Alors que la variole du singe est agitée comme un nouvel épouvantail, son premier variant défraye déjà la chronique, je veux parler de la grippe de la tomate (si, si…). Après toutes ces stupidités pour hypocondriaques, les choses concernant les dégâts causés par les mesures anti-Covid avancent doucement. Très doucement même, puisque les médias ne se précipitent pas pour en parler, loin s’en faut. Diverses études remettent en cause le bien-fondé des confinements ou du port du masque, parlent enfin des « dommages collatéraux » des vaccins qui deviennent de plus en plus nombreux et de plus en plus visibles.
La presse ne se précipite pas vraiment non plus pour remonter les informations concernant les auditions au Sénat relatives aux effets secondaires de la vaccination. Sauf le grand journal bien pensant « Libération » toujours prompt à défendre la « vérité vraie » avec son armée de « Fact-Checkers » qui pensent la détenir, cette fameuse vérité, comme des Dieux délivrant la bonne parole. Ils reviennent donc sur ces auditions, expliquant que cela crée la polémique sur les réseaux sociaux parce que nos sénateurs donneraient la parole aussi bien à des vrais scientifiques (comprenez ceux qui pensent comme eux) qu’à des charlatans (comprenez ceux qui ne pensent pas comme eux).
Évidemment comme l’écrivent certains, « quel est le but d’écouter les théories de cette personne (la statisticienne Christine Cotton) qui remet en cause le professionnalisme de l’ANSM ? ». C’est vrai, on se le demande, pourquoi interroger des personnes, et j’imagine bien que de surcroît pour eux une statisticienne n’est pas une scientifique, qui pense différemment dans une commission d’enquête ? Ce serait quand même plus simple de n’interroger que des personnes qui n’ont rien de contradictoire à dire, la conclusion sera rapide et chacun pourra aller se coucher de bonne heure.
La bêtise l’emporte donc sur la fainéantise crasse de ces médias qui ne font aucune enquête et sont devenus incapables d’imaginer que la vérité puisse être ailleurs que dans la bonne parole gouvernementale. Au point même de ne pas comprendre que le Sénat ose mener une enquête. Je vous laisse lire cet article qui sent bon la propagande au petit matin sur la plaine même si je ne fonde aucun espoir sur ce rapport qui accouchera d’une souris avec une conclusion bien dans la ligne de pensée du Gouvernement qu’il ne faudrait surtout pas trop contrarier. Le contraire eût été fâcheux alors que pointe aujourd’hui la grippe de la tomate. Avec tout cela si je n’ai pas une migraine de cheval…
Sylvain Devaux
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Source : Les moutons Enragés