Question : Que pensez-vous des trois années passées ?
Réponse : Nous allons essayer d’y répondre mais comprenez d’emblée que votre question rappelle que le rire est le propre de l’homme. Pourquoi ? Ce qui a été continuellement déployé contre l’humanité durant ces trois années confirme le ridicule achevé des dominants qui l’ont déployé et qui finiront tous au cimetière.
La condition humaine est devenue de plus en plus esclave d’elle-même. L’esclavage le plus puissant est toujours généré par la soif avide, origine de la souffrance. C’est difficile à voir, difficile à comprendre. Il faut être initié par l’intuition métaphysique pour le comprendre. La possibilité d’abandonner cette soif avide est la seule véritable libération, transmise par les voies de Libération en dehors des religions. Les besoins ne sont pas les désirs exacerbés et les désirs maitrisés et équilibrés sont légitimes… le temps qu’il faut pour le comprendre.
Un certain confort est nécessaire à la pratique des vertus, dira St Augustin, car la misère est avilissante. L’abandon n’est jamais triste, seulement heureux, apaisant, intérieur. Il n’est ni nécessairement ni obligatoirement extérieur. Quand un fou psychopathe vous dit : « vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux », chacun comprend l’épouvantable escroquerie délirante de son pseudo langage religieux car son langage est religieux !
Question : Peut-on parler de choc entre Orient et Occident ?
Réponse : Oui. En fait, cela fait longtemps qu’il a lieu mais il n’est pas possible d’en connaître davantage pour l’instant. Ce que vit l’humanité, particulièrement depuis début 2020, est, au minimum et au travers des révélations, des mensonges sanitaire, guerrier, climatique, etc., compris par ceux dont la vue est éclairée. Nous vivons d’une certaine manière une guerre métaphysique entre les aberrations avides et la recherche de la vérité universelle intemporelle qui peut conduire à cet « éveil à la transcendance ». L’avidité est ici personnifiée par Satan aussi synonyme du « mensonge » sous tous ses aspects. N’avons-nous pas remarqué que ce que nous appelons libre-arbitre est le plus souvent parfaitement déterminé dans l’art du perroquet décérébré par les conditionnements injectés depuis la naissance ? Le libre-arbitre s’il existe n’est que la capacité et le courage de pouvoir réfléchir car la liberté totale est dans la Libération des conditions vers l’Inconditionné, le sans-condition.
Question : Il m’est difficile de comprendre l’humain.
Réponse : Certes. Il ne s’agit pas ici de décrire la psychopathologie des comportements humains, des prédateurs et des différentes sortes de prédation. D’autres le font très bien en ce moment même et contribuent avec talent et amour à l’éveil des masses par leur lucidité et une certaine connaissance du « Que suis-je ? » vers le « Qui suis-je ? ».
Question : Je ne comprends pas ! …
Réponse : Avant de pouvoir se poser la question « Qui suis-je ? » il est prioritaire et judicieux de se poser la question « Que suis-je ? ». Très peu de gens se la posent vraiment y compris les scientifiques des sciences dures : chimie, physique, mathématiques, biologie, et des sciences humaines. Nous avons bien vu combien de véritables scientifiques instruits, honnêtes intègres et dignes qui se sont posés la question furent et sont encore maltraités par des fous.
Question : Combien de temps encore cela va-t-il durer ? Qui est à la manette derrière ces monstruosités ?
Réponse : C’est Satan, « le mensonge ». Le coquin est informé et connait assez bien « Que suis-je ? » ; il en use et en abuse abondamment cachant l’information qui éveille et qu’il garde jalousement pour ses multiples intérêts privés mesquins. Distorsion, confusion, désinformation, incompréhension : voilà le tour de magie de Satan qui s’amuse avec le troupeau des moutons.
La carrière illusoire, l’argent, les plaisirs mondains, sont le commerce lucratif de Satan. Et les serviles volontaires à tous les niveaux en arrivent à sacrifier leur intégrité et leur dignité sur l’autel du mensonge et de la corruption. Ils servent Satan. « Ils ne savent pas qu’ils ne savent pas » mais le déni est toujours de ne pas pouvoir ou plutôt de ne pas « vouloir » « voir » le réel. Ce n’est pas une critique mais un fait, d’où la souffrance.
Question : Qu’est ce mensonge ?
Réponse : Depuis des millénaires, le mensonge reste la marque d’infamie de politiques et de religieux dominants. Les peuples, maintenus serviles et infantiles, continuent de se soumettre sous pression de la peur, de la crainte, des croyances, des superstitions, des préjugés, des opinions, savamment entretenus et élaborés par ceux qui les dominent. Tout propagandiste prestidigitateur manipulateur préserve de la sorte ses pouvoirs, jouissant même de sa cruauté, se nourrissant de la souffrance qu’il inflige à autrui, tel le vampire. Il puise son énergie dans les existences qu’il maintient affaiblies, rend malade pour soigner sans soigner en rendant malade. Les faits présents en sont, comme jamais auparavant, les preuves. Qui le comprend ? Esclavagiste, au minimum pervers narcissique psychopathe, il vous exploite sans aucun état d’âme puisqu’il n’a pas d’âme. Il dégustera votre vie et votre cadavre jusqu’au dernier os comme les charognards attendent leur heure près du charnier. Les rapports de prédation sont à tous les niveaux mais il est toujours possible d’en sortir par la connaissance métaphysique.
Nous voulons toujours ceci et cela, n’est-ce pas ? Nous courrons après ceci et cela ? Mais n’avons-nous pas constaté que ni ceci ni cela n’apporte ce que le cœur recherche ?
Terminons par une histoire bouddhique édifiante.
Un disciple laïc du Bouddha, pendant des années, vint faire part au Bouddha de sa souffrance. Toujours avec patience et bienveillance, le Bouddha l’écoutait et lui redisait à chaque fois la même chose. Mais le disciple n’entendait rien des recommandations claires et apaisantes du Bouddha. Les années passèrent. Le disciple revint. Le Bouddha lui redira :
« Je vous ai offert tout ce que je pouvais. Je vous ai expliqué dans le détail le Dharma suprême et vous n’avez toujours rien entendu. Vous continuez à dire que vous souffrez ? Qui puis-je ? Je vous ai dit :
“Soyez votre propre lampe allumée à l’intérieur de vous-même. Ne cherchez aucun refuge extérieur. Tenez-vous ferme à la connaissance transmise par les Sages qui est comme une lampe allumée. Ne cherchez refuge en personne en dehors de vous-même. Ne vous appuyez sur aucune béquille ».
Cette prise de position est purement extra-religieuse et métaphysique, advaïtique, non-duelle. Elle ne peut prendre place dans la perspective d’une religion dualiste. Ne vous attardez pas dans le dualisme qui est l’opposition entre le point d’interrogation et le point d’exclamation.