Le cinéaste Dinesh D’Souza estime que les preuves présentées dans son nouveau documentaire, « 2000 Mules », prouvent qu’un trafic de votes illégal à grande échelle a eu lieu lors des élections présidentielles de 2020.
Interrogé par Epoch Times, M. D’Souza déclare : « Sans l’ombre d’un doute, ‘2000 Mules’ va régler la question car il repose sur deux modes d’investigation efficaces et indépendants. Les preuves sont si concluantes, si déterminantes, qu’elles ne laissent aucune place au doute. »
Le film est sorti dans 300 salles de cinémas les 2 et 4 mai.
M. D’Souza, un contributeur d’Epoch Times, explique qu’une équipe d’enquêteurs a utilisé le suivi des téléphones portables et des séquences vidéo pour prouver que des intermédiaires non autorisés (appelés des « mules ») ont collecté des milliers de bulletins de vote par correspondance auprès des électeurs et les ont déposés dans des boîtes de dépôt contre de l’argent, ce qui est illégal dans les cinquante États.
Les téléphones portables émettent tous des signaux « ping ». Des billions de pings ont été analysés par les enquêteurs pour reconstituer les mouvements de milliers de mules dans les semaines précédant l’élection présidentielle de 2020, affirme le documentaire.
« Qui aurait jamais pensé que des enquêteurs pourraient regarder en arrière dans le temps et découvrir de telles choses ? » déclare M. D’Souza.
Dinesh D’Souza assiste à la première de « America » de Lionsgate Films au Regal Cinemas L.A. Live à Los Angeles, le 30 juin 2014. (Alberto E. Rodriguez/Getty Images)
Les enquêteurs ont également passé au crible des millions de minutes de vidéosurveillance et ont pu filmer de nombreuses mules en train de remplir des urnes de vote par correspondance, poursuit M. D’Souza. Les vidéos montrent les mules prenant des selfies comme preuve des services rendus à leurs employeurs afin d’être payées, ajoute-t-il.
« Toutes les boîtes de dépôt n’étaient pas sous surveillance vidéo, mais suffisamment l’étaient pour fournir des preuves irréfutables, obtenues pour la plupart auprès d’organismes gouvernementaux. »
« 2000 Mules » contient de nombreuses séquences inédites montrant des mules portant des gants se déplaçant d’un comté à l’autre pour livrer des bulletins de vote par correspondance dans des boîtes de dépôt, souvent en pleine nuit.
Une grande partie du film se concentre sur l’État de Géorgie, où, selon True the Vote (l’organisation qui a mené les enquêtes), 242 mules de la région métropolitaine d’Atlanta se sont arrêtées à 5 668 reprises dans les boîtes de dépôt pendant les élections.
Des habitants déposent des bulletins de vote par correspondance dans une urne à l’extérieur de la Tippecanoe branch library à Milwaukee, le 20 octobre 2020. (Scott Olson/Getty Images)
Des activités illégales similaires ont été constatées en Arizona, au Wisconsin, en Pennsylvanie, au Texas et au Michigan, selon le groupe. True the Vote estime qu’au moins 4,8 millions de votes ont fait l’objet d’un trafic au niveau national. Les études ont été financées par l’organisation de défense des droits de l’homme First Freedoms.
Les deux partis ont commis des fraudes électorales tout au long de l’histoire des États‑Unis, donc la situation ne peut « être considérée comme anormale », estime M. D’Souza. « Les démocrates ont un passé spécifique de fraudes électorales dans les zones urbaines. »
« La pandémie de Covid‑19 a créé une opportunité de faire de la fraude à une échelle jamais imaginée auparavant. L’avalanche de bulletins de vote par correspondance envoyés et les boîtes de dépôt ont présenté une opportunité bien plus grande. »
M. D’Souza s’inquiète de l’empressement des démocrates pour centraliser les élections.
« Une opposition républicaine unie est la seule chose qui empêche Biden, Pelosi et les démocrates de mettre en œuvre leurs plans. Dans toute l’Amérique, les démocrates tentent de se débarrasser des mesures de sécurité électorale imposées par les États. Ils veulent légaliser la fraude. »
Selon lui, l’infusion d’argent privé pour financer les élections est un phénomène « très inquiétant ».
« L’argent provient en grande partie d’organisations à but non lucratif financées par des milliardaires comme Zuckerberg. Ils se présentent comme politiquement neutres, ce qu’ils ne sont pas.
« Pour recevoir des millions de dollars de subventions, les localités étaient mises sous pression de la part des organisations à but non lucratif pour installer des boîtes de dépôt. »
Selon le Center for Tech and Civic Life, financé par Marj Zuckerberg, l’argent a été donné pour aider les municipalités à faire face aux défis de santé publique présentés par la pandémie.
« À travers le film ‘2000 Mules’, nous nous attaquons au tabou ultime de la politique américaine d’aujourd’hui – il s’agit de révéler que l’élection de 2020 a été volée par une fraude systématique et organisée commise par les démocrates et la gauche. »
Conscient du pouvoir de la cancel culture, D’Souza a déclaré qu’un grand soin a été apporté à promouvoir le film sur ce qu’il appelle des « tribunes non supprimables ».
« Il est difficile de croire que nous avons atteint ce point en Amérique, mais hélas, nous y sommes. »
« Tant que j’étais un écrivain ou une figure dans un groupe de réflexion, on ne me dérangeait pas beaucoup. C’est lorsque j’ai commencé à toucher un public plus large que je suis devenu une cible politique. »
Lorsqu’on lui demande pourquoi il est prêt à prendre des risques, D’Souza répond : « Je défends le système qui a permis à un immigrant indien, un garçon au bas de l’échelle, de gravir les échelons – un système qui rend possible ce type de mobilité économique et sociale ascendante. »
D’Souza a produit de nombreux documentaires, dont trois sont classés dans le top 10 des documentaires politiques les plus lucratifs de tous les temps.