Daniel Andrew’s veut faire adopter une loi où vous ne serez plus autorisé à cultiver votre propre nourriture.
Le projet de loi portant modification de la législation agricole de 2022, a passé sa deuxième lecture au Parlement. La biosécurité étant la raison invoquée.
Augmentation des pouvoirs d’exécution, perquisition de biens et de personnes sans mandat, augmentation des amendes, qui passent de 1.800$ maintenant 10.000$ pour avoir diffusé des informations fausses ou trompeuses. Le consentement des propriétaires fonciers n’est plus requis pour les agents autorisés à prélever des échantillons, des stocks (animaux), des documents. Les agents autorisés ne sont plus tenus de présenter une pièce d’identité. De lourdes sanctions pour obstruction à l’entrée de la propriété.
On dirait qu’ils préparent leurs canards, prêts à être déployés pour fermer des fermes.
Tout ça semble fou, non ? C’est vrai, tout est vrai. Voici quelques exemples tirés du projet de loi de 2022, portant modification de la législation agricole, note explicative :
Les agents autorisés ne sont plus tenus de présenter une pièce d’identité :
la nouvelle section 53(4) de la loi de 1992 sur les produits chimiques agricoles et vétérinaires (contrôle de l’utilisation) crée une exception à la l’obligation, en vertu du nouvel article 53, paragraphe 3, pour un agent autorisé de produire sa carte d’identité. L’exception prévoit qu’un mandataire n’est pas tenu de produire sa carte d’identité dans l’exercice d’un pouvoir si la demande est déraisonnable au regard des circonstances, ou si le pouvoir est exercé par courrier ou communication électronique…
De lourdes peines pour entrave à l’entrée dans la propriété :
Le nouvel article 54J de la loi de 1992 sur les produits chimiques agricoles et vétérinaires (contrôle de l’utilisation) crée une infraction de non-respect des exigences d’un agent autorisé. La disposition prévoit qu’une personne commet une infraction si, sans excuse raisonnable, elle omet ou refuse de se conformer à une exigence d’un agent autorisé en vertu de la Loi. La peine maximale pour cette infraction est dans le cas d’une société de 100 unités de pénalité et dans tout autre cas de 50 unités de pénalité…
Amendes augmentées, ce qui était de 1.800$ maintenant 10.000$ pour avoir fourni des informations fausses ou trompeuses :
La nouvelle section 54L de la loi de 1992 sur les produits chimiques agricoles et vétérinaires (contrôle de l’utilisation) crée une infraction de conduite ou d’information fausses et trompeuses. Une personne commet l’infraction si elle fournit une information ou produit un document ou se livre à toute autre conduite envers un agent autorisé alors qu’elle exerce une fonction ou exerce un pouvoir, si la personne sait que l’information ou la conduite est ou que le document contient informations fausses ou trompeuses sur un point important. La peine maximale pour cette infraction est dans le cas d’une société de 100 unités de pénalité et dans tout autre cas de 50 unités de pénalité. L’article 72A de la loi de 1992 sur les produits chimiques agricoles et vétérinaires (contrôle de l’utilisation) s’applique à la nouvelle infraction, ce qui signifie que, si une personne morale commet l’infraction,
Plus inquiétant, ils mettent en place des lois qui leur permettraient de vous facturer l’argent qu’il leur en coûterait pour détruire votre propre approvisionnement alimentaire :
L’article 20 apporte diverses modifications à l’article 58 de la loi de 1992 sur les produits chimiques agricoles et vétérinaires (contrôle de l’utilisation) afin de clarifier et de modifier la disposition relative au recouvrement de créances et d’élargir la portée des instructions pouvant être incluses dans un avis de destruction. Ces modifications prévoient qu’un avis peut, en plus de traiter de la destruction de produits chimiques, d’engrais, de denrées alimentaires, de produits agricoles, de plantes ou de bétail, également prévoir de traiter autrement la chose par des moyens alternatifs tels que le recyclage. Les modifications comprennent également une disposition expresse selon laquelle une action en recouvrement des frais peut être intentée devant un tribunal compétent et les frais peuvent être recouvrés à titre de créance.