Dialogue avec Dharma
Question : Ne pensez-vous pas qu’un nouveau totalitarisme soit en cours ?
Réponse : Cette idéologie est toujours larvée et attend toujours son heure. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale elle s’est insidieusement tracée son nouveau chemin secret avec son « agenda » programmé et bien précis, sans que les peuples puissent le voir, en avoir conscience, sauf les hommes éclairés. Depuis bientôt quatre années, des comportements politiques calculés et intentionnels ont attaqué de tous les côtés la véritable science cherchant à réduire au silence par la censure constante toute contestation fondée sur cette véritable science. Les symptômes de la maladie totalitaire sont à présent bien visibles. Cette maladie est-elle guérissable ? Comment ne pas se laisser contaminer sur le plan psychique ? Voilà au moins deux questions qui devraient pouvoir interroger les consciences. Le totalitarisme est un comportement profane qui ignore la dimension spirituelle de l’homme et se fourvoie toujours dans la fabrication d’un homme supérieur illusoire et fallacieux. A partir de ce dogme, tous les mauvais coups sont permis et mis en œuvre par des dominants. Comme vous le savez, l’affaire n’est pas nouvelle. Le totalitarisme est fanatique et par essence une profanation insultante du sacré. Les psychopathes pervers, experts en inversion accusatoire, en manipulations en tout genre, se retrouvent dans les régimes totalitaires qui résultent toujours de collusions entre des prédateurs : politiques, patrons de grandes entreprises, patrons de la finance, mais aussi religieux compromis. Ces fous connaissent toutes les techniques des endoctrinements. Rappelons maintenant quelques notions, encore une fois, du domaine métaphysique.
Question : Vous parlez de comportement profane face, selon vous, au sacré.
Réponse : Dans toutes les Traditions métaphysiques authentiques vous trouvez cette notion « de l’homme profane face à l’homme éveillé ». Comment le profane peut-il reconnaître l’homme éveillé ? En spiritualité, pour utiliser ce terme, les instructeurs éveillés sont très rares tandis que les instructeurs non-éveillés sont par légions ! Comment reconnaître un instructeur éveillé ? Comment le somnolent, pour ne pas dire le dormeur, reconnaîtra l’éveillé ? En ce sens que celui-ci le secoue de son sommeil, mais on peut très bien être confronté avec la terrible réalité par un fou et non éveillé ! Caligula, Hitler, Staline, et d’autres ont affreusement secoué les dormeurs, mais ceux-ci se sont rendormis d’un autre sommeil ; leur réveil n’était pas irréversible alors que le véritable éveil est irréversible. Ces fous qui ont secoué les autres les ont dérangés de leur confort, quel qu’il puisse être, de leur vouloir-vivre, de leurs opinions, par les tortures, le chantage, la corruption, la mort, mais ils les ont précipités dans un autre sommeil, celui de la haine qui est aussi une illusion. Massacrer le moi sans éveil, le moi renaîtra.
Question : Donc, le sens du « sacré » … ?
Réponse : Ce n’est qu’un mot à dépasser par l’introspection nécessaire et appliquée par « l’homme intérieur » selon l’expression de Maître Eckhart qui de plus nous parle « d’éternel présent ». Une des meilleures définitions du mot sacré se trouve chez St Matthieu, chapitre 7, verset 6.
Question : Mais, où va l’humanité ?
Réponse : L’accès à l’incompréhensible résulte uniquement du développement de l’Intuition Métaphysique, la Connaissance transcendante, Prajñâ en sanskrit. Ce mode de Connaissance est au-delà et n’a rien à voir avec l’intellect réducteur, neuronal-synaptique, limité, qui reste un simple outil nécessaire à l’existence. Ce n’est jamais la quantité des informations qui importe mais « la qualité de l’information ». René Guénon a rendu très claires toutes ces notions.
Question : Que faire maintenant ?
Réponse : Prenons l’exemple du Yoga Royal, le Râja-Yoga ancestral connu du Bouddha avant qu’il ne transmette plus précisément son Dharma atemporel. La connaissance profonde des comportements est rendue possible par cette « science traditionnelle » nommée en Sanskrit bouddhique : « Abhidharma » : « Dharma Suprême », Dharma connu par développement de la Connaissance transcendante du cœur métaphysique éclairant le cœur psychologique.
La roue du devenir, « Bhavacakra », si chère aux Tibétains est aussi éloquente. D’origine bouddhique Indienne elle sera exportée vers le Tibet au 8ième siècle. L’Inde métaphysique influencera très tôt les Chinois puis, bien plus tard, les Tibétains. Transmission et Réception sont Traditionnelles. René Guénon le démontrera aussi. Vous pouvez lire Julius Evola.
Question : Je dois avouer que ce n’est pas simple. Que pourriez-vous me dire de plus ?
Réponse : Il n’est que le mot sérieux qui soit sérieux ! Le véritable Sage éveillé ne vous humiliera jamais. Terminons par deux versets du Dhammapada des Canons bouddhiques :
N° 78 : « Ne vous associez pas avec de mauvais amis ou avec des hommes médiocres, associez-vous avec des amis bons et des hommes excellents ».
N° 5 : « Jamais la haine n’éteint les haines en ce monde. Par l’amour seul les haines sont éteintes. C’est une ancienne Loi ».