Voici comment commence cet article du Figaro sur la baisse de la consommation alimentaire des Français.
« Confrontés à plus de 20 % d’inflation dans les rayons, ils achètent moins et descendent en gamme.
Moins d’articles dans les caddies, beaucoup moins de grandes marques et beaucoup plus de produits premier prix… L’inflation visible dans les rayons alimentaires des grandes surfaces depuis de début du printemps 2022 culmine désormais à près de 21 % sur deux ans. Un phénomène lourd de conséquences. Les yeux rivés sur les étiquettes, les Français ont radicalement changé leurs habitudes d’achats. Distributeurs, industriels et experts l’observent chaque jour et ont porté leur diagnostic: «déconsommation». »
En chiffres cela donne le constat suivant.
« Malgré un léger mieux en juin, la baisse des volumes achetés dans les grandes surfaces sur les six premiers mois de l’année a atteint 4,1 %, selon les chiffres du panéliste Circana publiés mercredi. C’est près de deux fois plus qu’en 2022 (- 2,2 %). Ce repli s’est accentué depuis janvier, quand la valse des étiquettes alimentaires s’est envolée en France. Cela a incité les consommateurs à se serrer la ceinture: ils réduisent les quantités achetées et privilégient les marques de distributeur (MDD), à commencer par les produits «premiers prix». Sur les six premiers mois de 2023, les MDD ont vu leurs volumes se maintenir (+ 0,1 %) quand ceux des marques nationales fondaient de 7,2 %. Sur les marques des géants mondiaux de la consommation, la chute est encore plus forte (- 8,2 %). »
Le disponible d’achat des ménages n’est pas extensible à souhait.
Lorsque les prix montent et c’est le cas de l’énergie, cela ponctionne pour les autres dépenses. Lorsque les prix alimentaires montent également c’est encore une autre ponction dans le pouvoir d’achat des ménages.
Enfin charges, taxes et impôts sont également plus lourds.
Il va donc y avoir un gros problème au niveau de la consommation de produits « non essentiels ».
Source Le Figaro.fr ici