Après la pluie, vient forcément le beau temps.
Après la nuit, vient forcément le jour.
Après l’hiver viendra aussi l’été.
Il y a certaines choses qui sont immuables.
Il en est exactement de même pour les crises économiques.
Elles n’arrivent jamais, je dis bien JAMAIS par hasard.
Ce sont les banques centrales qui décident de la récession ou de la croissance.
Comment ?
Globalement avec l’arme des taux et plus généralement l’arme monétaire.
Les banques centrales ouvrent ou ferment le robinet des liquidités et donc de la quantité d’argent en circulation dans le monde.
Plus la quantité de monnaie est grande et plus la croissance est élevée.
Plus la quantité de monnaie se réduit moins la croissance est forte.
Logique.
Quand les banques centrales augmentent les taux et cessent leurs rachats d’actifs elles retirent beaucoup d’argent du circuit économique.
Quand vous rajoutez à cela le fait aux Etats-Unis que le gouvernement américain vient de retirer (ce qui est compréhensible) 2 200 milliards de dollars d’aides covid versées à la population en 2020 et 2021 vous avez beaucoup, mais alors beaucoup d’argent en moins.
Enfin, parce que ce n’est pas tout, avec une inflation de 8.5 % et des prix de l’énergie qui explosent, la ponction est encore plus forte dans l’économie et cela réduit de manière aussi considérable que violente le pouvoir d’achat des ménages et donc la dynamique de l’économie.
Les banques centrales savent très bien ce qu’elles font.
Et qu’essaient-elles de faire ?
De juguler l’inflation, de réduire les bulles spéculatives qui se sont développées sur tous les actifs en priant pour que cela ne conduise pas à l’insolvabilité généralisée du système.
Pourtant, elles prennent un risque énorme de le faire au moment de la guerre en Ukraine et alors que l’énergie est au plus haut ce qui renforce l’effet récessif de la hausse des taux.
Il y a peu de chance que nous ne soyons pas en récession cette année.
Les banques centrales ont décidé d’écraser l’économie.
Elles ne jouent pas avec le feu.
Elles mettent le feu à l’économie.
Ce n’est donc pas le moment de vous précipiter pour acheter des actifs de type obligataires ou boursiers qui vont largement corriger dans les semaines et mois à venir.
Il y a d’autres choses à faire pour protéger votre patrimoine et le rendre le plus résilient possible. Je vous en parlerai spécifiquement dans le dossier spécial stratégies que je suis en train de rédiger pour vous pour ce mois de mai 2022.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !