La « pandémie » de Covid-19, selon Wikipédia, est une maladie infectieuse provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2. Elle apparaît le 17 novembre dans la ville de Wuhan, province de Hubei, en Chine. Le premier patient diagnostiqué sera identifié le 1er décembre 2019.
Notre présentation se fera en quatre parties :
1 – L’hydroxychloroquine (HCQ), classée substance vénéneuse le 13 janvier 2020 : Les conséquences.
2 – Les incohérences gouvernementales et les manipulations médiatiques.
3 – Les attaques médiatiques ad-hominem, ciblant uniquement l’infectiologue Didier Raoult.
4 – Conclusion, une étape vers le mondialisme
*
I – L’hydroxychloroquine (HCQ), devenue substance vénéneuse le 13 janvier 2020 : Les conséquences.
(i) – La chloroquine (CQ) (Nivaquine de Sanofi) et l’hydroxychloroquine (HCQ) (Plaquenil de Sanofi) sont utilisés depuis plus de 60 ans dans le monde contre le paludisme (malaria), les maladies auto-immunes, le lupus et la polyarthrite rhumatoïde. L’hydroxychloroquine devient par un arrêté du 13 janvier 2020 de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) une substance considérée comme vénéneuse alors qu’elle était en vente libre.
Une polémique s’en suivra sur internet lorsqu’en février 2020 le professeur Didier Raoult, de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée-Infection à Marseille, reconnu comme un spécialiste mondial en virologie, défendra l’HCQ dans le traitement du covid-19, précisant en mars que les résultats étaient encore plus spectaculaires quand on y ajoute, pour un traitement précoce, l’azithromycine un antibiotique très utilisé et développé il y a plus de 40 ans.
Beaucoup y verront une tentative de l’entreprise pharmaceutique Gilead, dans le but de favoriser son propre médicament, beaucoup plus cher, le Remdésivir.
La chloroquine était déjà classée, par arrêté du 7 janvier 1999, comme substance vénéneuse car potentiellement génotoxique. L’ANSM, devant le tollé, précisera alors que c’est Sanofi qui avait fait cette demande en 2018 afin d’harmoniser les conditions de prescription et de délivrance entre ces deux médicaments, CQ et HCQ, aux indications communes.
Le directeur général de l’ANSM proposera, le 13 décembre 2019, le classement de l’HCQ sur la liste II des substances vénéneuses. Laissant à penser qu’il n’y avait pas de lien direct entre l’épidémie actuelle, le traitement du Prof. Raoult et une concurrence Sanofi/Gilead.
- https://www.liberation.fr/checknews/2020/03/21/agnes-buzyn-a-t-elle-classe-en-janvier-la-chloroquine-dans-les-substances-veneneuses_1782466
- https://factuel.afp.com/non-la-chloroquine-na-pas-ete-interdite-par-un-arrete-en-janvier-2020
Néanmoins et pour au moins deux raisons, les choses ne sont pas aussi simples :
* Le professeur Zahir Amoura, du service de médecine interne II de la Pitié-Salpêtrière, chef du centre national de référence du lupus, qui prescrit de longue date l’hydroxychloroquine à ses patients, objectera : «Ça fait plus de vingt ans qu’on donne le plaquenil (HCQ) à des femmes enceintes et on n’a pas constaté de malformation (conséquence d’un effet génotoxique) sur les fœtus.» L’ANSM a donc fait le choix d’une attitude réglementaire, étendant à l’HCQ les observations faites de la chloroquine, en contradiction avec les constats de médecins sur le terrain, selon ce spécialiste.
* On peut penser aussi, l’HCQ étant en vente libre, que Sanofi pouvait espérer une toute autre décision à sa demande d’harmonisation en 2018. On voit difficilement une entreprise pharmaceutique souhaiter le passage de son médicament du statut de vente libre à celui de substance vénéneuse.
(ii) – Il y aura, ensuite le 26 mars, une véritable déclaration de guerre à l’HCQ. En effet, alors que le professeur Didier Raoult préconise le 16 mars l’utilisation, dans le cas de Covid-19, de l’hydroxychloroquine en association avec un antibiotique l’azithromycine le plus rapidement possible, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP), par un arrêté du 26 mars 2020, recommande de ne l’utiliser que dans les cas sévères, en milieu hospitalier seul, et avec l’avis des médecins.
D. Raoult sera critiqué dans le milieu médical par des collègues et des chercheurs dont les conflits d’intérêt avec les laboratoires pharmaceutiques sont souvent notoires (voir (ix) plus loin) : Échantillon trop petit, manque de test à l’aveugle, manque de rigueur scientifique etc…Son explication est pourtant claire. Il a bien précisé que son échantillon de patients traités était faible, car L’hydroxychloroquine étant utilisée depuis 60 ans, comment allez vous expliquer à des malades l’utilité d’un test où 50 % d’entre eux seront soumis à un placebo ? Sachant que dans les cas graves la mort survient en quelques semaines !
La mauvaise foi de ses détracteurs est visible : Ils mettront ainsi en avant le cas d’une personne qui aux USA était morte par auto-médication en ayant utilisé un produit à base de chloroquine servant à purifier l’eau d’un aquarium !
D. Raoult a de plus précisé qu’il fallait utiliser la chloroquine dès confirmation de l’infection et, comme si on voulait démontrer que ce n’est pas un traitement efficace, elle n’est prescrite en milieu hospitalier que dans les cas graves, quand l’issue lorsqu’elle est fatale est rapide.
Le Canard Enchaîné rapportera dans son édition du mercredi 26 mars que D. Raoult a reçu par appel anonyme, des menaces de mort les dimanche 1er et lundi 2 mars : « Tu vas arrêter de dire des conneries, sinon tu verras« .
(iii) – Beaucoup plus problématique, les décès dans les Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD). Un sentiment de panique a résulté du décompte journalier sur les chaînes télévisuelles à 20H de tous les morts comme attribué au Covid-19.
Le décret du 28 mars signé Édouard Philippe et Olivier Véran, publié au JO du 29 mars, est particulièrement révoltant dans sa rédaction : Il modifie jusqu’au 15 avril l’utilisation des spécialités suivantes : rivotril, clonazépam et midazolam médicaments de première intention pour réaliser une sédation profonde et continue, maintenue jusqu’au décès. Une infirmière dira : « L’utilisation de rivotril pour achever un malade c’est 2000 ans de culture chrétienne mise à mal« . Ce gouvernement semble peuplé de personnes dénuées d’empathie. Il est au dessous de tout. Des dizaines de plaintes ont été déposées devant la cour de justice, il ne reste qu’à espérer qu’elles ne seront pas classées sans suite.
Nicolas Dupont-Aignan réagira : « Révélations scandaleuses du Canard Enchaîné ! limiter l’accès à la réanimation des ‘personnes fragiles’. Emmanuel Macron et son Gouvernement devront répondre devant la Justice et l’Histoire pour cet ordre meurtrier ! »
Le 9 juillet 2020, Nathalie Raulin écrit dans Libération : Vague de plaintes contre le gouvernement. La cour de Justice de la République et le parquet de Paris ont été saisis des dizaines de fois.
(iv) – Épisode du Tocilizumab : Sur BFM-TV, Ruth Elkrief annonce le 27 avril une bonne nouvelle, le Pr Philippe Gabriel Steg, propose un traitement avec le médicament anti-inflammatoire, le Tocilizumab.
Mais, Comme le révélera le Canard enchaîné, la diffusion de cette information n’a pas été du tout du goût des membres du comité indépendant de surveillance et de suivi des données, seuls habilités à valider les résultats de l’essai. Lesquels l’ont fait savoir sans attendre. Dans un mail adressé au patron de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) au soir du 27 avril. Les scientifiques font part de leur «profonde réserve sur les résultats communiqués» et de leur «inquiétude quant au fonctionnement de la recherche sur cet essai ».
(v) – De très nombreux scientifiques soutiendront alors le Prof. Raoult.
La dangerosité de l’hydroxychloroquine : une fable politico-médiatique ? 11 mai. Laurent Mucchielli, Sociologue, directeur de recherches au CNRS (Laboratoire Méditerranéen de Sociologie)
« …Après une première salve d’articles de presse à la fin du mois de mars, le 9 avril c’est Le Monde qui relance le sujet avec un article de Sandrine Cabut intitulé «Coronavirus : les effets indésirables graves s’accumulent sur l’hydroxychloroquine». Dès la première phrase, le ton est donné : «l’hydroxychloroquine (Plaquenil), seule ou associée à l’antibiotique azithromycine, n’a toujours pas démontré son efficacité chez des patients atteints du Covid-19, mais les signaux de pharmacovigilance s’accumulent». (…) L’article du Monde est ainsi en réalité un cas d’école, qui pourrait être enseigné dans les centres de formation aux métiers du journalisme comme l’exemple typique de ce qu’il ne faut pas faire : travailler à charge, pour démontrer quelque chose qu’on a fixé par avance, trier dans le réel ce qui semble soutenir le préjugé de départ, surinterpréter, ne pas vérifier les informations, ne pas relever les contradictions de son informateur, ne pas chercher les arguments opposables, ne pas diversifier les sources, etc.
(vi) – Le New York Times est souvent présenté en France comme le plus prestigieux des journaux américains. Abonné pendant près de 40 ans, je ne partage pas du tout ce point de vue. Il faut apprendre à lire entre ses lignes. Avec sa version espagnole et chinoise, il a une influence considérable sur des millions de lecteurs. Il soutiendra toutes les guerres impérialistes en Irak, Libye etc. et présentera les massacres à Gaza avec la tonalité et la profondeur d’un accident de voiture. Tout acte de résistance contre l’occupation est présenté comme du terrorisme ou de l’anti-sémitisme et ainsi le microphone n’est jamais tendu aux victimes palestiniennes. Il parlera régulièrement d’œuvres d’art volés pendant WWII aux familles juives puis restituées, mais jamais des millions de maisons volées aux palestiniens, maisons dont ils ne conservent que la clef. C’est la désinformation feutrée, par omission des faits qui ne correspondent pas à leur vision internationaliste et déracinée du monde. Un exemple est donné par le film qui vient de sortir : « L’ombre de Staline » d’Agnieszka Holland.
Le film raconte la vie du journaliste débutant Gareth Jones, violemment critiqué à son retour en Angleterre pour avoir dénoncé la famine en Ukraine, l’Holodomor et ses millions de morts, alors que le correspondant du NYT à Moscou, Walter Duranty, qui niera l’existence de cette famine dans ce journal recevra le Prix Pulitzer. Il sera ensuite considéré comme “l’un des pires reportages parus dans le NYT.”
Ce journal présentera un très long article, concernant le Prof. Didier Raoult, sans mensonge mais fielleux et avec bien sûr beaucoup d’omissions : « Il était une star dans son domaine. Puis il fera la promotion d’un traitement contestable pour le Covid-19 ». Scott Sayare, 12 mai 2020, NYT. Extraits : Présenté tour à tour comme le magicien Gandalf, un druide ou un diseur de bonne aventure. Le soutien apporté par Donald Trump et sa déclaration d’une cure efficace à 100 % a choqué les scientifiques (tous?) dans le monde. Il cite le généticien Axel Kahn qui rappelle sa collection de bustes romains chez lui avec sa propre statue en marbre ainsi que de nombreuses critiques des Pr. Karine Lacombe et Jean Michel Molina dont France Soir publiera ensuite, le 26 juin, l’existence de conflits d’intérêt avec Gilead.
Le journaliste rappelle que l’hydroxychloroquine et l’azithromycine sont des médicaments bien tolérés et largement utilisés. L’azithromycine a été développée il y a 40 ans dans l’ex-Yougoslavie et est aujourd’hui le deuxième antibiotique le plus couramment prescrit aux États-Unis. L’hydroxychloroquine, avec son analogue plus toxique, la chloroquine et l’azithromycine figurent sur la liste modèle des médicaments essentiels de l’Organisation mondiale de la santé, une compilation des « médicaments les plus efficaces, les plus sûrs et les plus rentables pour les affections prioritaires ». Raoult a écrit son premier article de recherche, en 1979, sur une infection transmise par les tiques, parfois appelée fièvre de Marseille et a fait de nombreux travaux sur le virus zika et la fièvre Q.
D’autres auraient pu procéder avec plus de prudence ou peut-être attendre de confirmer ces résultats par un essai plus important et plus rigoureux. Raoult aime à se considérer d’abord comme un médecin, avec une obligation morale de traiter ses patients qui dépasse tout désir de produire des données fiables. Nous n’allons pas dire à quelqu’un : « Écoutez, aujourd’hui n’est pas votre jour de chance, vous allez recevoir le placebo, vous allez mourir », déclarera-t-il.
Comme les autres critiques de la RCT (randomized controlled trials), il aime souligner qu’un certain nombre de développements manifestement utiles dans le domaine de la santé humaine n’ont jamais été validés par des tests aussi rigoureux. Cette observation est connue sous le nom de « paradigme du parachute » : Nous avons tendance à accepter l’affirmation selon laquelle les parachutes réduisent les accidents chez les personnes qui sautent d’un avion, mais cet effet n’a jamais été prouvé dans une étude randomisée qui compare un groupe expérimental de parachutistes à un groupe de contrôle malchanceux sans parachute.
(vii) – Coup de grâce, le 22 mai, pour l’hydroxychloroquine ? La prestigieuse revue médicale The Lancet publiera une étude internationale le 22 mai soulignant l’inefficacité et les risques cardiaques de l’hydroxychloroquine.
Très rapidement, dans un avis demandé par le ministère de la santé, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) recommandera le mardi 26 mai de « ne pas utiliser l’hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19 » seule ou associée à un antibiotique. Il préconise également « d’évaluer le bénéfice-risque de l’utilisation de l’hydroxychloroquine dans les essais thérapeutiques », et « de renforcer la régulation nationale et internationale des différents essais évaluant l’hydroxychloroquine dans le Covid-19 ».
De son côté, l’Agence du médicament annoncera avoir « lancé » la procédure de suspension des essais cliniques évaluant l’hydroxychloroquine chez les patients atteints de Covid-19.
Dans une vidéo mise en ligne lundi, le Pr Raoult a jugé que l’étude de Lancet était « foireuse » et a rejeté ses conclusions.
(viii) – Nouveau rebondissement le 5 juin. Trois des quatre auteurs de l’article controversé sur l’hydroxychloroquine, défendue bec et ongles par l’infectiologue marseillais, le professeur Didier Raoult, paru dans la prestigieuse revue scientifique et médicale, The Lancet, se sont rétractés. La revue scientifique prend ses distances avec l’étude publiée dans ses pages le 22 mai qui attestait de l’inefficacité de l’hydroxychloroquine.
Hydroxychloroquine : «The Lancet» plus sûr de rien Anaïs Moran 3 Juin 2020, Liberation.
(ix) – Le Top 13 du classement des revenus récents versés par l’industrie pharmaceutique. Publié comme tel par France Soir le 24 juin. Nous ne donnons que les quatre premiers du classement.
N°1. La Palme d’Or revient au Pr François Raffi de Nantes. 541.729 €, dont 52.812 € de Gilead. Est-ce un hasard si on nous apprend que le coup de téléphone anonyme pour menacer Didier Raoult, s’il persistait avec l’hydroxychloroquine, est parti du téléphone portable du service d’infectiologie du CHU de Nantes, dont François Raffi est chef de service ? Sûrement une pure coïncidence.
N°2. Le Pr Jacques Reynes de Montpellier. 291.741 €, dont 48.006 € de Gilead et 64.493 € d’Abbvie. Or Jacques Reynes a été sollicité par Olivier Véran pour piloter l’essai clinique du protocole Raoult à Montpellier alors qu’il est en même temps le coordinateur national de deux études sur le remdesivir pour le compte de Gilead. Il n’avait sûrement pas eu le temps d’envoyer au Ministre sa Déclaration publique d’intérêts (DPI).
N°3. La Pr Karine Lacombe de Paris – Saint Antoine. 212.209 €, dont 28.412 € de Gilead. Elle est sur la dernière marche du podium, mais l’essentiel est d’y être. Il n’y a pas que le podium avec les Ministres à Matignon.
N°4. Le Pr Jean Michel Molina de Paris – Saint Louis. 184.034 €, dont 26.950 € de Gilead et 22.864 € d’Abbvie. Or Jean-Michel Molina est co-auteur d’un article publié dans Médecine et Maladies Infectieuses sur quelques cas, pour dire que l’hydroxychloroquine ne marche pas. Médecine et Maladies Infectieuses est le journal officiel de la SPILF (Société de Pathologie infectieuse de Langue Française).
(x) – Le 3 juillet, un feu vert rapide de l’Europe qui persiste à la mise sur le marché « conditionnelle » du Remdesivir. Le feu vert de la Commission intervient une semaine après la recommandation de l’Agence européenne des médicaments (EMA), contre 2 mois normalement, et l’aval des États membres. Il fait du Remdesivir le « premier médicament autorisé au niveau de l’UE pour le traitement contre le Covid-19 », précise l’exécutif européen. Il n’a pas été prouvé que le Remdesivir permettait d’éviter les décès.
(xi) – Enquête. Les infectiologues français sont-ils trop proches de Gilead ? Par Nicolas Gutierrez, 2 juillet, Sciences et Avenir
Les défenseurs de l’hydroxychloroquine comme traitement contre le Covid-19 ont souvent dénoncé un manque d’impartialité de la part de certains infectiologues à cause de leur proximité avec l’entreprise pharmaceutique Gilead. Sciences et Avenir journal consensuel a enquêté sur ces liens et interrogé les médecins concernés. Le géant américain Gilead Sciences est le fabriquant du Remdésivir, proposé comme traitement contre la Covid-19 (…) Le 6 juin 2020, le Pr Raoult a même publié un article scientifique où il affirme qu’il y a une corrélation entre l’opinion défavorable pour l’hydroxychloroquine et la somme perçue de la part de Gilead chez les membres du CMIT (Collège des universitaires des maladies infectieuses et tropicales), qui regroupe les experts des maladies infectieuses en France. De graves accusations, réitérées par le directeur de l’IHU lors de son audition du 24 juin 2020 à l’Assemblée nationale.
En utilisant le site eurosfordocs.fr, Sciences et Avenir a vérifié les données concernant les membres du CMIT et a trouvé qu’en effet il y a une surreprésentation de Gilead dans les liens d’intérêt déclarés pour certains de ces infectiologues.
Le CMIT regroupe un total de 114 membres, dont la majorité (97) a perçu des sommes de la part de Gilead Sciences depuis 2012, contre 71 membres de la part de Sanofi, entreprise française qui produit l’hydroxychloroquine. La totalité des sommes déclarées par Gilead est quatre fois supérieure à celle déclarée par Sanofi pour ces médecins (…) Des infectiologues ont réagi à la sollicitation de Sciences et Avenir disant : « il ne faut pas confondre ces liens d’intérêt avec des conflits d’intérêt ! » (cette explication me semble relever plutôt de la sophistique que d’une argumentation logique.)
(xii) – « Sabotage médiatique de l’utilisation de l’hydroxychloroquine pour le COVID-19 » : Les médecins du monde entier protestent contre ce désastre. Les médias et les grandes entreprises pharmaceutiques sont à la manœuvre pour combattre une thérapie à bas prix et efficace afin de ramasser d’énormes profits. Elizabeth Woodworth, Global Research, 30 juin 2020.[Cet article en anglais est très complet. Il fait le tour des informations obtenues dans le monde anglo-saxon et démontre que les médias sont au diapason avec des grandes entreprises pharmaceutiques, qui semblent peu intéressées par un traitement existant contre la maladie.]
Une série d’événements dangereux et potentiellement mortels s’est déroulée depuis la parution, le 22 mai dernier, du frauduleux article de The Lancet sur l’hydroxychloroquine (HCQ), suivi d’épithètes diabolisant cet ancien médicament antipaludique – alias quinine, alias chloroquine, et connu dans l’antiquité sous le nom d’ »écorce sacrée ».
La fausse nouvelle selon laquelle 96 032 patients hospitalisés sur six continents risquaient d’avoir un rythme cardiaque mortel a provoqué une onde de choc dans le monde entier. Immédiatement, de nombreux essais contrôlés randomisés (RCT) à l’Organisation mondiale de la santé et ailleurs ont été suspendus jusqu’à ce que l’article du Lancet soit finalement rétracté deux semaines plus tard, le 5 juin.
Mais le mal était fait. L’OMS avait ordonné aux pays de cesser de l’utiliser, et les pays de l’Union européenne avaient interdit son utilisation (en dehors des essais cliniques) pour le traitement par Covid-19. Les essais cliniques eux-mêmes, tels que l’essai NAID annoncé par les Instituts nationaux de la santé des États-Unis le 14 mai, ont été annulés. Une presse hostile a effrayé les gens à l’idée de reprendre des essais cliniques qui auraient pu autoriser son utilisation.
Pire encore, les personnes nouvellement symptomatiques qui avaient auparavant bénéficié d’un traitement ambulatoire précoce passaient maintenant à la phase 2 de la maladie, au cours de laquelle la dangereuse tempête de « cytokines » du système immunitaire entraîne souvent l’hospitalisation et la mort (…) Le 25 juin, le professeur Raoult et son groupe de travail ont publié leurs recherches très attendues sur 3 737 patients, dans la revue Travel Medicine and Infectious Disease.
(L’équipe, sachant que leur traitement était efficace, avait décidé de ne pas mener d’études contrôlées randomisées, ce qui aurait signifié refuser le traitement à un grand nombre de patients sous placebo, laisser leur maladie évoluer sans traitement et en envoyer beaucoup à la mort. L’approche de l’équipe reflète les « Principes éthiques pour la recherche médicale » de la Déclaration d’Helsinki). Les jours suivant sa publication, » Google News n’a montré aucune couverture médiatique anglophone « .
Le 24 juin, la veille de la publication de l’article, Raoult avait témoigné à l’Assemblée nationale française, disant que son article avait été refusé par The Lancet la semaine même où le journal avait accepté l’article frauduleux et maintenant rétracté de Mehra et al. La « controverse » sur l’hydroxychloroquine montre donc clairement qu’elle a été fabriquée et orchestrée par une industrie pharmaceutique immensément riche (…) Les partisans de l’hydroxychloroquine ne prétendent pas que la HCQ fonctionne sur des patients gravement malades du Covid-19 en milieu hospitalier. Au contraire, ils comprennent la réalité selon laquelle la HCQ+azithromycine ne réussit que pendant la phase 1, lorsque les gens présentent les premiers symptômes (…) Mais d’autres ont conçu des études qui examinent l’HCQ dans un contexte exactement opposé à celui de son efficacité déclarée en phase 1 (…) Cette stratégie est connue sous le nom de « straw-man fallacy » – où vous attribuez une fausse position à votre adversaire, pour ensuite le démolissez facilement.
Ces études volontairement biaisées mettent systématiquement l’hydroxychloroquine en échec. Comme l’indique le Dr Dan Wohlgelernter, cardiologue à Santa Monica, il s’agit de sabotage, pur et simple. Avec l’aide de médias de connivence, la confusion règne désormais en maître tandis que le monde attend un vaccin rentable pour l’industrie pharmaceutique. Le 28 mai, consterné par le faux article du Lancet, une lettre ouverte de 200 scientifiques aux auteurs et au Lancet a demandé des détails sur les données et un audit indépendant. La lettre était « signée par des cliniciens, des chercheurs médicaux, des statisticiens et des éthiciens du monde entier » (…) L’absence de rapport honnête sur l’HCQ va bien au-delà de l’incompétence : elle encourage des forces invisibles qui ne veulent pas que les gens soient soignés de manière efficace pendant cette épidémie jusqu’à ce qu’ils puissent réaliser des profits de niveau pandémique.
Evidence of the origin of this fraudulence is given in: Elizabeth Woodworth, “Leaked: ‘Deadly’ HCQ: How the world’s top medical journals, The Lancet and NEJM, were cynically exploited by Big Pharma,” Global Research, 14 June 2020.
(xiii) – Covid-19 : la délivrance d’hydroxychloroquine est-elle de nouveau autorisée ? Fabien Leboucq, 23 Juillet 2020, Libération.
Comme l’a remarqué un ex-médecin et blogueur, la limitation de la délivrance de l’hydroxychloroquine dans les pharmacies de ville pour les patients Covid-19 a pris fin le 10 juillet.
(…) Après un véritable gymkhana législatif un arrêté du 10 juillet, dans son article 36, abroge l’intégralité de l’arrêté du 23 mars qui avait lui-même été mis à jour le 26 mars. Depuis, «cette prescription fait retour au droit commun», commente la DGS. L’hydroxychloroquine peut donc être prescrite dans le cadre de son autorisation de mise sur le marché (AMM), c’est-à-dire en respectant ses indications habituelles.
(xiv) – Être humains en 2020, mais quelle histoire !
Un excellent article, à lire, il est en français et résume la situation. Je n’en donne que l’introduction. « Gilead : Vingt et un milliards de raisons de discréditer l’hydroxychloroquine » Jean-Dominique Michel, 26 juillet 2020
Les manœuvres que nous avons tous pu observer pour discréditer l’hydroxychloroquine et faire accréditer en force le remdesivir resteront à n’en pas douter comme l’un des plus grands scandales sanitaires de tous les temps. Avec ce « twist » saisissant que ce genre de magouilles (Dieu sait s’il y en a eu au cours des ans, du Tamiflu de Roche lors de l’épidémie H1N1 jusqu’au Vioxx de Merck en passant par le Mediator et tant d’autres) se passe habituellement de manière feutrée, derrière les portes closes des officines où les deals se passent entre états et pharmas.
Ici, certes sous la protection de la tonitruante machine à désinformer des médias, la magouille s’est déroulée au vu et au su de quiconque est encore capable de se poser des questions et de penser.
Un exemple parmi des dizaines : il tombe sous le sens que si un médicament -n’importe lequel- est efficace contre un agent infectieux au stade précoce de l’infection mais non plus tard, il ne fait aucun sens de tester son efficacité pendant la phase terminale. Nous sommes bien tous d’accord à ce sujet, « ou bien » ?!
Or, je l’ai dénoncé inlassablement sur ce blog, les « essais » mis sur pied par les états et par l’OMS soi-disant pour évaluer l’HQ ont tous porté sur ce moment où le médicament n’a plus d’effet possible. « Recovery » allant même jusqu’à le prescrire à des doses toxiques à des personnes en réanimation pour être assuré de trouver le résultat négatif escompté, dans le cadre d’une étude qui en devenait évidemment criminelle. Des données ont été occultées – et leur publication, prévue début juillet, n’en finit plus d’être retardée, probablement par peur des conséquences judiciaires pour les auteurs de cette « étude ».
Via :