Le gauchiste est clairement la victime idéale et permanente de l’histoire contemporaine. Le gauchiste, on le fait rêver avec le Grand Soir, les matins qui chantent, le temps des cerises, la révolution, la redistribution, le ruissellement, et pendant qu’on lui susurre ces douces musiques à l’oreille (gauche), de la main droite, la Banque lui fait les poches, le paupérise, l’inflationne, le matraque, le migrantifie. Toujours en retard d’une guerre, le gauchiste croit encore que son ennemi est le fascisme, comme le soldat japonais oublié dans la jungle philippine, qui, 30 ans après 1945, se bat toujours, seul comme un con, contre les Américains. Des Américains qu’il ne verra jamais, autant dire qu’il se bat contre lui-même.
L’éducation gauchiste commence jeune, à l’école, dans les médias, et surtout en famille. Ces trois fées démoniaques s’emparent du cerveau mou du petit Français pour lui inculquer l’amour de la Gauche et la haine du Fascisme, chose facile puisque ce catéchisme est partout. Ensuite, muni de cette carte politique bidonnée, le petit Français va se prendre la réalité dans la gueule. C’est comme si un officier malveillant avait refilé à ses soldats une fausse carte du champ de mines ennemi. En fin de compte, l’ennemi, c’est cet officier malveillant. Car avec les lunettes gauchistes du monde, qui tord le réel jusqu’à l’absurde, le petit Français ne peut plus rien comprendre et ne peut que se planter dans la vie, s’il reste gauchiste, bien sûr. Beaucoup en reviennent avec l’âge, quand ils découvrent l’entreprise, la famille, les problèmes.
Mais cela n’empêche nullement les mauvaises fées de poursuivre leur travail de sape mental, lâchant ceux qui ont compris, les désignant comme ennemis, pour mieux s’occuper des nouveaux arrivants dans le réel. France Info, le site de désinformation du SPA (service public audiovisuel), fait actuellement la promo du président Macron, pourtant à moitié perché. Il faut pour cela re-diaboliser Marine Le Pen. La cible, c’est Hannah, 18 ans, en L1 à la Sorbonne.
« En fait je suis très inquiète de la banalisation de l’extrême droite en France, très, très inquiète. Tout le côté où on dit, c’est la même chose, Macron et Le Pen. Non, ce n’est pas la même chose. Macron n’est pas un danger pour les institutions républicaines, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu plein de problèmes dans son mandat. Jean-Luc Mélenchon, même s’il faut reconnaître qu’il a été plus clair qu’en 2017, dire pas un vote à l’extrême droite, il va jamais dire qu’il faut voter pour Macron. Alors que là, il y a quelque chose de plus grand que toi. Il y a la France, l’avenir de la France et l’extrême droite. L’extrême droite, c’est quoi ? Ce n’est pas rien. Marine Le Pen, elle disait, moi j’admire deux personnes, Trump et Poutine. L’histoire de l’extrême droite française n’est pas une page blanche et ça, ça me fait très peur. (…)
Déjà je suis pas du tout anti-Macron, j’aurais préféré ne pas voter pour lui mais je suis pas anti-Macron par principe pasque je trouve ça un peu facile. Quand je l’écoute, il connaît très, très bien ses sujets. (…)
J’veux dire, là, il en va de ma responsabilité de citoyenne, pasqu’en fait, voter blanc c’est voter pour Marine Le Pen. (…) En fait l’abstention nourrit les extrêmes. (…)
Peut-être que justement un autre mandat Macron, peut-être que ça va permettre complètement à la gauche de se reconstruire. Est-ce qu’il ne faudrait pas un nouveau parti social-démocrate ? »
Oh, la coïncidence, Hannah est anti-Marine et pro-Macron ! La chance… De partout, les autorités intoxicantes et intoxiquées par la propagande antifasciste, pourtant bête à manger du foin, crient leur peur de l’extrême droite. Ou plutôt leur peur de perdre leur pouvoir sur les esprits simples…
Ceux qui donnent le « la » ne se cachent plus, par exemple le sénateur Assouline, qui lors d’une commission sénatoriale s’en est pris à CNews parce que la chaîne n’était pas assez socialo-sioniste, selon lui.
Quand le réel d’Hannah et ses semblables sera devenu plus dur, et on y arrive tout droit, pas la peine d’attendre que la pauvrette prenne de l’âge, alors ils comprendront qu’ils ont été floués, et floués dans les grandes largeurs, pour ne pas dire profondeurs. Quand on voit ce qu’un Posternak peut écrire… Un culot atomique !
Malheureusement pour la propagande, qui est obligée de jouer sur les registres de la peur et de l’ignorance, de moins en moins de Français ont peur du changement, parce que leur situation devient intenable, et commencent à ouvrir les yeux. La révolution, c’est quand on n’a plus rien à perdre. Et on y vient, doucement, mais on y vient, le pouvoir profond y pousse les Français.
De tous côtés on remet en question le dogme antifasciste, qui a permis au pouvoir profond de se conserver pendant près de 50 ans. Aujourd’hui, ce pouvoir profond, incarné par la tragique marionnette Biden aux États-Unis, est au bout du rouleau.
La communication du pouvoir profond, structurellement mensongère, a perdu toute cohérence, toute crédibilité, elle titube. Il ne lui reste plus que le bruit pour tenter d’’étouffer les critiques et la reconstruction d’un esprit national.
Bonus : devenir un bon gauchiste
Tout le gauchisme en deux images
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