Conseil constitutionnel : « les nouvelles concernant mon décès sont exagérées », par Modeste Schwartz
Pour comprendre la situation actuelle du Conseil constitutionnel, il faut s’imaginer dans la peau d’un proxénète dont la péripatéticienne (la Constitution) aurait, de la part de tous les malfrats du quartier, régulièrement subi des viols en réunion, systématiquement impunis, depuis bientôt trois ans.
Et c’est bien ce qui, depuis bientôt trois ans, arrive à cette pauvre Constitution, censée garantir la liberté des Français, et régulièrement violentée par toutes sortes de « conseils scientifiques », indépendants de pratiquement tout le monde en-dehors de l’industrie pharmaceutique. Pour ne rien dire de la « cobelligérance »…
Seulement voilà : même quand il n’assure aucune protection à sa gagneuse, ce maquereau-ci est – sur le pognon de dingue de nos impôts – tout de même payé (d’après un article de Challenges datant de 2021) la modique somme de 16 000€ bruts par mois et par « sage » (et, à ce tarif-là, c’est vous dire s’ils ont, en effet, été sages). Il est donc fortement motivé à maintenir la croyance populaire en son existence – comme la Vierge Marie : en apparaissant de temps en temps.
Conseil constitutionnel : le mieux payé de tous les syndics de faillite ?
Le prétexte à cette apparition se trouve être une série de « dysfonctionnements intervenus lors du vote électronique (…) dans deux circonscriptions des Français établis hors de France ». L’intention démagogique est bien sûr clairement lisible, compte tenu des soupçons (probablement justifiés) que ce mode de scrutin inspire à de nombreux français.
On peut d’ailleurs s’attendre à ce que, comme d’habitude, le commentaire public de ce non-événement contourne adroitement l’éléphant vautré au milieu du salon, qui est l’importance électorale croissante de ces « Français établis hors de France » : une problématique qui, jusqu’ici, caractérisait typiquement la vie politique de pays comme la Roumanie – dont la population active vit expatriée à hauteur de 25%. Sous les arguties de la démocratie électoraliste : le déclassement accéléré du pays livré à la clique néo-marxiste d’E. Macron.
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