ses nombreux effets secondaires, l’efficacité des “vaccins” anti-covid actuels a toujours été remise en cause : l’immunité offerte s’estompant rapidement. Une collaboration entre l’Université du Michigan et l’École de médecine Icahn du Mont Sinaï a abouti à la mise au point d’un adjuvant vaccinal nasal «prometteur» pour renforcer l’immunité contre le SRAS-CoV-2 sur le long terme.
Lorsqu’on parle de protection contre le Covid-19, on pense immédiatement aux “vaccins” à ARNm produits par les grands noms de l’industrie pharmaceutique, dont Pfizer/BioNtech et Moderna. Censés protéger des formes graves du Covid, des risques d’hospitalisations et de décès, ils ont de nombreuses limites. Outre leurs effets secondaires parfois graves, ces vaccins ne peuvent pas assurer une protection contre l’infection, ni bloquer la transmission entre individus. Selon les experts, la vaccination par voie nasale peut constituer une vaccination dite stérilisante. L’administration du vaccin nasal peut bloquer l’action du virus et sa réplication, ce qui éliminera tout risque d’infection. La vaccination par voie intranasale induit une réponse immunitaire non seulement systémique mais également au niveau de la porte d’entrée du SARS-CoV-2.
Découverte d’un adjuvant pour vaccin nasal
Bien que l’attention mondiale envers le covid ait diminué, selon une étude, les variants du SRAS-CoV-2 ne provoqueraient plus de maladies graves mais restent dangereux pour les personnes ayant un système immunitaire faible. Selon les chercheurs, les vaccins actuels ont tendance à fournir une immunité de courte durée. De plus, ils ne permettent pas de stopper la propagation du virus lorsqu’il pénètre dans les voies respiratoires supérieures.
Les chercheurs de l’Université du Michigan et de l’École de médecine Icahn de Mont Sinai ont alors mené une recherche en vue de créer un vaccin intranasal plus efficace contre le covid.
Lors de leur collaboration, ils ont découvert un adjuvant capable de stopper l’infection chez les souris jeunes et âgées. Il s’agirait d’une découverte prometteuse, car elle pourrait donner naissance à un vaccin nasal offrant une immunité forte et de longue durée. Dans un communiqué, les chercheurs ont déclaré que “le vaccin peut être administré directement dans le nez, il est spécifiquement conçu pour bloquer l’infection à la porte d’entrée du virus, et nous pensons qu’il peut aider à prévenir la transmission ainsi qu’à fournir une protection contre les nouvelles variantes de Covid-19.”
Selon les chercheurs : le vaccin nasal permettrait de convaincre plus facilement la population de se faire vacciner puisque c’est une méthode non douloureuse, ne nécessitant pas l’utilisation d’une aiguille. Cette formule de prévention du Covid-19 se démarque aussi par sa facilité de manipulation.
Les spécificités de l’adjuvant
Les chercheurs ont mis au point un protocole novateur combinant une nanoémulsion et une molécule à base d’ARN, agissant comme adjuvant intranasal. Cette combinaison vise à déclencher des réponses immunitaires efficaces dans les voies respiratoires supérieures, là où le virus entre en contact avec l’organisme. Contrairement aux vaccins injectables, les vaccins intranasaux ont le potentiel de stimuler des réponses immunitaires de la part des muqueuses, essentielles pour prévenir la transmission virale.
L’adjuvant nasal découvert par les chercheurs – notamment les professeurs Pamela Wong et Michael Schotsaert – est très prometteur. La nanoémulsion facilite la délivrance de l’adjuvant à l’intérieur des voies nasales, tandis que la molécule d’ARN déclenche une réponse immunitaires antivirales au sein des cellules. Ce protocole a conduit à des améliorations significatives dans les réponses immunitaires chez les souris, en particulier chez les populations âgées.
Le vaccin intranasal avec adjuvant a montré une efficacité supérieure à celle des adjuvants injectables traditionnels, même chez les souris âgées. Les chercheurs ont testé cet adjuvant avec la protéine du domaine de liaison au récepteur SRAS-CoV-2 ; la voie utilisée par le virus pour pénétrer dans le corps humain. Le vaccin a permis une hausse des réponses des lymphocytes T mémoire et des anticorps chez les souris jeunes et âgées.
Encore et toujours l’utilisation de nanotechnologies (nanoparticules lipidiques) et d’ARN destiné à pénétrer les cellules et modifier leurs comportements. Il est inintéressant de relever que toutes les solutions «prometteuses» vantées par les médias, et la sphère scientifique qui y a encore accès, sont du même ordre alors que les effets secondaire de la technologie ARN et des nanoparticules lipidiques s’accumulent dans le silence assourdissant de ces mêmes médias et scientifiques.
Notons qu’actuellement, la FDA (Food and Drug Administration) n’a autorisé qu’un seul vaccin nasal aux États-Unis. Il s’agit du FluMist et il ne contient pas d’adjuvant. De plus, son usage n’est pas recommandé pour les personnes âgées de plus de 49 ans. En Suisse, un autre vaccin antigrippal nasal avec adjuvant a été autorisé. Puis, suite à l’apparition de nombreux cas de paralysie de Belle, il a été retiré du marché en 2000. D’autres vaccins intranasaux ont vu le jour, mais ils ne garantissent qu’une immunité de courte durée.
Notons que l’équipe de Wong et Schotsaert envisage de poursuivre les études, car d’autres recherches supplémentaires sont nécessaires. Il y aura encore des essais d’innocuité visant à identifier les effets secondaires du candidat vaccin.
Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/08/09/grandes-promesses-defficacite-dun-vaccin-par-voie-nasale/