L’agenda de la peur : nouveau chapitre
Dès la fin de l’hiver amorcé et les craintes d’un éventuel Blackout écarté, la classe politique française parfaitement synchronisée, avec l’agenda mondialiste, a déjà activé un nouvel élément de peur des jours à venir.
En effet avant même la fin de l’hiver, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, le 1er mars 2023, n’hésitait pas à déclarer devant les caméras des grandes chaines d’information en continu que « la sécheresse hivernale que connaît la France, allait faire peser un risque extrêmement fort » sur les réserves d’eau pour cet été.
Évidemment avec un hiver, loin d’être rude, qui n’a pas permis d’activer des séquences de coupures de courant généralisées ou partielles, il fallait bien que le « Climat » (changeant ou réchauffé, on ne sait plus), serve à alimenter le Grand Récit Vert davosien.
La « Net Zero transition » du Forum Économique mondial qui doit être imposée en priorité aux européens, et aux français en particulier, a bénéficié de plusieurs relais médiatiques.
Ainsi, c’est le tristement célèbre, Olivier Véran, ancien ministre de la santé durant la quasi-totalité de la crise « sanitaire » (on aurait presque oublié Agnès Buzin) qui s’y est collé en premier, en délivrant les premières craintes officielles sur nos réserves d’eau pour cet été 2023.
Il faut dire qu’en termes de chambre d’écho des éléments de langage du Grand Récit schwabien et de l’application de la Grande Réinitialisation, Olivier Véran n’est pas avare d’efforts depuis plusieurs mois (vaccin, pass, lutte contre l’inflation, guerre en Ukraine, crise énergétique…).
Un parfait agent promoteur de l’agenda de la peur.
Mais c’est surtout Emmanuel Macron, le « leader suprême » du territoire hexagonal qui a repris cette trame en annonçant avec éclat, à la fin du mois de mars, la mise en place d’un plan eau. Il est vrai qu’à cause climat médiatique, centré sur la colère légitime de la population contre la réforme des retraites réalisée au profit de BlackRock, l’information est un peu passée inaperçue.
Pourtant le 30 mars lors d’une déclaration publique, le chef de l’État a ainsi fixé un « cap de 10 % d’économies d’eau » pour tous les secteurs à l’horizon 2030. Décidément en 2030, le monde devrait avoir considérablement changé avec tous ces « cap sur 2030 » que nos politiques ne cessent de nous rabâcher…
« Manque de pluie, moins de débit dans les rivières, des niveaux en baisse dans la plupart des nappes phréatiques : l’eau renouvelable disponible diminue en France. Elle s’est réduite de 14 % ces deux dernières décennies par rapport aux dix années précédentes et devrait encore décliner de 30 % à 40 % à l’horizon 2050. Et aucun des modèles scientifiques prospectifs « ne nous dit que la situation va s’améliorer« , a prévenu le président de la République, le jeudi 30 mars, lors d’un déplacement dans les Hautes-Alpes. »
Pour la circonstance, Emmanuel Macron a adopté un ton grave pour présenter lui-même un plan concernant l’eau.
« L’eau est redevenue un enjeu stratégique pour toute la nation », a-t-il indiqué en invitant les français à faire preuve d’autant d’efforts pour économiser la ressource hydrique qu’ils l’ont fait à l’égard de l’énergie cet hiver. Néanmoins, mis à part une aide aux particuliers pour s’équiper de récupérateurs d’eau de pluie, il a été surtout question de la mise en place d’une tarification progressive du prix de l’eau qui devrait bientôt être généralisée à l’échelon national.
Évidemment vous l’aurez compris, avec ce nouveau narratif de la sécheresse et des pénuries d’eau, l’objectif est encore une fois de renforcer le contrôle sur les populations, tout en réduisant l’accès aux matières premières élémentaires qui permettent la création de richesse la plus fondamentale et même la vie.
Sur un modèle similaire à celui de l’énergie, et notamment l’électricité, le gouvernement français missionné par la Commission Européenne et les grandes firmes transnationales, souhaite mettre en place des outils de surveillance, de gestion et de fiscalité agressive concernant les usages communs de l’eau.
Loin de nous, l’idée de nier qu’il n’existe pas une problématique relative à la gestion de l’eau en France. Tout simplement car il ne nous viendrait pas à l’idée de nier une évidence.
Cependant ce sont les stratégies et les moyens misent en place par la Macronie, qui pose question.
Car dans les mesures proposées par nos gouvernants, rien n’est fait pour traiter le fond du problème et surtout protéger ceux qui devraient l’être prioritairement dans ce genre de pénuries (les particuliers et producteurs les plus faibles).
D’ailleurs, pour contredire encore un peu ce narratif de la peur, la consommation d’eau domestique en France, est en constante diminution depuis 20 ans. Passant de 165 litres par jour et par habitant en 2004, à 148 litres d’eau par jour en moyenne pour chaque habitant aujourd’hui.
Le gouvernement et les institutions publiques malgré leurs mots et leurs attaques sur la population, ne font rien de concret pour mettre en place de véritables programmes d’économie d’eau sur le territoire national et traiter le problème en amont.
À part des outils de contrôle et des hausses de tarif, l’État est absent pour imposer des plans pragmatiques permettant les économies d’eau à différents échelons et secteurs.
L’État et les collectivités locales devraient pourtant être moteurs pour imposer des aménagements paysagers (banquettes, réseaux de talus, retenues collinaires), accroissement des capacités de rétention du sol. Mais les manques de moyens techniques et financiers qui se sont accrus depuis la crise des Subprimes de 2008, se font désormais nettement ressentir.
Car pour évaluer les quantités d’eau, mettre en place un plan de recyclage des eaux usées, encore faut-il avoir des techniciens compétents sous la main, prêts pour servir l’intérêt général et indépendants de toutes pression financière et politique extérieures.
Pour rappel, sur le territoire hexagonal, 60 % du secteur de l’eau est déjà privatisé.
Et dans le même temps, l’État stratège et les services compétents ont pour la plupart été complètement démantelés.
Cette crise de l’eau (exagérée volontairement) devrait néanmoins être l’occasion de poser la question pertinente de la renationalisation (désigné aussi comme remunicipalisation).
On le sait, le Forum économique mondial et les officines mondialistes vertes le répètent à qui veut l’entendre, le pétrole fut l’or du XXe siècle, mais l’eau est en passe d’être celui du XXIe siècle.
D’ailleurs, dès le début de son mandat, entre 2018 et 2019, le golem de la finance Emmanuel Macron avait organisé des assises de l’eau rassemblant les différents acteurs du secteur.
À la manière de Margaret Thatcher, Premier ministre britannique à la fin des années quatre-vingt (1989), qui avait eu l’idée (soufflée par les banquiers de la City) de créer des marchés d’accès à l’eau, afin (déjà) de faire face aux inquiétudes liées à la raréfaction de la ressource et au gaspillage, notre créature de Rothschild and Co, va, lui aussi, vraisemblablement encore accélérer la privatisation de l’eau tout en y associant pour la forme les grandes collectivités locales (les fameux partenariats publics-privés du WEF et de l’ONU).
Ainsi, à la manière de la dame de fer, il n’est pas impossible que nous assistions dans les années à venir, à la privatisation complète du secteur de l’eau, sous l’égide de l’édification des futures grandes Smart Cities.
Pourtant au Royaume-Uni dans les années 90, les conséquences avaient été immédiates, les coupures d’eau chez les particuliers avaient triplé en un an pour cause d’impayés, avant l’interdiction de cette pratique. Et évidemment, 95 % des profits avaient été déposés dans les poches des actionnaires, au détriment de réinvestissements sur le réseau…
Souvenons-nous, les années 1990 marquèrent l’apogée de la privatisation de l’eau. Les années Wall Street avaient accouché de l’idée que la gestion privée de l’eau était la seule voie à suivre. Une multitude de contrats s’accumulaient partout dans le monde pour Veolia, Suez en France ou encore Bechtel, Thames Water ou RWE qui considéraient alors l’eau comme un secteur prometteur pour l’avenir.
Selon l’Observatoire des multinationales, partout dans le monde, les agglomérations :
« […] n’hésitaient pas à confier en masse leurs services de l’eau à des opérateurs privés, apparemment séduites par leurs promesses d’efficacité, d’innovation et d’argent liquide et dans de nombreux cas sous pression des institutions financières internationales » (Banque mondiale, Fonds monétaire international).
Jusque dans les deux dernières décennies du XXe siècle, la gestion privée de l’eau était donc cependant « restée l’exception au niveau mondial ». Seules la France et quelques autres pays avaient accordé une place importante aux entreprises privées dans la gestion des services d’eau et d’assainissement.
Puis est arrivée la vague néolibérale des années 1980, qui, comme on l’a indiqué, a vu Thatcher privatiser entièrement leur secteur de l’eau au Royaume-Uni. Ainsi, pendant un temps, certains ont pu croire que le monde entier allait suivre la même trajectoire. Mais heureusement ce n’est pas ce qui a eu lieu. Au contraire, face aux effets catastrophiques de cette tendance, la vague de privatisation s’est même arrêtée net dans les années 2000.
Plusieurs éléments peuvent expliquer l’arrêt de la privatisation, notamment l’insoutenabilité économique de nombreux contrats d’eau. Un second argument et non des moindres a été la résistance populaire à la privatisation dans plusieurs pays. La privatisation avait entrainé presque systématiquement des hausses du prix de l’eau. C’est d’ailleurs le cas en France de nos jours.
De multiples mouvements assimilés à la « guerre de l’eau » et en conséquence des « remunicipalisations » avaient été observés en Amérique du Sud, mais aussi en Asie à la suite de privatisations au profit de grandes firmes transnationales.
Ces actions de reprise de contrôle par le secteur public de la gestion de l’eau, avaient pour trame de fond une opposition aux multinationales et à la privatisation, mais aussi des mouvements plus larges portés sur des réformes de démocratisation des services de l’eau.
La gestion de l’eau en France
En France, comme l’explique, encore une fois très bien l’Observatoire des multinationales, le mouvement d’hostilité envers la privatisation a été également très important :
« Des dizaines de villes françaises, petites ou grandes comme Rennes, Nice ou Montpellier ou encore Grenoble et même Paris, ont remunicipalisé leurs services d’eau au cours de la décennie 2005- 2015.
Pour l’instant, aucune de ces agglomérations n’a choisi de le re-privatiser, et il n’y a presque pas un seul exemple de ville qui ait choisi de passer de la gestion publique à la gestion privée.
Certes, plusieurs grandes villes françaises comme Lyon, Marseille, Toulouse et Bordeaux ont choisi, lorsque leurs contrats d’eau ont expiré, de renouveler la délégation du service à Suez et Veolia, malgré des campagnes citoyennes parfois actives pour la remunicipalisation.
Ce choix a été justifié par les baisses importantes du prix de l’eau consenties par les entreprises privées pour préserver leur contrat.
De manière significative, le mouvement de remunicipalisation en France a aussi été en partie impulsé par des personnalités au profil de techniciens, qui n’avaient pas nécessairement des opinions très marquées sur les mérites de la gestion publique et privée en elles-mêmes, mais qui n’étaient pas satisfaites des abus et de la position de pouvoir absolu de Veolia, Suez et d’une troisième société un peu plus petite, la SAUR.
Ils voyaient surtout dans la remunicipalisation un moyen de réintroduire une saine concurrence dans le secteur, mais n’ont pas hésité à nouer alliance avec des élus et des militants plus engagés. »
L’oligopole Veolia
C’est pourquoi, quand on examine le détail des enjeux sur la fusion Veolia-Suez entreprise en 2020-2021 comme je l’ai déjà indiqué ici sur Géopolitique Profonde et dans mon livre La Grande Narration : vers la mort des nations, il va exister un problème fondamental pour la population Française, dans les mois à venir. Car depuis 2020, Veolia a un quasi-monopole de fait sur l’offre.
La hausse du coût de l’eau va donc être très importantes dans un avenir proche.
Ce n’est pas un hasard, si à partir de 2020, nos gouvernants à la demande des multinationales et des firmes financières transnationales (Rothschild and Co, Lazard et banques américaines) ont constitué un oligopole de l’eau, pour mettre plus facilement en place et appliquer l’agenda de l’eau, fondamental dans le cadre du Great Reset.
En parallèle de la montée en puissance de Veolia, le législateur a fait adopter divers lois, sous la pression de lobbys pour accélérer la formation des Smart Cities, chères à Davos.
Une législation pro-Smart City
Ainsi, les lois Notre et 3DS, qui ont organisés ces dernières années, la gestion de l’eau et de l’assainissement, amènent notre territoire, vers une logique de création de grandes Smart Cities.
Ces lois qui portaient notamment sur la question du transfert des compétences eau potable-assainissement, vers de grosses collectivités, vont avoir pour conséquence de rendre certaines agglomérations toute puissantes sur un territoire défini ou encore en faire mourir d’autres par manque de moyens techniques et financiers.
Par exemple, la loi Notre, d’août 2015, prévoyait initialement de rendre obligatoire le transfert des compétences eau et assainissement des communes vers les communautés de communes et les communautés d’agglomération, à compter du 1er janvier 2020. Une mesure sensible qui, depuis, a fait l’objet de plusieurs assouplissements car de nombreux élus locaux ont été hostiles à ce transfert et à cette perte de souveraineté de l’échelon communal.
Mais les transferts de compétences vers les communautés d’agglomération, sans moyens financiers pour les petites, et complètement corrompues pour les plus grandes, devraient arriver à échéance à l’horizon 2027.
Il est certain que les ressources importantes en eau potable iront prioritairement vers les grosses agglomérations du Monde d’Après au détriment des agglomérations moyennes et plus petites, qui seront même peut-être mises sous tutelles (par l’État ou les plus grosses collectivités) dans un contexte de chaos financier.
Et ces transformations de nos infrastructures de gestion de l’eau sont à mettre en lien avec le programme de développement durable et l’agenda 2030 promus par les Nations Unies et le Forum Économique mondial.
En effet, en particulier depuis le début de cette année 2023, l’organisation fondée par Klaus Schwab et les Nations Unies sont très actives sur le narratif de « la guerre de l’eau ».
A priori, après avoir voulu administrer la panacée mondiale des injections expérimentales, pour résoudre une pandémie qui n’en était pas une, le WEF et l’ONU veulent désormais contribuer à résoudre la problématique de l’eau.
À New York à partir du 22 mars, s’est donc tenue la Conférence de l’ONU sur l’eau et comme l’a souligné António Guterres :
« L’eau est un droit humain et le dénominateur commun du développement pour façonner un avenir meilleur. Mais l’eau est en grande difficulté. ».
Ainsi, le Secrétaire général de l’ONU, a poursuivi son discours d’ouverture de la Conférence des Nations Unies sur l’eau avec un ton grave, en indiquant :
« L’eau est le sang de l’humanité. De la nourriture que nous mangeons aux écosystèmes et à la biodiversité qui enrichissent notre monde, à la prospérité qui soutient les nations, aux moteurs économiques de l’agriculture, de la fabrication et de la production d’énergie, à notre santé, notre hygiène et notre survie elle-même. »
Cette Conférence des Nations Unies sur l’eau, organisée pour la première fois depuis près de cinq décennies s’est ensuite achevée le 24 mars, avec l’adoption du Programme d’action pour l’eau, un plan d’action « jalon » contenant près de 700 engagements pour protéger « le bien commun mondial le plus précieux de l’humanité ».
C’est donc dans cette dynamique que le président Macron a décidé de lancer son plan sur l’eau et activer ce nouveau narratif.
À y regarder de près, les éléments du récit développé par Macron et l’ONU sont presque un copier-coller des éléments d’UpLink, et de Strategic Intelligence les plateformes du Forum économique mondial , qui pour la première met en relation des entrepreneurs sociaux travaillant à résoudre les défis sur l’eau avec tout un réseau de personnes et d’organisations du secteur public, du secteur privé, d’investisseurs et d’universités et pour la deuxième répertorie l’ensemble des publications des partenaires du WEF sur le thème de l’eau.
Donc autant vous dire qu’en ce début de printemps 2023, nous sommes pleinement dans le grand thème lancé par le Forum économique mondial…
D’ailleurs, toujours sur son site, le Forum de Davos, explique quels changements pourraient faire la différence avant 2030. Il propose une meilleure utilisation des fonds existants selon des critères définis.
Pour l’entité davosienne, les banques de développement et les principaux bailleurs de fonds sont souvent généreux en prêts à court terme pour construire des infrastructures d’eau potable avec peu de responsabilités pour les services à long terme.
Pour le WEF, aucune nouvelle infrastructure ne devrait être financée sans des garanties de service à long terme. Tout le monde obtient un meilleur rendement si les risques financiers et les rendements sociaux sont plus clairement alignés.
Nous ne pouvons qu’être d’accord avec ce constat formel, mais en réalité, les solutions du WEF vont surtout être d’imposer toujours plus de critères comme les ESG et produire encore plus de normes au bénéfice, in fine, des grands acteurs comme BlackRock et des multinationales de l’eau (comme Veolia), afin de permettre la construction du monde de demain, uniquement avec les « parties prenantes » (Stakeholder Capitalism).
L’eau cotée en Bourse depuis 2020
Ce n’est pas anodin de remarquer que l’année 2020, année de proclamation officielle du Great Reset, a aussi été l’année de la cotation de l’eau, en tant que ressource naturelle, en Bourse.
Dans une période ou l’ONU nous explique que 5 milliards d’individus pourraient être touchés par l’extinction de l’eau en 2050, on laisse néanmoins cet actif naturel et commun à l’humanité, être transformé en produit financier par Wall Street…
Pour l’anecdote cette annonce de la cotation de l’eau en Bourse, avait été réalisée alors que la pénurie d’eau menacée la Californie, dont les terres agricoles sont victimes depuis de nombreuses années de sécheresses successives.
Et alors que de gigantesques feux sévissaient dans la région, Wall Street avait sans honte, annoncé l’arrivée de l’eau en bourse.
Plus précisément, ce sont le Chicago Mercantil Exchange et le Nasdaq qui ont lancé des contrats à terme sur l’eau californienne, ce qui était une grande première pour cette ressource naturelle et qui a donc rejoint ainsi le pétrole ou le blé…
Vous l’aurez compris, le problème de la financiarisation de l’eau, c’est que cela va permettre la spéculation sur la matière la plus fondamentale à la vie sur terre. D’ailleurs, la spécificité du marché des contrats à terme, c’est qu’il peut engendrer de forts mouvements spéculatifs qui sont assez éloignés de la réalité des besoins.
Les financiers vont donc bien tirer profit de cette source qui se tarit…
Cette réalité inaugurée depuis 2020, est aussi à mettre en perspective avec les fameux Natural asset companies (NAC) que j’ai évoqué dans la Grande Narration et dans une émission chez TV Libertés.
Ces actifs consistent à terme, à financiariser l’intégralité du patrimoine naturel de la planète.
Eau contre pétrole ?
Pour conclure, il n’est donc pas surprenant de constater que dans un contexte où les matières premières et richesses naturelles vont jouer un rôle colossal dans la redéfinition du Nouvel ordre mondial financier, nos dirigeants cherchent déjà à marchander le peu de ressources naturelles dont dispose notre pays (eau, bois,…)
Comme nous l’avait indiqué le journal Marianne, à la fin de l’année 2022, juste avant l’hiver et « alors que se profile une grave crise de l’énergie, un projet aussi sensible que confidentiel navigue au sommet de l’État. L’enjeu ? Échanger de l’eau douce française contre des hydrocarbures étrangers. »
Et bien que certains « factcheckers », démentent pour l’instant cette information, il existe bien dans les coulisses des ministères et lieux de pouvoirs (grandes banques, cabinets de conseils) des idées de ce genre, qui pourraient matérialiser encore un peu plus la « grande bascule » dans le monde d’après.
Le contrôle des individus par leur accès à l’eau et à l’énergie (électricité) est prioritaire pour la réalisation du Great Reset.
Vous l’aurez compris, avec la financiarisation totale de l’énergie et de l’eau, la fin de la petite propriété privée annoncée dans Le Grand Reset en Marche et La Grande Narration : Vers la Mort des Nations, devient possible.
Enfin en ce mois d’avril 2023, le FMI vient d’officialiser son travail sur la création d’une CBDC internationale commune à plusieurs banques centrales. Son « unicoin » et la réinitialisation du système financier international (fin de l’hégémonie mondiale du dollar) qui approche, pourrait bien voir dans les mois qui viennent, un retour phénoménal de la plupart des matières premières et richesses naturelles, dans le jeu de la géopolitique mondiale.
Même notre « prophète initié » (a) national, Jacques Attali, l’écrit :
« Quelques trop rares experts murmurent maintenant qu’une grande crise financière se déclenchera, comme beaucoup d’autres avant elle, dans la deuxième quinzaine d’un mois d’août : comme en 1857, en 1971, en 1982 et en 1993. Mais de quelle année ? Peut-être août 2023. »
D’ailleurs, si on y réfléchit bien, qu’est-ce qui pourrait encore sauver le golem Macron (qui fait face à des prémices de révoltes populaires), si ce n’est un nouvel évènement de sidération d’ampleur mondiale (crise financière, incident de guerre, pénuries-famines internationales, nouvelle pandémie, blackout-cyberattaque) ?
Marc Gabriel Draghi