par Mohsen Abdelmoumen.
Les États-Unis ont tout fait pour accuser la Chine d’être à l’origine de la propagation du virus Covid.
Le 14 juin dernier, le professeur Jeffrey Sachs, économiste et enseignant à l’Université de Columbia à New York et par ailleurs conseiller de l’ONU pour les objectifs de développement durable, a été invité au Gate Center en Espagne par l’ancien chef du gouvernement espagnol José Luis Rodríguez Zapatero, qui en est le président du conseil consultatif, pour participer à un débat consacré à l’état des objectifs de développement durable dans le monde après la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. Le professeur Sachs, qui a été nommé à deux reprises l’une des 100 personnes les plus influentes au monde par le magazine Time, a aussi présidé pendant deux ans la Commission Covid-19 pour la célèbre revue médicale The Lancet, commission mise en place au début de la pandémie pour aider les gouvernements et apporter des réponses à la pandémie. Voici sa déclaration dès le début de son intervention :
« Nous sommes dans le pétrin, c’est un gâchis. J’ai présidé la commission sur le Covid du Lancet pendant deux ans et je suis convaincu qu’il est sorti de la biotechnologie d’un laboratoire américain et pas de la nature. Donc, c’est une erreur de la biotechnologie à mon avis et non un accident naturel. Nous ne le savons pas avec certitude, mais il y a suffisamment de preuves qui devraient être examinées. Or, il n’y a aucune enquête ni aux États-Unis ni ailleurs. Et je pense que pour de vraies raisons, ils ne veulent pas trop regarder sous le tapis »1.
Un mois avant, soit le 19 mai 2022, les professeurs Jeffrey Sachs et Neil Harrison se sont associés pour lancer un appel au sein du journal Proceedings of the National Academy of Sciences, demandant une enquête indépendante sur l’origine du virus SARS-CoV-2, arguant qu’« il existe de nombreuses informations importantes qui peuvent être glanées auprès d’institutions de recherche basées aux États-Unis, informations qui ne sont pas encore mises à disposition pour un examen indépendant, transparent et scientifique. Les données disponibles aux États-Unis incluraient explicitement, mais sans s’y limiter, les séquences virales recueillies et conservées dans le cadre du projet Predict et d’autres programmes financés, ainsi que les données de séquençage et les cahiers de laboratoire des laboratoires américains ». Ce qui ne manque pas de nous mettre la puce à l’oreille concernant ce « projet Predict ». Nous avons découvert qu’il s’agit d’un programme de l’USAID (!) qui finance une équipe de 400 scientifiques chargés de mener une recherche pour estimer la probabilité d’une transmission de 887 virus entre les animaux et les humains. Ça promet ! Et donc, deux scientifiques influents s’associent pour réclamer une enquête indépendante concernant l’origine du virus SARS-CoV-2, ce fameux Covid qui a fait de nombreuses victimes à travers le monde et qui continue à nous empoisonner la vie, sans parler des répercussions économiques suite aux confinements, des dégâts au niveau psychologique, des effets secondaires des vaccins, et de tous les soignants éjectés de leur travail sans indemnités pour refus de se faire vacciner.
Bref, pour un pavé dans la mare, c’en est un, et un fameux. Mais pas un mot dans les médias de masse occidentaux ; pourtant, la nouvelle est d’importance. Comment ? Aurait-on accusé à tort la Chine dont l’Institut de virologie de Wuhan avait été déclaré responsable d’une fuite du virus SARS-CoV-2 ? La Chine a même été accusée d’avoir utilisée ce virus comme arme biologique. Ron Unz, dans sa revue The Unz Revue, détaille longuement l’origine de ces assertions et il apparaît que les « journalistes » des médias mainstream tels que le New York Times et le Wall Street Journal, qui avaient consacré de longs articles à accuser la Chine d’avoir utilisé le Covid comme arme biologique, étaient les mêmes qui, vingt ans plus tôt, avaient participé à promouvoir les fameux ADM (armes de destruction massive) de Saddam Hussein. Mais des scientifiques étrangers très réputés, comme la virologue australienne Danielle Anderson ou encore le virologue allemand Christian Drosten, tous deux ayant travaillé à Wuhan à cette période, ont apporté leur témoignage pour démentir ces mensonges et réfutent catégoriquement qu’une fuite intentionnelle ou non ait pu y avoir lieu. Les deux experts sont très dubitatifs quant au fait que le Covid ait pu être le produit de recherches scientifiques innocentes et bien qu’ils privilégient tous deux la théorie du virus naturel, ils semblent considérer comme possible et même probable la création et la diffusion délibérée d’une arme biologique mortelle. Rappelons-nous que la pandémie a commencé fin 2019 – début 2020 à Wuhan avant de se propager dans le monde. Wuhan étant l’une des plus grandes villes de Chine et une plaque tournante du transport, cela en faisait le lieu idéal pour disséminer un virus, surtout juste avant les vacances du Nouvel An lunaire, au moment où des centaines de millions de Chinois voyagent dans leurs familles.
Et si l’empire avait décidé de contrer l’essor de la Chine qui menace l’hégémonie américaine en utilisant l’arme biologique ? Bien entendu, le fait de suggérer la possibilité d’attaques biologiques préméditées vous condamne immédiatement à figurer sur la liste des « complotistes ». Mais comme nous le développons tout au long de cet article, la guerre biologique n’est pas une nouveauté. Et pourquoi faire des recherches longues, coûteuses, secrètes, et surtout financées par l’armée, si ce n’est pas dans l’intention d’utiliser le fruit de ces recherches à des fins militaires ?
Un petit rappel historique s’impose donc pour éclaircir tout cela. Les États-Unis ont eu recours à plusieurs reprises aux armes chimiques et bactériologiques, notamment pendant la guerre de Corée avec le largage par avion de bombes bactériennes constituées de mouches, puces et autres insectes contaminés, et avec l’empoisonnement de l’eau, selon des documents de la CIA déclassifiés. Souvenons-nous aussi de l’agent orange répandu au Vietnam, Laos, Cambodge et dans la zone démilitarisée séparant les deux Corées, et qui a provoqué des cancers et des malformations parmi les populations. Au total, 80 millions de litres de produits chimiques ont été déversés par l’armée américaine, dont 61% d’agent orange. Selon le gouvernement vietnamien, trois millions de personnes ont été malades à cause de l’agent orange, et toutes la faune et la flore ont aussi été impactées pour de nombreuses années. Bien avant cela, les colons européens envahissant l’Amérique ont utilisé la guerre bactériologique avec la propagation intentionnelle de la variole contre les populations autochtones qui n’avaient aucune immunité contre cette maladie. Et plus près de nous, n’oublions pas les bombes à l’uranium appauvri sur les populations yougoslaves, irakiennes et autres qui ont provoqué des cancers et des malformations. Les États-Unis ont également utilisé des armes biologiques contre Cuba et l’Allemagne de l’Est. Sans parler des bombes nucléaires larguées par les États-Unis sur Hiroshima et Nagasaki et qui ont à jamais marqué l’histoire de l’humanité. Mais rien n’arrête l’empire qui s’en prend même à sa propre population, puisque dans les années 1980, le United States Army Medical Research Institute of Infectious Diseases a dispersé des moustiques Aedes aegypti vecteurs de la dengue, du chikungunya et du virus Zika dans l’Etat de Géorgie.
On sait par ailleurs que les États-Unis ont toujours protégé les pires crapules de la planète. Leurs liens avec les néonazis en Ukraine ne représentent rien de nouveau, ni leurs liens avec Al-Qaïda, Daech, Isis et autres terroristes islamistes en Afghanistan, en Syrie, en Libye et en Irak. On sait que beaucoup de scientifiques et hauts gradés nazis qui avaient ravagé l’Europe au cours de la Seconde Guerre mondiale ont été protégés par les États-Unis, et certains d’entre eux ont même dirigé l’OTAN. Mais cela ne s’arrête pas là. Ainsi, l’histoire sordide de l’Unité japonaise 731 dirigée par le général Shirō Ishii mérite d’être racontée sommairement. Il s’avère que les Chinois ont été ciblés dès 1932 par des attaques chimiques et biologiques commises par cette unité japonaise et dont les expérimentations bactériologiques étaient pratiquées au Mandchoukouo (Mandchourie), au nord-est de la Chine, alors sous contrôle de l’empire du Japon.
Sous prétexte de faire des recherches sur les maladies, l’Unité 731 effectuait des expérimentations sur des cobayes humains, prisonniers politiques mais aussi des civils chinois, coréens et russes, dont des femmes et des enfants. Beaucoup ont subi des vivisections sans anesthésie et autres sévices qui démontrent que la cruauté n’a aucune limite chez certains individus, surtout quand ils agissent sous couvert de la « science ». Ces malheureuses victimes étaient appelées « maruta », mot japonais signifiant « bûche » ou « billot », ce qui les déshumanisait totalement, et ont aussi servi pour des recherches sur la peste, le typhus et le choléra, en vue d’utiliser ces maladies comme armes bactériologiques. Entre 1937 et 1945, des dizaines de milliers de Chinois sont morts de la peste bubonique, du choléra, de l’anthrax, de la tuberculose, de la typhoïde et d’autres virus. Le nombre de morts chinois tués par les armes bactériologiques utilisées par l’armée japonaise est estimé à 208 000, dont 187 000 civils. Plus de 10 000 hommes, femmes et enfants sont morts dans des conditions difficilement imaginables et particulièrement atroces dans les laboratoires de ces criminels. Or, Shirō Ishii n’a jamais été jugé ni condamné pour ses crimes contre l’humanité parce qu’il a été protégé par les États-Unis en échange des résultats de ses expérimentations. Aucun des membres de l’Unité n’a été poursuivi devant le Tribunal de Tokyo et, cerise sur le gâteau, ils ont tous reçu une allocation à vie de l’armée américaine. Josef Mengele, médecin nazi bien connu ayant pratiqué le même genre d’expérimentations sur des cobayes humains, a été arrêté par l’armée américaine à la fin de la guerre et n’a pas été non plus poursuivi pour crimes de guerre. Il a pu se réfugier en Amérique du Sud sans avoir été jugé pour ses nombreux crimes.
Revenons-en au présent. En 2018, la grippe aviaire avait balayé la Chine, éliminant une grande partie de l’industrie avicole chinoise, et en 2019, l’épidémie virale de grippe porcine avait dévasté les élevages porcins chinois, détruisant 40% de la principale source nationale de viande. Et donc, pendant trois années successives, la Chine a été fortement touchée par de nouvelles maladies virales, le Covid étant la seule maladie mortelle pour l’homme. Fait interpellant, peu de temps avant le début de l’épidémie de coronavirus à Wuhan, la ville avait accueilli 300 officiers militaires américains venus participer aux Jeux mondiaux militaires. Dès le début de l’épidémie, Radio Free Asia, organe de propagande états-unien créé par la CIA et financé par le Congrès, a lancé une offensive contre la Chine, affirmant que l’épidémie était due à une fuite du laboratoire de Wuhan qui travaillait en secret sur une arme biologique illégale. Presqu’immédiatement, début 2020, et avant d’atteindre les autres pays, les élites politiques iraniennes ont été gravement infectées et beaucoup de responsables officiels sont morts. C’est ce qui a poussé l’Iran à accuser les États-Unis d’avoir lancé une attaque de guerre biologique contre leur pays et contre la Chine en utilisant le virus du Covid.
Or, à cette époque, Robert Peter Kadlec, médecin et officier de carrière dans l’armée de l’air amériaine, était le secrétaire adjoint à la santé et aux services sociaux (préparation et intervention), au Cabinet de Donald Trump à la Maison-Blanche. Il a occupé cette fonction jusqu’en janvier 2021, ce qui a fait de lui l’un des gestionnaires majeurs de la pandémie de Covid-19 aux États-Unis. De 2007 à 2009, il avait été directeur de la bio défense à la Maison-Blanche et assistant spécial du président George W. Bush pour la politique de bio défense. Ce personnage trouble cumulait les conflits d’intérêt vu ses nombreux liens avec l’industrie pharmaceutique alors qu’il était en poste au gouvernement. Voici un extrait édifiant tiré de ses propos en 1998 : « Une arme biologique est la seule arme de destruction massive qui a une utilité dans tout le spectre des conflits. L’utilisation d’armes biologiques sous le couvert d’une maladie endémique ou naturelle offre à un attaquant la possibilité d’un déni plausible. Dans ce contexte, les armes biologiques offrent de plus grandes possibilités d’utilisation que les armes nucléaires. La dissémination délibérée d’agents d’armes biologiques peut être démentie par des maladies et des événements naturels… Le potentiel de la guerre biologique à créer des pertes économiques importantes et une instabilité politique subséquente avec un déni plausible dépasse toute autre arme connue »2.
Et ils remettent le couvert avec un nouveau virus qui nous vient d’on ne sait où. Ainsi, ce 23 juillet, l’OMS a déclenché son plus haut niveau d’alerte face à l’épidémie de variole du singe qui se propage, le risque dans le monde étant relativement modéré à part en Europe où il est élevé. 17 000 personnes auraient déjà été contaminées dans 74 pays, cette maladie touchant essentiellement des hommes homosexuels. Vendredi, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a déclaré avoir approuvé l’utilisation d’un vaccin contre la variole humaine pour étendre son utilisation contre la propagation de la variole du singe. Ce vaccin est déjà utilisé à cette fin dans plusieurs pays, dont la France. Rappelons qu’en novembre dernier Bill Gates avait évoqué la possibilité d’une épidémie de variole et d’éventuelles attaques bioterroristes au cours d’une interview dans le bureau de Londres de Policy Exchange, un think tank britannique. Voici ce qu’il disait : « Que se passerait-il si un bioterroriste apportait la variole dans dix aéroports ? Comment le monde réagirait-il ? »3. Bill Gates serait-il complotiste ?
Nous avons interviewé des scientifiques américains réputés qui ont eu le mérite de dénoncer les dérives de la science, tels que le Dr Stuart A. Newman, professeur de biologie cellulaire et d’anatomie, qui est membre fondateur du Conseil pour une génétique responsable à Cambridge, Massachusetts, et qui a tiré la sonnette d’alarme sur les manipulations réalisées dans les domaines de la génétique et de la biotechnologie, et aussi le Dr Colin Ross, qui a fait tout un travail d’analyse basé sur les projets Artichoke, Bluebird, MK-Ultra, MK-Search, MK-Naomi concoctés par la CIA et qui visaient à effectuer diverses expérimentations sur des cobayes humains, le projet Bluebird, par exemple, consistant à utiliser le LSD comme arme chimique. À titre d’exemple, la commune française de Pont-Saint-Esprit, dans le Gard, a connu une série d’intoxications alimentaires en août 1951 qui ont ravagé sa population, conduisant une cinquantaine de ses habitants dans des hôpitaux psychiatriques, 250 personnes étant atteintes de symptômes plus ou moins graves ou durables, et 7 personnes étant mortes. Diverses enquêtes avaient été menées qui avaient abouti à incriminer l’ergotisme, une maladie transmise par un champignon présent dans les céréales et qui aurait infecté le pain de cette commune. Mais d’après des documents déclassifiés et le témoignage d’anciens chercheurs de la CIA à Fort Detrick (centre biomédical militaire américain installé au Maryland, fortement soupçonné d’être à l’origine du Covid et qui travaille sur la variole de singe) et dont nous avons déjà parlé dans un précédent article, la ville du Gard a subi une pulvérisation aérienne à base de LSD, et les habitants de Pont-Saint-Esprit, comme des milliers d’Américains et autres nationalités, ont servi de cobayes pour tester la dissémination à grande échelle de cette drogue, dans le cadre du projet MK-Naomi. La CIA a aussi utilisé le LSD dans des expérimentations illégales sur des sujets humains au Canada et aux États-Unis pour son projet MK-Ultra, comme par exemple en effectuant des tests d’aérosols de LSD dans le métro de New York en novembre 1950. À titre anecdotique, la CIA a même envisagé d’introduire du LSD dans la nourriture de Fidel Castro afin de provoquer chez lui un comportement irrationnel qui le couvrirait de ridicule, démarche désespérée de l’agence de renseignement américaine parmi les 638 tentatives d’assassinat à l’encontre de Fidel Castro qui est mort dans son lit à l’âge de 90 ans !
Donc, on le voit, les États-Unis investissent depuis longtemps dans des programmes de recherche en matière d’armes biologiques et nous avons déjà parlé des biolabs en Ukraine financés par le Pentagone et dans certains desquels Hunter Biden, le fils junkie du président Biden, est impliqué via les investissements que sa société Rosemont Seneca Technology Partners a réalisés auprès de Metabiota qui prétend œuvrer pour « la santé publique » dans les laboratoires ukrainiens. Voici ce que nous savons d’après les rapports publiés par le ministère de la Défense russe : des expériences ont été menées entre 2019 et 2021 par des scientifiques américains du laboratoire de Merefa dans la région de Kharkov. Ces employés testaient des médicaments biologiques potentiellement dangereux sur des patients de l’hôpital psychiatrique de Kharkov. L’un des organisateurs de cette activité illégale était une citoyenne américaine du nom de Linda Oporto Al-Haroun. Les personnes atteintes de troubles mentaux ont été sélectionnées pour les expériences en fonction de leur âge, de leur nationalité et de leur statut immunitaire. En janvier 2022, le laboratoire de Merefa a été fermé et tout l’équipement et les préparations ont été déplacés vers l’ouest de l’Ukraine.
On apprend également que la DTRA (Defense Threat Reduction Agency) a utilisé un agent tuberculeux pour infecter la population du district de Slavianoserbsk dans la République populaire de Lougansk, dans le Donbass. À propos du Lougansk, les forces russes ont annoncé avoir découvert deux autres biolabs non répertoriés à Rubejnoe et Severodonetsk. Les employés se sont sauvés précipitamment devant l’avancée de l’armée russe et n’ont pas eu le temps d’emporter, ni de détruire leur matériel. Des enquêtes y sont menées actuellement pour savoir quelles recherches y étaient pratiquées. En outre, les soldats ukrainiens prisonniers sont examinés par des médecins et leur état de santé indique qu’ils ont servi de cobayes pendant des années.
Nous savons aussi que la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency), le bureau de haute technologie du Pentagone, mène des recherches en Ukraine, notamment sur les insectes, dans le but de transformer ces insectes en « cyborgs » pour qu’ils modifient génétiquement des plantes afin d’augmenter leur rendement, mais on peut craindre également que ces insectes pourraient être destinés à stériliser les cultures des pays ennemis et y provoquer des famines.
La plaque tournante de distribution des subventions pour la recherche intéressant le Pentagone, y compris les armes chimiques, est le STCU (Centre des sciences et technologies d’Ukraine) qui, officiellement, n’a aucun rapport avec le Pentagone. Selon ses statuts, le STCU est une organisation intergouvernementale internationale vouée à la non-prolifération des armes nucléaires, biologiques et chimiques et des technologies connexes, tel que défini par un accord daté du 25 octobre 1993 entre les gouvernements de l’Ukraine, du Canada, des États-Unis et de la Suède. Son siège est établi à Kiev et possède des bureaux régionaux à Bakou (Azerbaïdjan), Chisinau (Moldavie), Tbilissi (Géorgie), ainsi qu’à Kharkov et Leopolis (Ukraine). Ces dernières années, Washington a dépensé plus de 350 millions de dollars pour des projets STCU. Les clients et sponsors américains du Centre des sciences et technologies d’Ukraine (STCU) sont le département d’État et le département de la Défense. Le financement est également fourni par l’Environmental Protection Agency, les départements américains de l’Agriculture, de la Santé et de l’Énergie. Des documents reçus par le ministère russe de la Défense confirment les liens du STCU avec le département militaire américain qui a approuvé la coopération du STCU avec le principal entrepreneur du Pentagone, Black & Veach, une grande société d’ingénierie établie au Kansas qui travaille avec le STCU sur les recherches militaro-biologiques en Ukraine.
Il est intéressant de noter que les États-Unis ont conservé dans leur législation nationale des normes qui autorisent la recherche dans le domaine des armes biologiques. En vertu de la Federal Unity and Cohesion Against Terrorism Act des États-Unis, la recherche sur les armes biologiques est autorisée avec l’approbation du gouvernement américain et les participants à ces recherches ne sont pas pénalement responsables de la mise au point de telles armes.
Ainsi, l’administration américaine privilégie le droit interne sur le droit international dans ce domaine et la recherche la plus controversée sur le plan éthique est menée en dehors des juridictions nationales. Pour ceux qui ne sont pas convaincus du danger constitué par ces recherches menées en Ukraine, Kiev a envoyé une demande à la société de fabrication des drones Bayraktar concernant la possibilité d’équiper les drones d’un équipement aérosol. Le 9 mars, trois drones équipés de conteneurs de 30 litres et d’équipements de pulvérisation ont été détectés par des unités de reconnaissance russes dans la région de Kherson. Et déjà en janvier 2022, l’Ukraine aurait acheté plus de 50 dispositifs de ce type auprès d’organisations intermédiaires qui pourraient être utilisés pour propager des produits chimiques toxiques.
Rien n’arrête l’empire. Il est au-dessus des lois et de l’éthique. Et il n’a jamais été aussi dangereux qu’aujourd’hui parce qu’il est menacé. Il a voulu s’attaquer à la grande Russie. Mal lui en a pris. Il a signé son arrêt de mort en voulant soumettre la Russie. Or, celle-ci a beaucoup souffert tout au long de son histoire mais elle s’est à chaque fois redressée. Et elle a appris à être forte. Ce n’est plus qu’une question de temps avant que l’empire disparaisse dans les poubelles de l’Histoire pour faire place à un monde où chacun aura sa place, dans le respect du droit international. Mais en attendant, restons vigilants. La variole du singe arrive…
source : Algérie Patriotique
Via :
- Nous publions ci-après la vidéo complète de ce débat mis en ligne sur YouTube dès le lendemain de l’évènement : https://www.youtube.com/watch
- Chapitre 10 de l’ouvrage « Battlefield of the Future, 21st Century Warfare Issues »
- https://www.youtube.com/watch?v=CZplF4qdwII