On admire la façon avec laquelle La Dépêche évite de parler de loge maçonnique dans cette tentaculaire affaire, qui commence à éclabousser le monde politique.
Le quotidien préfère parler de « groupe issu d’un groupe obscur »… Pas étonnant qu’ensuite on voit ça, sur la presse :
Le nouveau ministre des Solidarités Damien Abad à nouveau concerné par une affaire gênante ? Si deux femmes l’accusent déjà de viol – chose qu’il nie – l’ex vice-président du groupe Les Républicains voit désormais son nom cité dans une affaire de tentative d’assassinat d’un syndicaliste par des barbouzes, comme le révèle une enquête de Libération.
Tout commence à l’été 2020 lorsque deux militaires de la DGSE sont arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à tuer une femme qui sortait de chez elle. Après enquête, les tueurs en puissance se révèlent être affiliés à un groupe issu d’un groupe obscur dont les spécialités sont la filature, le tabassage de cibles, le vol de documents ou encore l’exécution de projets sanglants.
Interrogé par les forces de l’ordre, l’un des suspects révèle l’existence d’une mission, dont l’objectif est l’assassinat d’un syndicaliste. Ce dernier travaille dans une usine de plastique d’Oyonnax dans l’Ain, dont les patrons sont les fameux Laurent et Muriel.
L’arrestation des barbouzes et leurs funestes plans s’ébruitent dans la presse. La police place alors en toute discrétion les deux chefs d’entreprise sur écoute. Et surprise, dans une conversation de mars 2021, Laurent évoque le nom d’un ami, le député local Damien Abad, qui serait entré en communication avec lui. « Qu’est-ce que c’est que “ce bordel” ? », aurait demandé le parlementaire à son ami chef d’entreprise.
Ce dernier raconte son échange avec Damien Abad à sa sœur dans une conversation écoutée par la police :
« Il [Damien Abad] veut savoir où ça en était », dit Laurent à Muriel. D’après Libération, il lui affirme que Damien Abad va « appeler la préfète » voire « le procureur », pour « essayer d’aller un peu à la pêche aux informations […] ». L’homme politique leur conseille aussi de faire « un article dans Le Progrès [le journal régional] » pour « calmer le jeu ».
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