A Jarnac, Macron et Ndiaye officialisent la transformation de la 5e République en empire inca. Révolution à bas bruit de pratiques millénaires, la médecine vaccinale consiste à intervenir sur des individus sains (peu exposés aux menaces dites épidémiques), dans l’espoir de protéger des individus moins sains (âgés ou malades), en vertu d’une théorie : celle du rôle pathogène des virus, jamais prouvée scientifiquement, et que les observations récentes du statisticien Pierre Chaillot incitent une fois de plus à remettre en question. C’est donc un paradigme essentiellement collectiviste et virtuellement transhumain, puisqu’il s’agit d’améliorer l’humain.
En France, les débuts de la médecine vaccinale d’Etat remontent à Napoléon 1er, dont le régime – inspiré des principes de la franc-maçonnerie – a justement été salué par Hegel comme le premier Etat post-théiste de l’Histoire : exit Dieu, entrée en scène de l’homo deus.
Au bout de ce cycle (que j’ai nommé « 3e Occident ») – la « Science » des Lumières étant entre-temps devenue une religion –, on trouve l’empereur inca E. Macron, lequel est aujourd’hui attendu à Jarnac en compagnie de son grand-prêtre Pap Ndiaye, pour une cérémonie du culte républicain, au cours de laquelle plusieurs adolescents de basse caste seront solennellement inoculés pour garantir l’advenue d’un « avenir vert et inclusif » – pour citer le nom qu’a pris la renaissance du dieu Soleil dans cette version tardive du chamanisme.
Le coup de Jarnac : désormais, à la seringue
L’aspect comique de ce nouveau coup de Jarnac, c’est que ce cérémonial néolithique a formellement lieu dans les cadres de la moribonde 5e République, dont Macron a hérité pour en sublimer tous les pires aspects, et en vertu de la constitution de laquelle son rôle serait, non pas de « renforcer la médecine préventive auprès des jeunes » (ou autres rêveries mystico-diététiques), mais de s’assurer que leur pays ne se retrouve pas en « cobelligérance » contre des puissances nucléaires, ou privé d’industrie en raison des rêveries décroissantes d’un cartel kleptocratique de nonagénaires néo-malthusiens siégeant dans les Alpes suisses.
L’ennui, c’est que c’est ce cartel qui, via son programme des Young Global Leaders, a coopté ledit Macron pour les fonctions apparentes de président – et les fonctions réelles, de plus en plus visibles, de grand sacrificateur – qu’il exerce, aux côtés de l’homme-médecine Ndiaye, à la tête de la préfecture FR de leur empire.
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