Durant la plandémie, j’ai été sidéré que les gens les plus scolarisés étaient souvent les plus susceptibles de souscrire aux récits abracadabrants des sanitaristes.
De prime abord, c’était contraire à l’intuition naturelle, la tromperie covidiste étant relativement facile à voir pour qui se donne la peine d’y regarder à deux fois. L’angoisse les poussait même à insulter les lanceurs d’alerte qui cherchaient à les éveiller, ce qui est clairement un réflexe de peur.
Puis j’ai senti que pour ces gens, le conformisme était plus important que pour les autres. Ils avaient été longuement formatés à -faire confiance aux enseignants qui les avaient bien cotés à l’école, puis -à se fondre dans la culture d’entreprise des organisations où ils avaient gravi les échelons et enfin -à obéir aux gouvernements qui leur avaient fourni le cadre social favorable où ils avaient pu briller, s’épanouir et profiter de leur succès.
Douter de l’ordonnancement bien réglé du monde aurait gravement ébranlé leur équilibre psychologique et n’était pas envisageable. Crispation automatique, inconsciente. Beaucoup n’ont donc pas réfléchi et se sont laissés dicter quoi penser en faisant un effort pour ne pas cogiter et pour porter bien haut leur badge de membre permanent du groupe. Ils n’ont pas démêlé les choses, même s’ils en étaient très capables, ils n’ont pas détonné en société ni perdu leur statut ni été rejetés. Mais surtout, ils n’ont pas perdu leurs illusions, ce qui aurait été pire encore que de tout perdre.
Piègés à leur propre jeu, ils ont pris les 2 injections et plusieurs ont même continué la série de boosters, certains en sont blessés ou morts déjà et d’autres suivront dans les mois et les années avenir. Plusieurs y ont perdu des proches, conjoints, parents, enfants, collègues ou amis. Qu’ils aient été lâches à divers degrés, je vous laisse en juger comme il vous plaira, je n’ai personne à défendre ici. Mais cette fois-ci, ils auront payé très cher leur conformisme aveugle et leur membership dans « le camp du bien ». En prime, la désillusion tant redoutée arrivera de toutes façons puisqu’on ne peut pas mentir à soi-même éternellement. Et la honte viendra chapeauter tout cet assemblage. Comme on fait son lit, on se couche. Leur lit va être très inconfortable.
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