Ce n’est pas une théorie du complot que d’affirmer que le Forum de Davos cherche à établir un gouvernement mondial, c’est « la mission qu’ils se sont ouvertement donnés », a lancé le sénateur américain Rand Paul sur la chaine Fox News jeudi 26 mai, alors invité dans l’émission Primetime présentée par Jesse Watters.
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Durant cette interview, l’homme politique a étrillé les grands dirigeants politiques, grand patrons, économistes et journalistes réunis du 22 au 26 mai dans la station de ski helvétique de Davos, en Suisse pour le rendez-vous annuel organisé par la fondation à but non lucratif du Forum économique mondial (World Economic Forum, WEF). « Ils n’ont que faire des gens. Ils ne côtoient pas de gens comme nous », s’est-il exclamé.
Le sénateur Rand Paul a insisté sur le fait que l’avènement de ce gouvernement mondial serait synonyme de fin de la démocratie, qui serait remplacée par une bureaucratie « élitiste » : « Il s’agirait d’un gouvernement mondial qui ne vous autoriserait pas à exercer un quelconque droit de vote. Ce serait un terrible cauchemar. » Et d’ajouter : « Nous avons déjà du mal avec notre bureaucratie aux États-Unis, parce que nous n’élisons pas ces bureaucrates. […] Pouvez-vous imaginer la bureaucratie mondiale de tous ces élitistes dans leurs jets privés qui dirigeraient notre pays sans que nous ayons le droit de voter ? Je suis totalement contre. »
Le républicain de 59 ans poursuit en soulignant que les personnes qui dénonçaient le projet de gouvernance mondiale étaient auparavant traitées de « complotistes » : « Ils avaient l’habitude d’appeler les gens qui parlaient du gouvernement mondial, ils avaient l’habitude de dire, « oh, c’est une théorie complotiste ». Nous disions toujours : « Non. C’est la mission qu’ils se sont ouvertement donnés ». Ils le disent à chaque réunion », explique le sénateur du Kentucky, qui met en garde sur les conséquences de la perte de souveraineté qui accompagnerait la mise en œuvre de ce projet : « L’absence de souveraineté signifie absence de liberté. Et cela signifie aussi absence de responsabilité [devant les administrés], explique le sénateur qui rappelle que « c’est complètement antithétique de tout ce que notre pays représente ».
En vue de « lutter contre la prochaine pandémie » et « réduire les émissions de carbone », le sénateur alerte sur les velléités des membres de Davos d’instaurer un système de surveillance numérique des populations : « La vie privée n’est pas une préoccupation pour ce genre de personnes. […] Ils veulent suivre tout le monde avec un QR Code ». Et de conclure : « C’est très inquiétant ».
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