L’ivermectine est une molécule extraordinaire vu sa palette d’actions et sa totale innocuité. Elle a sauvé des millions de vies depuis sa découverte, mais a été reléguée au rang de traitement réservé aux chevaux par les autorités sanitaires, car les traitements tombés dans le domaine public font de l’ombre à l’industrie pharmaceutique.
Témoignage reçu d’un lecteur du blog il y a 8 jours :
« Mon épouse sort d’une chimio pour un cancer de l’ovaire de haut grade niveau 3 (l’origine du cancer de mon épouse est une mutation du gène BRCA2, après examens aux Ètats-Unis), traitée par Taxol et Carboplatine.
Ayant pris connaissance d’études sur le site PNAS (NB : revue de l’Académie des Sciences Américaine), que I’IVM associée au Taxol donnait des résultats amplifiés. 1+1=3 j’ai décidé de compléter la chimio par 12mg d’IVM tous les deux jours.
Le premier scanner en juillet montrait une tumeur importante et des atteintes au péritoine. La cœlioscopie confirme le diagnostic. Dosage du marqueur Ca125 = 288.
Dès le début, j’ai indiqué à mon épouse que la COVID traînait encore et qu’il serait utile de reprendre de l’Ivermectine qui nous avait protégé de l’épidémie, mais dont nous avions arrêté la prise en janvier.
Après 3 séances de chimio (9 semaines), un nouveau scanner montre que la tumeur est en forte régression avec quasiment plus de trace sur péritoine. Commentaire du chirurgien : c’est remarquable, je ne m’attendais pas à ça. Ca125 tombé à 22 ! Décision d’opération dans les 15 jours.
Ablation utérus ovaires. Déclaration du chirurgien : c’est extraordinaire. Absence de tumeur quelque cellules mortes sur le péritoine que j’ai enlevées. La biopsie confirme que tout a disparu, Ca125 à 3.
L’oncologue qualifie le résultat d’exceptionnel mais objecte qu’il peut rester des cellules microscopiques, et continue la chimio avec Avastin à partir de la 5eme séance. Si j’ai bien compris, ce traitement est pour empêcher la tumeur de générer des vaisseaux pour alimenter des cellules cancéreuses. !!!! Quelle tumeur ? Bref.
Je les ai informés de mon “traitement” complémentaire en leur indiquant mes sources. D’après les études, l’ivermectine rétablit l’apoptose. Intérêt très modéré selon eux. “Je vais regarder”. À ce jour je ne suis pas sûr qu’ils aient fait une recherche. »
Attention, cela ne veut pas dire que l’ivermectine y est pour quelque chose dans ce cas. Cela peut être une coïncidence, mais ce cas devrait toutefois interpeller, car ce cancer est très méchant, et les métastases péritonéales signent un cancer très virulent et en phase terminale, donnant peu d’espoir avec plus de 87% de décès à ce stade.
Malheureusement, avec la médecine telle qu’elle est pratiquée au XXIe siècle, cette observation n’a aucune valeur, ce n’est pas une étude randomisée au coût de quelques millions. De plus personne n’investira, la molécule, tombée dans le domaine public, ne pouvant rapporter. La médecine observationnelle, cherchant à reproduire une éventuelle découverte, n’appartient plus à ce monde où les industriels et les biostatisticiens ont remplacé les médecins.
C’est dommage, car l’ivermectine, en plus de ses nombreuses indications, a peut-être encore un potentiel d’actions non encore explorées. Au-delà de son action sur quasiment tous les parasites, de son action antivirale prouvée par les vétérinaires et occultée chez l’homme, de ses actions anti-inflammatoires, immuno-régulatrices, anti choc cytokinique, mais aussi son action anti hemagglutination pouvant protéger de certains effets secondaires vasculaires de la vaccination, l’ivermectine mérite deux fois son prix Nobel, car c’est en plus sans doute un adjuvant venant renforcer certains traitements anticancéreux comme je le pensais encore il y a peu, mais aussi comme anticancéreux à part entière.
Les vétérinaires sont plus avancés que les médecins en ce qui concerne le potentiel anticancéreux de l’ivermectine. Cet article de 2019, constate que l’ivermectine est plus qu’un adjuvant, c’est un anti-cancéreux inhibant la croissance des tumeurs mammaires chez le chien, tumeurs les plus fréquentes chez les chiennes et de mauvais pronostic. Ceci tant in vitro qu’in vivo, en stoppant la croissance des cellules tumorales.
Ce mari a peut-être sauvé sa femme grâce à sa curiosité. Dommage que les médecins ne le soient pas plus, car la découverte de ce potentiel de l’ivermectine ne date pas d’hier. Il est vrai que les autorités ont tout fait pour rabaisser cette molécule extraordinaire car « à but non lucratif ». En 2017 Santé log et Top Santé citaient un article de PNAS évoquant une étude de l’Université d’Osaka, signalant l’effet anti-tumoral de l’ivermectine sur les cellules cancéreuses du cancer épithélial de l’ovaire, interagissant avec le gène KPNB1 responsable de la maladie, avec un effet direct sur l’apoptose tumorale. En effet, le gène KPNB1 se comporte comme un oncogène et les chercheurs confirment que sa surexpression accélère de manière significative la prolifération et la survie des cellules tumorales, alors que son inhibition induit leur apoptose. L’ivermectine inhibe l’activité de KPNB1 et a un effet synergique combinée avec le paclitaxel (Taxol), médicament standard pour le traitement du cancer épithélial de l’ovaire. Les auteurs concluent :« nous avons constaté que la combinaison d’ivermectine et de paclitaxel produit un effet anti-tumoral plus fort sur l’EOC à la fois in vitro et in vivo que l’un ou l’autre médicament seul ». Le Taxol est également utilisé dans certains cancers broncho-pulmonaires, du sein et dans les sarcomes de Kaposi associés au Sida. La synergie avec l’ivermectine constatée dans le cancer de l’ovaire peut être tout aussi bénéfique ailleurs.
Cet article de « recherche en pharmacologie » (Pharmacologic Research) étudie les différents mécanismes d’action de l’ivermectine dans différents cancers, à partir de 114 études. On peut y lire que « l’ivermectine a de puissants effets anti-tumoraux, y compris sur les métastases, dans une variété de cellules cancéreuses,… l’ivermectine favorise la mort programmée des cellules cancéreuses ou apoptose (mort cellulaire programmée qui est le processus par lequel des cellules déclenchent leur autodestruction en réponse à un signal), l’autophagie et la pyroptose,…l’ivermectine peut également inhiber les cellules souches tumorales et inverser la multi-résistance aux médicaments et exerce un effet optimal lorsqu’elle est utilisée en association avec d’autres agents chimiothérapeutiques. »
Ils constatent cette apoptose avec les cellules du cancer de l’ovaire, du colon et rectum, du rein, du glioblastome et de la leucémie. L’autophagie concerne le gliome, le cancer du poumon et le mélanome, et la pyroptose les cellules du cancer pulmonaire.
D’autres articles étudient l’action de l’ivermectine dans le cancer colorectal et de la prostate. Des études sont en cours avec une forme injectable d’ivermectine, sur les cancers du sein, du poumon, de la vessie et du mélanome.
Autre ouvrage : un livre de 2021 sur le repositionnement des vieilles molécules. Le chapitre sur l’ivermectine relate nombre d’expériences faites sur tous ces cancers. Cadeau : la traduction de ce chapitre.
En marge de ces potentiels effets sur les cancers, n’oublions pas cette autre découverte (qui a 5 ans quand même !) : la remyélinisation ouvrant des voies dans le traitement de la sclérose en plaques (ici et là). L’ivermectine n’a pas fini de nous étonner.
Malheureusement dans toutes ces indications, nous ne verrons pas d’études qui aboutiront à une autorisation de mise sur le marché. En effet que vaut l’ivermectine à un dollar le comprimé face à des traitements à quelques milliers d’euros avancés par les grands groupes pharmaceutiques ?
Quant aux médecins qui voudraient prescrire ce médicament, sans conséquences si cela ne marche pas, ils seront poursuivis, la police des labos veille, même si la situation est désespérée, la règle est la règle, peu importe le patient.
La médecine n’évolue pas dans un bon sens. Médecin, on n’aime pas trop voir les patients venir demander tel ou tel examen, tel ou tel traitement, car « vu sur internet ». Mais aujourd’hui, les rôles ne sont-ils pas inversés, devant la démission de la médecine ? Ce n’était pas à ce monsieur de lire les articles médicaux qu’auraient dû lire les médecins, et il a eu bien raison de le faire. Je ne peux m’empêcher de le rapprocher des déclarations d’évènements indésirables liés aux vaccins. Dans les relevés de pharmacovigilance, il y a quasiment autant de déclarations retenues faites par les patients que par les professionnels de santé.
Ce n’est pas le rôle des patients et des familles de faire ce travail de recherche de traitement ou de déclaration, mais celui des professionnels de santé, pour beaucoup aux abonnés absents. Si on continue ainsi, demain, ce seront les patients qui soigneront les soignants ! En attendant, les chevaux seront bien soignés.