Les voitures électriques sont souvent considérées comme une solution écologique, mais saviez-vous que leur production peut générer jusqu’à 70% d’émissions de plus que les modèles à essence ?
Selon les chiffres du constructeur Volkswagen, la production de voitures électriques pourrait générer jusqu’à 70% d’émissions de plus que les voitures à essence. De quoi remettre en question la perception de l’électrique comme solution écologique. En effet, il faudrait parcourir des dizaines de milliers de kilomètres avant que les voitures électriques ne compensent les émissions plus élevées, la Volkswagen e–Golf ne devient écologique qu’après 123 919 km.
En effet, selon le Daily Mail, de nombreux propriétaires se tournent vers des modèles plus récents, laissant ainsi d’importantes quantités de voitures électriques d’occasion indésirables sur le marché automobile. Au Royaume-Uni, la majorité des achats de voitures sont effectués via des plans de crédit, offrant aux clients la possibilité d’échanger leur véhicule contre un nouveau modèle après un contrat de trois ans. Cette pratique rend peu probable la compensation des émissions supplémentaires engendrées par les voitures électriques.
Les achats personnels sur contrat (PCP) ont connu une popularité croissante grâce aux taux d’intérêt bas de la dernière décennie, permettant aux consommateurs de rembourser leur voiture par des versements mensuels. Cependant, cette obsession du financement automobile compromet les objectifs climatiques du gouvernement britannique, alors qu’une interdiction de la vente de nouvelles voitures à essence et diesel se profile en 2030.
En 2021, Volvo a révélé que les émissions provenant de la production de voitures électriques peuvent être jusqu’à 70% plus élevées que celles des modèles à essence. Le constructeur automobile a indiqué qu’il faudrait parcourir entre 48 280 et 110 015 km pour qu’un véhicule électrique devienne réellement plus respectueux de l’environnement, soit généralement entre quatre et neuf ans.
La principale raison de cette situation réside dans les batteries utilisées pour alimenter les voitures électriques. Elles nécessitent des matières premières telles que le cobalt et le lithium — comme le rappelait François-Xavier Pietri — qui doivent être extraites dans des régions comme l’Afrique et l’Amérique du Sud avant d’être transportées à travers le monde. Ce processus entraîne un coût environnemental élevé pour la fabrication des véhicules électriques, et cerise sur le gâteau : 40 000 enfants sont exploités dans les mines et rémunérés 1 dollar par jour pour extraire le précieux cobalt.
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L’absurdité de la situation actuelle est indéniable. Les voitures électriques, censées être une alternative écologique, se retrouvent avec des émissions plus élevées que les voitures à essence lors de leur production. De plus, la tendance des consommateurs à échanger régulièrement leurs véhicules grâce aux plans de crédit compromet la capacité des voitures électriques à compenser les émissions supplémentaires sur le long terme.