Le président du Brésil, Jair Bolsonaro, refuse catégoriquement de signer le traité de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la pandémie, un traité qui donne les pleins pouvoirs à l’OMS afin de déclarer des pandémies et de décider quel protocole doit être suivi, quelles que soient les constitutions des pays. De son côté, le président Macron signe des deux mains et livre la santé des Français à l’OMS dont Bill Gates est l’un des principaux propriétaires. La Fondation Bill et Melinda Gates et Gavi qu’elle possède ont donné 1183 millions de dollars à l’OMS en 2020-2021, soit 18,75 % du financement de l’OMS — plus que les États-Unis (15,15 %). L’OMS n’a donc rien à refuser à Bill Gates.
Lors de la 75e Assemblée mondiale de la Santé, le Président de la République Emmanuel Macron est intervenu par message vidéo (voir ci-dessous) afin de rappeler que la guerre en Ukraine ne doit pas faire oublier le covid : « Cette guerre que nous vivons aujourd’hui en Ukraine, ne nous fait pas oublier que de nombreuses autres urgences, sur le reste de la planète, doivent continuer de nous mobiliser. La pandémie au premier chef. » Le chef d’État français voit la guerre s’éloigner et reprend son bâton de pèlerin de la vaccination en prévision de nouveaux variants pour de nouvelles pandémies.
Pour donner les pleins pouvoirs à l’OMS, Macron demande aux États membres de se soumettre juridiquement. « Enfin, comme toute organisation internationale, l’OMS doit garantir l’implication active de ses États membres, notamment en temps de crise. C’est pourquoi la France soutient la mise en place d’une Commission permanente du Conseil exécutif de l’OMS sur les urgences sanitaires […] Pour permettre à l’ensemble de ces réformes d’être ancrées dans le droit, pour l’avenir, je suis favorable à l’adoption, sous l’égide de l’OMS, d’un accord international juridiquement contraignant. Celui-ci devra être accompagné par la révision du Règlement sanitaire international, afin d’adapter celui-ci aux évolutions des risques sanitaires et nous assurer de sa mise en œuvre. »
Omicron n’est pas méchant, la guerre en Ukraine se dirige vers une fin négociée. Heureusement, pour donner raison à Emmanuel Macron et à l’OMS, apparaît un peu partout la variole du singe. Elle ne cause guère de dégâts sur la santé, mais peu importe l’absence de malade, puisque seuls les « cas » sont médiatisés. L’OMS s’attend à une augmentation des cas à mesure que la surveillance sanitaire se renforcera — autrement dit plus on teste, plus il y aura de « cas ». L’agence onusienne recommande l’isolement des cas et le traçage de leurs contacts. Et on est reparti pour un tour !