Les « vaccins » contre le coronavirus ne se vendent plus aussi bien à présent. En tout cas pas assez pour Pfizer qui, après avoir augmenté leur prix quand la demande battait son plein, a fini par les brader à tout-va.
La variole du singe a fait un flop. Même le ministre de la Santé ne l’a pas prise au sérieux, la qualifiant d’arme biologique secret défense.
Santé Publique France fait pourtant de son mieux :
« COVID-19 – Point de situation au 23 août 2023 : le virus SARS-CoV-2 continue de circuler, la vigilance se poursuit ». L’ARS de Nouvelle Aquitaine s’inquiète de « la circulation active du virus West Nile en Gironde et en Charente-Maritime ». National Geographic nous alerte sur la « fonte de la cryosphère : des virus millénaires pourraient s’échapper des glaces » !
Malgré ces effroyables « informations », la peur de la sécheresse règne. Elle a pris le dessus sur la peur du coronavirus. Les laboratoires ont donc misé sur autre chose : le papillomavirus des ados et la bronchiolite des bébés !
Une rentrée des classes avec Gardasil
Pour la rentrée, Emmanuel Macron a ajouté au programme des classes de 5e le papillomavirus, les cancers du col de l’utérus et le vaccin salvateur Gardasil 9 (Merck).
En 2020, le Gardasil, alors jugé dangereux, avait été retiré du marché. La nouvelle formule — Gardasil « 9 » — contient également de l’aluminium. Or l’aluminium est cancérigène. Dans les cosmétiques, on sait qu’il faut l’éviter. Sanofi l’a retiré des vaccins pour chats. En revanche, il fait toujours partie des vaccins destinés aux êtres humains. Une légèreté qui contraste avec la prudence de Merck dans un autre domaine, celui de l’efficacité :
« Comme pour tous vaccins, la vaccination par Gardasil 9 peut ne pas protéger tous les sujets vaccinés. »
Logiquement, la HAS n’y trouve aucun intérêt pour les enfants :
« La Commission considère que GARDASIL 9 n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à GARDASIL dans la prévention des lésions ano-génitales précancéreuses et cancéreuses liées à certains HPV […] »
Le Gardasil 9 augmenterait le risque de cancer du col de l’utérus, ce qui est un comble ! (Lire l’article de Patrice Gibertie là.)
Alors, dans ces conditions, pourquoi relancer le Gardasil sous une nouvelle forme ? Réponse : le marché est intéressant : 800 000 collégiens de 5e seraient concernés à la rentrée.
Le gouvernement annonce que la vaccination sera gratuite. Pas pour la Sécurité sociale qui, elle, paiera 116,22 € TTC par vaccin.
La vaccination contre la bronchiolite est lancée !
Après les collégiens, au tour des tout-petits. Sanofi ne les a pas oubliés non plus. Il s’attaque à présent à la bronchiolite du nourrisson. Le bienveillant labo se présente :
« Nous sommes une entreprise mondiale de santé, innovante et animée par une vocation : poursuivre les miracles de la science pour améliorer la vie des gens. » Pour terminer par : « Sanofi est cotée sur EURONEXT : SAN et NASDAQ : SNY ».
Des enfants ont bel et bien été vaccinés contre un covid qui leur a causé zéro pour cent de décès. Alors, pourquoi se gêner ? Généralement bénigne, la bronchiolite, qui nécessite deux jours de soins, ne cause que 0,08 % de décès parmi les cas déclarés. Imaginons le nombre de zéros après la virgule si le pourcentage était établi par rapport à tous les nourrissons.
En plus des onze vaccins obligatoires (à l’aluminium), les bébés ont droit à un vaccin contre la bronchiolite. Il existait déjà Synagis (palivizumab) d’AstraZeneca : 403,436 € (0,5 ml) à 669,926 € (1 ml). Mais, selon la Haute Autorité de Santé, le service médical rendu était faible.
Alors AstraZeneca et Sanofi ont sorti Beyfortus (nirsévimab), supposé meilleur. Beyfortus a été approuvé par l’Agence européenne du médicament et bénéficie d’une AMM. Il est disponible et remboursé dès septembre 2023. Efficacité remarquable : 77,3 à 79,5 % selon le Journal des femmes. Petite précision : Le Journal des femmes appartient au Figaro, c’est-à-dire au Groupe Dassault, lequel est associé à Sanofi AstraZeneca, depuis 2022.
La HAS n’est pas emballée : « La Commission considère que Beyfortus n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu par rapport à Synagis. » Alors à quoi bon ce nouveau vaccin ? Voilà : Synagis ne concernait que 6.000 bébés. Beyfortus est destiné aux nouveau-nés non éligibles au Synagis, soit 725.000 chaque année.
Beyfortus sera gratuit. Pas pour la Sécu. Qui paie la Sécu ? Les Français, bien sûr, mais ça passe mieux comme ça. Et puis dans un an, on verra bien si ce Beyfortus sert vraiment à quelque chose contre la bronchiolite :
« La Commission réévaluera le médicament à la lumière de ces données et de toutes nouvelles données disponibles dans un délai maximal d’un an. »
Les yeux fermés, Santé Publique France en a acheté un stock pour 700 000 nourrissons. A quel prix ? Mystère.
Balance bénéfices (du CAC 40) – risques (sur la santé des enfants)
Au 1er janvier 2023, 2,2 % des enfants de 0 à 11 ans ont reçu une injection Pfizer anti-covid et 1,7 % une deuxième injection. C’est peu. C’est trop contre une maladie qu’ils n’auront pas et avec des produits aux effets secondaires indésirables et parfois même délétères.
Après le covid, la vie continue, certes, mais les affaires des laboratoires aussi. Après s’être laissé emporter par la grande peur du coronavirus, les parents vont-ils cette fois résister à la grande peur du papillomavirus et de la bronchiolite ? Vous le saurez la semaine prochaine, à partir de la rentrée du 4 septembre !
Jacqueline