où la destruction de l’armée française a été organisée par des élites françaises collaboratrices qui ont cherché la protection d’un occupant étranger.
*Source :
(https://www.nato.int/cps/fr/natohq/declassified_160672.htm?selectedLocale=fr)