Pour la dernière fois, Marine Le Pen aura servi à cristalliser les déçus, à construire une opposition factice et à nasser les moutons vers l’extrême-centre. La France, si elle survit 5 ans au dépeçage mondialiste, ne trouvera son salut que par une union « sacrée ». D’ici là, il faudra survivre…
Sans refaire le match de l’entre-deux tours (Marcel D. l’a bien résumé), abordons les réactions que produira la réélection d’Emmanuel Macron. Je me suis déjà expliqué sur la façon dont il allait voler le scrutin en se posant en sauveur face à Marine Le Pen, qui signe son arrêt de mort politique. Et il n’aura sans doute même pas besoin de tricher.
Les eunuques énarques du Gouvernement mondial ont prévu pour nous un temps d’austérité jamais vu auparavant. Le reste du plan de leurs maîtres (identité numérique, crédit social « à la chinoise », vaccination obligatoire, argent électronique, pénurie provoquée, vaccin contre aide d’urgence, captation de l’épargne, etc.) va se dérouler avec la complicité des peuples soumis. Durant ce deuxième mandat du président imposé par les fonctionnaires du « N.O.M. », certains vont sombrer.
Pour nous aider, je vais tenter d’énumérer des pièges auxquels ne devrons ne pas céder. Ne quittez pas en chemin : je terminerai par quelques pistes pour résister, changer de vie et sortir par le haut de la Crise qu’on nous prépare.
« Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n’est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d’agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez »
HANNAH ARENDT
Décrochage mental et désespoir
La première des réactions sera à mon avis la stupeur, à laquelle succédera l’abattement puis, considérant tout espoir définitivement perdu, ceux qui ne s’y étaient pas préparés sombreront dans le désespoir. Ca tombe bien, nous rappelle Hannah Arendt, c’est ainsi que nous préfèrent nos ennemis : anéantis, vidés de toute substance pour qu’ils fassent leurs « petites affaires ».
La liste est longue des adjectifs qui conduisent à la démission, à l’abandon du terrain. Ils partiront « à la pêche » pendant 5 ans ceux qui auront tout donné de leur énergie psychique pour un combat qu’ils savent avoir perdu sur le terrain politique, ou même dans la rue. Ils deviendront des ombres, des zombies incapables de remettre en route le moteur de leur opposition. On notera une vague de suicide chez ceux qui ne pourront plus rebondir. Ne donnons pas ce plaisir au diable qui se nourrit de la « poussière de la terre »: notre malheur. Rebondissons !
Haine et radicalisation
A la stupeur des uns succédera, pour les plus « usés » mentalement, une haine pure. De leurs pensées brouillées sortira une détermination froide qui rendra leur front plus dur que le diamant mais les conduira dans une folie quasiment sans retour : la radicalisation. Ils l’avaient compris : il ne faut pas de « leaders » pour ne pas exposer l’individu. Mais plusieurs de ceux qui ont les épaules fragiles, ou de ces forts qui auront trop donné (ou qu’on aura trop pris) basculeront vers l’abîme de l’action violente et solitaire, vers les actes désespérés. Désespérés, mais pas totalement idiots : vers le sabotage, l’acte de guerre de celui qui n’a plus rien à perdre.
Les peines exemplaires qu’ils subiront par des procès en « sorcellerie » rappelleront les récits d’Orwell ou de Costa Gavras : le système qu’ils voulaient dénoncer utilisera le prétexte de la violence de leur réaction pour justifier… encore plus de répression. Au lieu de libérer leurs compatriotes aveuglés, ils renforceront la suspicion et l’oppression du peuple. Ils jetteront par leur extrémisme l’anathème sur une cause pourtant juste. Leur tentative pour alarmer deviendra encore pire qu’un somnifère. Un seul de leurs actes désespérés donnera lieu à des longues séances de morale publique dans l’ensemble des médias d’abrutissement, exactement comme on faisait en Russie, en Pologne ou en Chine. Car nous en sommes là.
Quitter la France. Mais pour où ?
D’autres, après la stupeur, voudront quitter la France. Ils y songeaient depuis longtemps avec femmes et enfants, armes et bagages. Partir pour de nouveaux cieux, fuir le cloaque de la vieille Europe rance. Mais pour aller où, dans un monde où les crises n’épargnent plus aucune nation? Où faire échouer leur nouveau « Mayflower » ? Et que sait-on, si ce qu’on va trouver n’est pas pire que ce que l’on quitte?
Aller trouver refuge dans les BRICS, dans l’une des nombreuses nations non alignées avec le complexe militaro-industriel, le « Deep state » qui rêve de déclencher la 3ème Guerre mondiale ? Difficile de tout laisser derrière soi et de partir, surtout quand on sait que de toutes les restrictions covid, la seule qui persiste encore à ce jour pour passer d’une nation à l’autre est le statut vaccinal. Comment se déplacer en famille en sécurité et, surtout, avec l’espoir de pouvoir revenir en arrière si besoin ? Ceux qui voudraient partir n’ont qu’une courte fenêtre de tir, à mon avis : le printemps ou le début de l’été, guère plus. Avant l’automne, la folie aura repris nos « dirigeants »…
Je n’ai pas la force de m’opposer à l’énorme machine totalitaire du mensonge, mais je peux au moins faire en sorte de ne pas être un point de passage du mensonge.
ALEXANDRE SOLJENITSYNE
Se conformer « pour la façade »
Je parlerai maintenant d’une stratégie collective d’évitement très bien documentée par Soljenitsyne dans ses différents ouvrages sur la vie dans un régime autoritaire : faire semblant (en fin d’article, téléchargez le discours de Soljenitsyne, remis en page). Se conformer peut d’ailleurs constituer une porte de sortie honorable, pour ne pas souffrir inutilement face à l’énorme et omniprésente machine du Mensonge.
Il peut être bon de pratiquer une sorte de « retrait social intérieur » tout en donnant le change en façade. Prendre sa « carte du Parti », faire comme si, dire « vive Greta Tumberg » en public pour pouvoir, en privé, continuer d’animer la contestation. Vivre en apnée le jour et entretenir le feu entre proches. Les leçons du goulag nous inspirent pour résister à la dictature molle qui va se durcir.
Résister intelligemment
Chacun résiste comme il peut et, pour ceux qui craquent, le conseil d’un ami médecin peut s’avérer utile : tout lâcher. Se laisser couler, ne rien faire, ne rien saisir et laisser passer la vague d’épuisement, d’anxiété, de lassitude. Accepter d’aller au fond pour y trouver les raisons de remonter, ou laisser la Nature réparer ce qui est cassé en nous.
Voici quelques conseils que le chrétien que je suis vous adresse, et qui pourront vous être bénéfiques :
- Viser l’autonomie mais pas l’autarcie. Garder un pied dans la civilisation, ne pas s’en éloigner trop, mais viser à s’en passer au maximum. Se couper du monde nous rendrait suspects et isolés, mais compter sur lui nous rendrait dépendants. Trouver le juste équilibre. Et trouver de nouvelles façons de nous soigner.
- Fermer définitivement le robinet toxique des médias. Ils nous mentent, ne nous apportent rien. Nous les boycottons. Presse, radio, TV, c’est fini : nous tournons la page. Nous nous informons localement. Les nouvelles remontent par la capillarité de nos réseaux mais pour le reste, nous faisons sécession, pour de bon. Les sites alternatifs proposent de la synthèse de revues de presse. Cela nous suffira : nous fermons le robinet anxiogène.
- Créer des réseaux solides et solidaires. Constituer un maillage fort. Se regrouper. Trouver de nouveaux moyens de communiquer, d’agir ensemble dans la discrétion. Prendre la résolution de ne plus faire état de ce qui divise mais se concentrer sur ce qui unit.
- Investir dans la Banque du Ciel. Poussons la logique précédente, mais en allant plus loin, en nous laissant défier par Jésus. Donner à perte. Accueillir ceux qui pensent différemment. Faire du bien concret même à nos ennemis. Prendre soin des pauvres et aller chercher les isolés. Toujours faire une part pour ceux qui n’ont pas su voir venir le désastre quand ils viennent frapper à notre porte. Pardonner à ceux qui nous ont fait du tort. Réparer le tort que nous, nous avons fait. Car le principe de la Banque du Ciel est le contraire de l’égoïsme : on sème le Bien pour le récolter d’une façon ou d’une autre – mais sans rien espérer en retour ! Un défi je vous dis !
Vous avez appris qu’il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent.
JÉSUS-CHRIST
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Source : Reboot Info