Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Tout d’abord, n’ayez pas peur ! Ce n’est pas la fin du monde, mais les crises sans fin !
Cela n’a rien à voir et c’est une excellente nouvelle. En cas de fin du monde, nous ne pouvons que recommander notre âme, chacun à son Dieu et il n’y a rien à faire.
Pour tout le reste, la résilience, l’adaptation, l’anticipation, sont des atouts précieux pour réduire ou supprimer les effets des chocs que nous subissons.
Cette semaine je vous propose de réfléchir ensemble à la résilience pour pouvoir faire, fabriquer, construire, son propre plan de résilience individuel.
L’objectif ?
Réduire les impacts des différentes crises auxquelles nous sommes tous confrontés. Vous les connaissez toutes.
Crise géopolitique, sanitaire, économique, mais aussi alimentaire ou climatique…
Prendre conscience de la possibilité de faire son propre plan de résilience c’est prendre conscience tout simplement de nos possibilités de faire.
De faire face.
Nous avons une marge de manœuvre nettement plus importante que ce que l’on peut penser et c’est une excellente nouvelle, car cela veut dire que vos actions et votre préparation peuvent faire toute la différence.
Il n’y a aucune fatalité.
Non, personne n’est obligé de subir ce qui arrive ou ce qui arrivera.
Prenons l’exemple de l’énergie. Nous savons tous qu’elle manque et qu’elle sera toujours de plus en plus chère. Alors que faire ? Se lamenter indéfiniment sur les factures qui montent ? C’est une possibilité et d’ailleurs la plus courante, mais ce n’est certainement pas la meilleure des choses à faire. On peut aussi penser ou repenser son habitat, sa maison, sa localisation, son ou ses systèmes de chauffage. Du puit canadien aux VMC double flux, en passant par les poêles à bois, à buches ou à pellets, il existe de nombreuses solutions, et je peux vous dire que des dizaines de milliers de Français adaptent actuellement leurs systèmes de chauffage. Mais nous pouvons aller plus loin. Avec le réchauffement climatique, faut-il acheter dans le Sud Est où il fait vraiment très chaud ou en Normandie à l’abri des canicules (et souvent aussi du soleil !) ?
Parler de la résilience c’est ça. C’est part rapport à chaque crise et à ses effets connus mettre en face une réponse individuelle.
Je partage donc avec vous quelques considérations techniques sur la résilience avant de vous mettre en ligne un dossier spécial pour vous aider à construire votre propre PRP, votre plan de résilience personnel.
Ici, encore une fois, aucune vérité absolue, mais des pistes de réflexion pour prendre de la hauteur et anticiper ce qui pourrait arriver.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT