« J’ai dépensé des milliards sur les vaccins pour sauver des millions de vies », annonce sur TF1, le 6 mai, Bill Gates. Il s’y connaît en vaccin, puisqu’il est informaticien, entrepreneur et milliardaire. Quatre jours après — ce n’est pas une fake news — il déclare : « J’ai été testé positif au covid. Je présente des symptômes légers et je suis les conseils des experts en m’isolant jusqu’à ce que je retrouve la santé. »
Les vaccins n’empêchent donc pas la transmission du virus du covid. C’est ce que pense Nicolas Dupont-Aignan, en se référant à une étude anglaise. Dans Le Parisien du 4 mai, pour nous rassurer, Nicolas Berrod, qui œuvre en faveur du camp du bien (celui de Bernard Arnault, milliardaire 3e au classement Forbes) : « Ce que le souverainiste ne dit pas, c’est que ces travaux — qui n’ont pas encore été relus par des pairs — n’ont analysé l’impact de la vaccination qu’après une seule dose. Or, les deux produits en question fonctionnent avec deux injections et il est possible que les résultats s’avèrent alors meilleurs. »
Rassuriste quand il s’agit de défendre les qualités du vaccin, ce même journaliste, le 7 mai, tient à nous injecter une poussée d’adrénaline (mais légère car on n’est jamais trop prudent, peut-être faudra-t-il effectuer un retournement de veste). Pas question, pour Nicolas Berrod, qu’on se laisse aller à vivre tranquillement, sans vaccination et sans gestes barrières : « Et si tout le monde s’était trompé ? Et si le variant Omicron était tout aussi virulent que les versions précédentes du SARS-CoV-2, mais que le moindre risque de forme grave était uniquement lié à l’immunité acquise par la population ? »
Dans les colonnes du Financial Times, Bill nous prédit l’apocalypse : « Le cauchemar est loin d’être terminé. Nous risquons toujours que cette pandémie génère un variant qui serait encore plus contagieux et encore plus mortel. Je ne veux pas être une voix pessimiste, mais le risque est bien au-dessus des 5 % de voir cette pandémie prendre un tournant plus grave. Nous n’en avons même pas vu le pire. »
On s’interroge : Bill Gates ne risque rien à attraper le virus puisqu’il a été vacciné, mais a-t-il été vacciné contre le Delta et touché par le Omicron ? Ce dernier est-il aussi inoffensif qu’on veut bien le dire dans les milieux complotistes ? Bill est-il protégé d’une forme grave par le vaccin ou par le virus lui-même ? L’essentiel, après tout le mal qu’il se donne pour nous sauver, c’est qu’il mérite de mourir en bonne santé. Tant qu’on a la santé, n’est-ce pas !
Source : Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.