Quand l’antimondialisme se mondialise…
En 2018-2019, la révolte des Gilets jaunes a fait des petits dans de nombreux pays, tant la gouvernance mondiale énerve les peuples. Trois ans plus tard, le covidisme a éteint les feux sociaux, mais le calme est provisoire. Le mouvement des camionneurs canadiens à Ottawa a mis en fuite la Trudeau, exactement comme Macron qui était prêt à abandonner l’Élysée un samedi de décembre 2018, devant la pression des Gilets jaunes.
Putain ça se complique Alors maintenant on recherche #JeanMichelTrogneux et #JustinTrouduc pic.twitter.com/Tp2xaWfvSq
— PATRIOTOSORUS (@PATRIOTOSORUS) January 30, 2022
Facebook a supprimé le groupe « Canada Truckers for Freedom » qui comptait plus de 600 000 membres !
Naturellement, les médias dits grands ne parlent pas de ce soulèvement mécanique extrêmement populaire. Pour les Français, depuis Max Meynier sur RTL, « les routiers sont sympas ». Mais question fourberie et sous-information, plus rien n’étonne les éveillés !
Les convois de la liberté
Pour information, Justin Trudeau appartient au World Economic Forum de Klaus Schwab, le concepteur du Great Reset. Le Premier ministre canadien coche absolument toutes les cases d’un agent haut placé du mondialisme. En septembre 2020, il a prononcé un discours qui reprend tranquillement tous les points du Great Reset, discours qui a provoqué un tollé outre-Atlantique. La presse mainstream nord-américaine s’est alors empressée d’expliquer que cette « réinitialisation » était quelque chose de « normal », d’un point de vue économico-social, et ceux qui s’en inquiétaient n’étaient que des « complotistes », des paranoïaques et des désinformateurs.
« OUVREZ-VOUS LES YEUX, a par exemple écrit l’ancien ministre des Affaires étrangères et aujourd’hui chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, tout en majuscules. LE MONDIALISME N’EST PAS UNE THÉORIE DE LA CONSPIRATION. C’EST EN TRAIN DE SE PRODUIRE. »
Le déclencheur de cette indignation sur le Web semble résider dans le choix des mots de M. Trudeau. En anglais, on peut l’entendre expliquer que la pandémie représente « l’occasion d’une réinitialisation » (reset) pour régler un certain nombre de problèmes mondiaux, comme l’extrême pauvreté, les inégalités et les changements climatiques. (…)
« C’est un discours assez normal, estime François Audet, professeur agrégé à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM et directeur de l’Institut d’études internationales de Montréal. C’est presque irréel de voir M. Bernier, qui a été ministre des Affaires étrangères, partager cette désinformation. »
Le problème des agents du mondialisme comme Trudeau ou Macron, c’est l’intention carnassière cachée derrière des phrases lénifiantes, faites pour endormir les peuples, des peuples qui se réveillent enfin :
« On va bâtir une société meilleure pour tous »