A Marseille et à Paris, deux actions ont démarré au nom des victimes présumées des injections Covid. Elles appellent toutes les personnes concernées à les rejoindre.
Me Jean-Pierre Joseph s’attaque à Paris à Pfizer ainsi qu’aux ministres responsables de la campagne de vaccination, notamment Olivier Véran et Jean Castex. Voir la vidéo ci-dessous. Parallèlement, une première audience au tribunal civil de Marseille a eu lieu lundi 9 janvier, suite à l’action de l’avocat Eric Lanzarone qui défend près de 300 clients ayant contracté des maladies peu après leur vaccination contre le Covid-19.
Plainte contre Pfizer, Véran et Castex
La plainte de Me Jean-Pierre Joseph a été déposée au tribunal judiciaire de Paris, Pôle santé. La partie civile est représentée notamment par Marc Doyer, porte-parole de l’association de victimes des vaccins Covid Verity France: Son épouse Mauricette est décédée le 23 juin 2021 de la maladie de Creutzfeldt-Jakob suite à une injection Pfizer.
L’avocat et son mandant s’en prennent à Pfizer, ainsi qu’au premier ministre Jean Castex et au ministre de la santé de l’époque Olivier Véran (qui avait affirmé que la vaccination Covid n’avait aucun lien avec la maladie Creutzfeldt-Jakob), ainsi qu’à tous les ministres et élus ayant eu une responsabilité dans la campagne de vaccination.
Marc Doyer appelle toutes les victimes ou familles de victimes de cette terrible maladie, ainsi que d’autres effets des vaccins Covid, à rejoindre cette action. Déjà 20 familles seraient prêtes à s’y associer.
Un marathon judiciaire a démarré à Marseille
Quant à l’audience qui s’est tenue à Marseille, elle annonce un marathon judiciaire pour l’avocat marseillais Eric Lanzarone et sa cliente, une femme âgée de 55 ans qui préfère garder l’anonymat.
L’avocat tentera de faire reconnaître la polyarthrite rhumatoïde développée par sa cliente, «quelques jours après sa seconde dose de vaccin Pfizer (…) Aujourd’hui, elle ne peut pas marcher plus de 300 à 400 mètres et est depuis en congé maladie. C’est un effet indésirable totalement invalidant», indique-t-il au journal 20 minutes.
Face à huit avocats de Pfizer
L’audience contradictoire vise pour l’avocat à obtenir la désignation d’un expert médical pour établir le lien de cause à effet entre ses vaccinations et le développement de cette maladie articulaire inflammatoire.
Face à lui, Capucine Van Robays représente les huit avocats de Pfizer France, succursale de la pharma étasunienne qui fabrique le vaccin « anti-Covid » le plus injecté en France. Me Lanzarone a également assigné la société allemande BioNTech, laboratoire qui a développé le vaccin.
L’avocat avait déjà obtenu en octobre 2022 à Paris la désignation d’un expert médical dans une affaire identique. «À Marseille, j’ai aussi assigné BioNTech, car, lors de l’audience à Paris, Pfizer s’était déchargé sur ce laboratoire», explique-t-il.
300 dossiers similaires à plaider
Eric Lanzarone indique disposer de 300 dossiers similaires. « Je retrouve souvent des pathologies identiques : des atteintes à la vue, de l’endométriose, beaucoup de myocardites ».
L’avocat, qui assure «ne pas être antivax», avait auparavant attaqué la clause du contrat passé entre Pfizer et la Commission européenne qui prévoit qu’en cas d’effets indésirables, les indemnisations soient supportées par les Etats. «Cela revient à privatiser les profits et socialiser les risques. Je considère que ce n’est pas aux contribuables français de payer pour les effets indésirables», accuse-t-il.
En attendant un volet pénal d’indemnisations
Pour cela, il faudra déjà que l’expert éventuellement désigné conclut bien au lien entre vaccination et développement de maladies. Ensuite, s’ouvrira un nouveau volet pénal sur le montant des indemnisations.
Près de 140 millions d’injections en France, toutes doses confondues, selon les données issues de Santé publique France et compilées par CovidTracker. Sollicitée, Capucine Van Robays, avocate de Pfizer, n’a pu être contactée dans les délais de parution de l’article de 20 minutes.
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