Débordés, les instituts compétents n’ont pas pris les mesures les plus élémentaires pour évaluer l’efficacité des vaccins en général.
Une commission d’enquête parlementaire sur la gestion de la pandémie en Allemagne a convoqué l’ancien directeur de l’autorité de santé publique, Lothar Wieler, et la directrice de l’agence de réglementation des médicaments, Brigitte Keller-Stanislawski.
Wieler a admis que l’autorité de santé publique allemande, le RKI (l’Institut Robert Koch), avait réalisé une étude sur l’efficacité des vaccins anti-covid, mais que cette étude n’avait pas encore été évaluée.
Pire encore, Keller-Stanislawski a admis que l’application développée pour faciliter le signalement des effets indésirables avait été complètement submergée par le grand nombre de signalements, au point qu’elle n’avait pas été en mesure de traiter les données.
En Allemagne, la campagne d’injections contre le covid a débuté le 26 décembre 2020. Selon l’Organisation mondiale de la santé, au 11 juin 2023, un total de 193 234 743 doses ont été administrées à une population d’environ 84,4 millions d’habitants.
Malaise pour les autorités de santé
Le vendredi 1er septembre, une commission Corona du land de Brandebourg a interrogé Lothar Wieler, directeur du Robert Koch-Institut (“RKI”, l’homologue allemand d’Anthony Fauci), et Brigitte Keller-Stanislawski, directrice du département de la sécurité pharmaceutique et du diagnostic au Paul-Ehrlich-Institut (“PEI”). Les deux responsables ont été questionnés durant 6 heures sur les détails de la campagne vaccinale.
Apparemment, ni l’Institut Koch, l’autorité de santé publique, ni l’Institut Paul Ehrlich, l’organisme de réglementation des produits pharmaceutiques, n’ont pris les mesures les plus élémentaires pour évaluer la fréquence ou la nature des lésions dues aux vaccins, ni même l’efficacité des vaccins en général. Des problèmes techniques, des pénuries de personnel et l’ampleur même des données les auraient empêchés de remplir leurs missions les plus élémentaires.
700 000 signalements non traités !
Appolo News a rapporté que :
“Keller-Stanislawski … a indiqué que son institut était massivement débordé, ce qui a entraîné des retards considérables dans l’évaluation des effets secondaires des vaccins, retards qui persistent encore aujourd’hui. Par exemple, les données de l’application “SafeVac” publiée par le PEI pour faciliter le signalement des effets indésirables en décembre 2020 n’ont pas encore été analysées… Les rapports étaient si abondants qu’ils ont dépassé l’infrastructure technique soutenant l’application. Les données de 700 000 signalements n’ont pas été traitées.
En outre, le personnel du PEI était considérablement surchargé de travail. “Certaines personnes ne s’occupaient que des décès et d’autres que des myocardites”, a déclaré Mme Keller-Stanislawski. “Nous avons eu beaucoup plus de travail qu’auparavant, tout cela à cause de ce vaccin. Nous avons dû demander de l’aide à d’autres services parce que nous n’avions pas assez de personnel pour gérer les effets indésirables.
Bien que l’Institut Koch ait développé un programme capable de traiter les données d’assurance, des ajustements supplémentaires nécessaires n’ont pas encore été effectués. Les données d’assurance comprennent, par exemple, les diagnostics des médecins en rapport avec la vaccination contre le Covid, qui pourraient apporter des éclaircissements sur les effets secondaires du vaccin.
En d’autres termes, l’Institut dont la mission est d’étudier la sécurité des vaccins, n’a publié des données sur les effets indésirables que sur la base des déclarations spontanées de médecins et des patients concernés.
La préparation de ces rapports était extrêmement laborieuse et les médecins n’ont reçu aucune rémunération pour le temps passé à les rédiger. En outre, le fait que l’on ait répété que les injections étaient “sans effets secondaires” est un élément supplémentaire ayant dissuadé les praticiens à associer divers problèmes de santé aux effets indésirables de la vaccination. La sous-déclaration était donc inévitable.
L’ancien directeur bâillonné
Les circonstances dans lesquelles s’est déroulé l’interrogatoire du Comité sont pour le moins surprenantes. Par exemple, Lothar Wieler était accompagné d’un employé du ministère fédéral de la santé, Heiko Rottmann-Großner. Ce dernier avait pour tâche de s’assurer que Mr Wieler ‘respecte’ l’autorisation de témoigner qui lui avait été accordée. En tant que fonctionnaire, Wieler avait besoin d’une autorisation pour fournir des informations sur des questions qui sont manifestement soumises au secret d’État. Ce document réglemente en détail les points sur lesquels un témoin de la fonction publique ne peut pas s’exprimer.
Selon les journalistes présents, l’autorisation de Lothar Wieler comportait plusieurs pages, alors que celle de Keller-Stanislawski n’en comptait qu’une. Durant l’interrogatoire, Rottmann a fait à plusieurs reprises des signes de la main à Wieler pour lui indiquer comment répondre et lui a également transmis des notes. Les membres de la commission se sont plaints de cette pratique et ont finalement contraint le chaperon à s’asseoir deux chaises derrière Wieler.
L’ancien directeur de l’Institut Koch, qui avait démissionné en janvier 2023, était donc ‘sous surveillance’ lors de cette comparution. Rottmann-Großner est l’ancien chef de la subdivision “Sécurité sanitaire” du ministère de la santé ; d’après le livre “Ausbruch” (2021) de Katja Gloger et Georg Mascolo, il aurait été un partisan enthousiaste et précoce des confinements et autres mesures sévères, exigeant une “fermeture” à l’échelle nationale, et cela dès le 24 février 2020, soit le jour même où l’OMS avait initié la mesure en Chine.
Une gouvernance qui laisse pantois
Il y a malheureusement peu de chances que les travaux de cette commission parlementaire aient un quelconque effet sur la poursuite de la politique sanitaire et la mise en cause des responsables en Allemagne, dans la mesure où l’initiative émane du seul parti d’opposition, l’AFD, un parti écarté du débat politique pour ses positions trop marquées à droite.
En attendant, les aveux d’incurie émanant des autorités de santé allemande c0nfinent au scandale et laissent pantois. La République fédérale a forcé des millions d’Allemands à recevoir trois injections expérimentales contre un virus qui représentait peu de risque pour la majorité d’entre eux. Dans de nombreux cas, l’État a menacé de chômage les personnes qui ne se conformeraient pas à cette obligation, a exclu les non-vaccinés de la vie publique pendant des mois et a même tenté d’imposer la vaccination par une décision au Bundestag.
Malgré ces graves violations de l’autonomie personnelle et de l’intégrité corporelle, les bureaucrates qui ont soutenu ces politiques semblent ne s’être jamais donné la peine de remplir leurs missions fondamentales de contrôle. En 2023, leurs services n’auraient tout simplement pas encore eu le temps d’établir à quel point les injections qu’ils continuent de promouvoir sont sûres ou efficaces. Malgré cela, les politiques de préparation et de réponse à la pandémie continuent, inexorablement et aveuglément. Sachant que ces deux instituts allemands sont aussi les organismes de référence pour la politique de vaccination contre le Covid dans l’Union européenne, de légitimes inquiétudes se font jour.
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