C‘est une excellente nouvelle, d’autant que l’hiver est assez doux pour le moment, ce qui fait diminuer la consommation d’électricité. Nous avons aujourd’hui, mi-janvier, 75 % du parc nucléaire français qui est fonctionnel. Ce qui est normalement largement suffisant pour faire face à la consommation interne si on devait ajouter les 500.000 installations de photovoltaïque ainsi que l’éolien. Sauf qu’en réalité, ces productions vertes ne représentent pas grand-chose dans la consommation globale annuelle d’environ 475 TWh, stable depuis 2008 ! Effectivement, la production photovoltaïque suffit à environ 3 millions de foyers résidentiels qui ne représentent que 36 % de la consommation annuelle ; le reste est consommé par les entreprises, les professionnels, les PME et la grande industrie. Concernant l’éolien, il représente à peine 16.5 GWh en France ! Sachant qu’un Téra WH égal 1000 Giga Wh et que la France consomme annuellement 475 Téra Wh, on se demande bien à quoi peut servir cette énergie verte ?
En réalité, vous l’aurez compris, la puissance industrielle et économique française reposent sur sa production d’une électricité pas chère. La filière nucléaire a été détruite par les différents gouvernements qui ont dirigé, ou plus exactement saboté la France. Si on ajoute à cela la gigantesque escroquerie du marché de l’électricité européen en sachant que le prix du MWh est basé sur celui du gaz, vous comprenez beaucoup mieux pourquoi la situation actuelle est dramatique. Tout ceci n’est rien d’autre que de la politique, ce sont des choix à faire, ceci n’a strictement rien à voir avec la guerre en Ukraine, c’est un mensonge.
Ainsi, nous apprenons dans l’article ci-dessous que la France redevient exportatrice d’énergie, en d’autres termes, d’ un excédent d’énergie et pourtant les prix continuent à exploser et à atteindre des sommets qui vont encore aggraver l’endettement catastrophique de la France. C’est contraire à la liberté du marché, à la loi naturelle de la production de la loi de l’offre et de la demande. C’est d’ailleurs exactement le même cas pour le gaz, les marchés mondiaux sont truqués et manipulés par des délinquants qui nous dirigent, ceux qui sont au-dessus des gouvernements qui sont incapables de défendre les intérêts des populations.
La France est redevenue au tournant de l’année 2023 exportatrice nette d’électricité, au moins provisoirement, à la faveur d’un hiver doux, d’une belle production éolienne et des efforts d’EDF pour rebrancher des réacteurs nucléaires, a-t-on appris mardi auprès du gestionnaire du réseau électrique de haute et très haute tension RTE.
« Depuis le 1er janvier, le solde net d’exportation d’électricité s’élève à 1,4 térawattheure (TWh) », a indiqué RTE à l’AFP. En ordre de grandeur, cela représente l’équivalent de la puissance consommée sur un an par 450.000 foyers. Autrement dit, la France recommence à exporter plus d’électricité vers ses voisins européens qu’elle n’en importe, au moins provisoirement.
« Rester prudent »
« La consommation extrêmement basse, des éoliennes qui produisent à fond et un nucléaire qui produit dans la moyenne prévue par RTE, tout cela fait qu’on est exportateur net d’électricité et que plus personne ne parle de coupures », résume Nicolas Goldberg, expert énergie au cabinet Colombus Consulting, joint par l’AFP.
« Mais il faut rester prudent », relativise-t-il, car « tout cela peut se retourner assez vite, si en février il y a un coup de froid et peu de vent ».
Selon RTE, la France a renoué avec les exportations nettes dès la première semaine des vacances de Noël, confirmant le desserrement des tensions sur le système électrique, particulièrement sous vigilance cet hiver.
La France avait été importatrice nette sur l’ensemble de l’année 2022 (sauf en février et mai), une première depuis 42 ans.
73,5% du parc nucléaire français disponible
Historiquement premier pays exportateur d’électricité en Europe, la France avait eu en effet recours l’an dernier à des importations massives depuis l’Espagne ou l’Allemagne pour compenser un manque de disponibilité inédit de son parc nucléaire et le retard pris dans le développement des énergies renouvelables, qui ont alimenté un risque accru de coupures de courant dans l’hiver.
Sous pression du gouvernement, EDF a remis en service depuis la fin de l’année 2022 de nombreux réacteurs qui avaient été arrêtés pour des maintenances programmées, mais prolongées, et des problèmes de corrosion découverts fin 2021 nécessitant de longues réparations.
« Les ingénieurs, les ouvriers, les salariés d’EDF viennent de remettre aujourd’hui en état (sur le réseau) les 45 gigawatts qu’ils avaient promis pour la mi-janvier » (sur une capacité totale installée de 61,4 GW), s’est félicité mardi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, devant les députés.
Le parc nucléaire français affichait mardi une disponibilité de 73,5%, un niveau qui n’avait plus été atteint depuis février 2022, selon des chiffres d’EDF analysés par l’AFP.