On connait ces formules : « qui n’est pas avec nous est contre nous », « à bas les tièdes, vive la radicalité », « le choix est simple : ou bien…ou bien »
Bien sûr, l’éloge de la nuance, de la complexité, peut être une forme de lâcheté ou de pensée molle lorsqu’il est systématique. Le « c’est plus compliqué que ça » ne peut s’appliquer à tout et franchement, on doit trancher quand il s’agit de condamner les dérives totalitaires fondées sur des délires scientistes, de voter contre Trump ou de s’opposer aux dictateurs en Biélorussie ou au Brésil, les médias à la botte de la finance nous vendent des pensés préfabriquées. J’ajoute même qu’en France, on ne peut balancer entre l’extrême-droite et le partie centriste toujours en poste.
Mais une fois cela dit, on est sommé par certains de devoir se plier à une logique binaire insupportable avec tout ce que cela engendre.
Pour l’heure, ceux qui s’efforcent d’adopter un point de vue équilibré, « sur la ligne de crête » en s’appuyant sur des faits, des chiffres quand c’est nécessaire (voir aussi : Les conséquences sociétales catastrophiques de la politique anti-covid du gouvernement Macron), ont du mal à se faire entendre face aux Cnews de service ou aux Natacha Polony ou Pascal Bruckner. Il faut pourtant écouter certaines voix, celles par exemple de Tatiana Ventôse, de Lucien Cerise et des vrais experts en politique comme Le Courrier des Stratèges, pas forcément d’accord sur tout entre eux, mais qui se basent sur des données précises et factuelles. Rappelons au passage cette belle formule dont je ne connais pas l’auteur : il y a les experts qui savent beaucoup sur peu de choses, alors que d’autres (disons les éditorialistes) savent peu de choses sur beaucoup de choses (et souvent très peu !)
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