La durée d’indemnisation du chômage va baisser de 25% dès 2023, y compris pour les séniors. La loi reste la même, mais le gouvernement a introduit un coefficient de modulation qui dépend de la situation du marché du travail. Logique économique ou nouvelle arnaque ?
Embrouille évidemment… Elle est expliquée en un tweet par Philippe Murer :
L’objectif du gouvernement Macron est donc d’arriver au « plein emploi ». Bruno Le Maire se vante d’avoir un taux de chômage sous les 8 %, mais celui-ci serait plus de l’ordre de 23% si on tient compte de tous les inscrits à Pôle Emploi, selon le site Elucid. En effet, le Mozart de l’économie prend le taux au sens du BIT (qui n’intègre pas certaines catégories de chômeurs)… Un exemple : sont considérés comme chômeurs ceux qui n’ont pas travaillé, ne serait–ce qu’une heure, au cours de la semaine de référence. Donc sont considérés comme chômeurs ceux qui ont travaillé une heure la semaine de référence. De plus, avec le plan pour l’apprentissage « Un jeune, une solution« , le gouvernement donne (encore et encore) du fric aux entreprises, qui bénéficient d’une prime de 5.000 à 8.000 € ! Le nombre d’apprentis a donc doublé en l’espace de trois ans. Le secteur du commerce en profite largement en remplaçant des contrats en CDD par de jeunes apprentis qui ne seront bien entendu pas embauchés par la suite.
Trouble Fait décortique pour nous les nouvelles pirouettes de Bruno Le Maire :